La Commission Européenne a engagé une «procédure d’infraction» contre la France pour «manquement à ses obligations de protection de l’ours brun des Pyrénées» contenues dans la directive «Habitats».


Défaut de protection de l’Ours des Pyrénées : l’Europe met en garde la France.
Le gouvernement précédent (de droite) avait renoncé à élaborer et mettre en œuvre une politique de protection et de restauration de l’ours brun dans le massif pyrénéen pour complaire aux chasseurs et à certains éleveurs. Le nouveau (rose, rehaussé du vert de quelques écolos alibi) ne semblait guère pressé de redresser la barre. Là encore, on avait l’impression qu’il se contenterait de chausser les pantoufles du mort avec la bénédiction de certains de ses élus locaux sensibles aux lobbies des chasseurs et éleveurs. Avec la décision de la Commission européenne, les choses vont – peut-être – changer.

Mieux vaut tard que jamais

En engageant cette procédure d’infraction, la Commission européenne vient de donner raison au collectif d’associations Cap Ours qui avait porté plainte, il y a deux ans, devant la Commission européenne pour défaut de protection de l’ours brun des Pyrénées. Mieux vaut tard que jamais !
Dans son communiqué du 12 décembre la coordination précise que « l’Europe reproche à la France le manque de protection de l’espèce et son état de conservation défavorable, car le noyau occidental, qui représente près de la moitié de l’aire de répartition, est voué à une disparition inéluctable sans renforcement » ce qui a valu à la France de recevoir «une lettre de mise en demeure, première étape du contentieux qui conduira si rien n’est fait à la saisine de la cours de justice.»
À l’époque, constatant que le plan de restauration et de conservation de l’ours (2006- 2009) arrivait à échéance et qu'il était sans suite, Cap Ours avait porté plainte. Si «les cinq individus réintroduits en Pyrénées centrales offraient une bouffée d’oxygène aux quelques plantigrades installés dans ce secteur des Pyrénées, mais rien n'était entrepris pour éviter la disparition définitive des derniers ours du noyau occidental. »

La France au pied du mur

Au printemps 2011 la France a renoncé au renforcement prévu en Béarn et aucun plan de conservation de l’espèce n’était en cours d’élaboration. Depuis cette date elle était sous la menace d’une saisine de la cour de justice européenne. La ministre de l’écologie de l’époque en était parfaitement consciente, comme elle était consciente des risques encourus. Elle avait déclaré «Si nous ne respectons pas nos obligations européennes, ce n’est pas simplement une amende que l’Etat aura à payer. Ce sont l’ensemble des crédits européens pour les Pyrénées qui sont menacés.» Pourtant, elle n’avait rien fait pour remédier à la situation ou n’avait pu rien faire.
Avec cette décision de la Commission européenne, la France est maintenant au pied du mur. « Elle doit désormais se doter d’une politique de restauration et de conservation de la population d’ours des Pyrénées digne de ce nom» comme le souligne Cap Ours.



Source
Communiqué de Cap Ours du 12/12/ 2012
Sur l’état de l’espèce et la façon dont la France a évité jusqu’à présent de remplir ses obligations dans le massif des Pyrénées, voir «L’Europe met en demeure la France de protéger ses ours bruns» par Audrey Garric dans Le Monde.fr
Photo : Jean-noël Lafargue (Travail personnel), via Wikimedia Commons

Mardi 25 Décembre 2012 Commentaires (1)
Pour ceux qui douteraient de la violence des forces dites de « L’ordre » qui sont engagées à Notre Dame des Landes dans une processus de répression de plus en plus féroce contre les opposants à la construction de l'Ayraultporc, l'aéroport inutile chéri du premier ministre voici, photos à l’appui, le témoignage d’un médecin détaillant les blessures les plus graves qu’elle a dû soigner les 24 et 25 novembre derniers. Tous les moyens semblent bons à Manuel Valls pour soulager son chef de gouvernement du « kyste » que constituent à ses yeux les opposants à cet aéroport imbécile (voir ici) qui se battent sur le terrain. L’homme s’en vante à grands coups de menton bravaches. Il est vrai qu’il emploie la chirurgie lourde. Jugez en plutôt à la lecture de cette lettre envoyée au préfet par un médecin bénévole.

Eclat de bombe assourdissante retiré d'une blessure
Eclat de bombe assourdissante retiré d'une blessure
En ma qualité de médecin, je suis intervenue à Notre-Dame-des-Landes samedi 24 et dimanche 25 novembre 2012. J’ai passé deux jours à soigner des blessés. Je tiens à porter à votre connaissance le nombre de blessés que nous avons eu à prendre en charge.
Pour le samedi 24 novembre :
11 blessures par flashball touchant :
Le thorax pour 2 personnes avec un doute sur une lésion hépatique,
La joue et la lèvre supérieure pour 1 personne avec probable lésion dentaire ou maxillaire,
Le genou pour 2 personnes,
Des doigts pour 2 personnes,
La cuisse pour 2 personnes,
Les côtes pour 1 personnes avec doute sur fracture de côtes,
Le poignet pour 1 personne,
3 traumatismes de genoux,
2 traumatismes de poignets,
1 plaie tympanique,
1 choqué par gaz,
1 plaie de crâne suturée par 2 points,
1 plaie de crâne suturée par 15 points,

Brutalités et violence de l’Etat PS-Verts à Notre Dame des Landes : un médecin témoigne.
6 blessures par explosion de bombes assourdissantes dont :
3 impacts dans les cuisses de 3 personnes,
1 impact dans l’avant-bras d’1 personne,
1 impact dans la malléole d’1 personne,
10 impacts dans les jambes d’1 personne,
10 impacts dans les jambes d’1 personne avec probable lésion du nerf sciatique,
1 impact dans l’aine d’1 personne avec suspicion d’un corps étranger près de l’artère fémorale.
J’insiste sur la gravité de ces blessures par explosions. Les débris pénètrent profondément dans les chairs risquant de léser des artères, nerfs ou organes vitaux. Nous avons retiré des débris de 0,5 à 1 cm de diamètre, d’aspect métallique ou plastique très rigide et coupant. D’autres, très profondément enfouis, ont été laissés en place et nécessiteront des soins ultérieurs. Impossible de prévoir les lésions secondaires !
LES HOSPITALISATIONS N’ONT PAS ÉTÉ SIMPLES. MON COLLÈGUE A CONTACTÉ LE SAMU ET L’AMBULANCE DES POMPIERS A ÉTÉ RETARDÉE PAR DES BARRAGES DES FORCES DE L’ORDRE, CE QUI EST INADMISSIBLE ! J’AI AMENÉ MOI-MÊME UN DEUXIÈME BLÉSSÉ DEVANT ÊTRE HOSPITALISÉ. J’AI AINSI PU AVOIR DES NOUVELLES D’UNE TROISÈME PERSONNE HOSPITALISÉE DANS LA JOURNÉE.

Brutalités et violence de l’Etat PS-Verts à Notre Dame des Landes : un médecin témoigne.
Pour le dimanche 25 novembre :
Une blessure par bombe assourdissante avec ablation d’un débris dans le doigt,
1 réfection d’un pansement de cuisse,
1 fracture de cheville,
1 blessure de main,
1 impact de flashball au thorax avec suspicion de fracture de côte et lésion pulmonaire.
Je ne vous fais ici que la liste des patients les plus gravement blessés. Il semble que l’on dénombre une centaine de blessés durant ces deux jours. Je vous précise également que nous tenons à votre disposition les photos des lésions constatées.
En ma qualité de médecin, je souhaite attirer votre attention sur la gravité des blessures infligées par l’utilisation des armes des forces de l’ordre et cela en dehors de toute considération partisane.
Dans l’espoir que ma description permette un usage plus mesuré de la force, veuillez croire, monsieur le Préfet, en ma respectueuse considération.
Stéphanie L., le 26 novembre 2012

Photos : Dr S. L.
Plus de photos cliquer ici

Jeudi 6 Décembre 2012 Commentaires (0)

En tout cas, c’est ce que l’on peut redouter à la lecture du discours prononcé par J M Ayrault au VIIème Forum de "Paris-Capitale Economique". Il annonce son soutien à « Paris-Saclay ». Dans la foulée, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a signifié sa volonté de relancer ce projet après une pause de plusieurs mois, lors d'une visite sur le campus de l'université Paris-Sud jeudi 8 novembre. Tout cela au détriment de l’agriculture locale superbement ignorée par l’un et l’autre.


Après Notre Dame des Landes, voici  Paris-Saclay.
En ce qui concerne le plateau de Saclay, Jean-Marc Ayrault et Geneviève Fioraso vont poursuivre la politique de Sarkozy et de Pécresse sans avoir demandé l’avis de l’association « Sauvons la Recherche » : «C’est donc sans avoir reçu ni entendu nos organisations que le Premier Ministre s’apprête à annoncer sa décision, ce qui est pour le moins contradictoire avec la volonté affirmée par le nouveau gouvernement d’un réel dialogue avant toute prise de décision. Dans le même temps, le gouvernement a fait inscrire au projet de loi de Finances 2013 88.6M€ d’autorisations d’engagements pour le déménagement d’AgroParisTech et de l’INRA sur le plateau de Saclay, ce qui semble d’ores et déjà indiquer une volonté de prolonger les mesures initiées par le gouvernement précédent. Si le nouveau gouvernement décidait ainsi de poursuivre la mise en place de l’Université Paris-Saclay, nous ne saurions l’accepter ! » Le nouveau gouvernement l’a pourtant décidé, une fois de plus sans concertation.

« L’obsession étrange de vouloir détruire des terres Fertiles »

Dans son discours, le premier ministre s’est empressé de chausser sans le dire les pantoufles du mort, le précédent président remercié par les Français. Comme l’écrivent Claudine Parayre et Laurent Sainte Fare Garnot, de la Coordination pour la solidarité des territoires d’Ile-de-France et contre le Grand Paris (Costif) : « dans la bouche du premier ministre, on retrouve les mots du gouvernement Fillon/Sarkozy pour vanter les mérites du projet Paris-Saclay, projet scientifique, économique, urbanistique, facteur d’attractivité, “ cluster ” qui a vocation à jouer les premiers rôles sur la scène internationale. » Et dans ce discours, il n’y a pas un mot sur l’agriculture du Plateau. Avec les deux responsables du Costif on est en droit de s’interroger : « Quelle obsession étrange de vouloir détruire des terres fertiles cultivées, à l’heure où la main mise sur les terres agricoles est devenue un risque majeur sur la planète ? » Des terres essentielles pour parvenir à une autosuffisance alimentaire de la Région et d’une fertilité exceptionnelle d’autant que le limon du plateau et l’astucieux système de rigoles de drainage datant de Louis XIV permettent aux agriculteurs de cultiver sans arroser même en période de sécheresse, atout très important en ces périodes d’aléas climatiques. Une agriculture constitutive de l’identité de ce territoire, lieu de biodiversité et de paysages, patrimoine historique avec les rigoles et espace de liens pour les habitants comme le rappellent Claudine Parayre et Laurent Sainte Fare Garnot.

Le premier ministre a précisé que « le développement urbain, universitaire et économique de Paris-Saclay ne peut se concevoir sans qu’un moyen de transport adapté ne desserve le plateau et l’accompagne dans sa montée en puissance. » Prudent, il n’a pas précisé quel moyen de transport serait « adapté » à la traversée du Plateau de Saclay. Lors de la séance du Conseil régional du 10/02/2011 la présidente du Groupe Europe – Ecologie / les Verts, Cécile Duflot, vilipendait l’accord sur le Grand-Paris conclu entre Jean-Paul Huchon et Maurice Leroy, le ministre de la ville de François Fillon. Elle déclarait à propos de ce transport en commun « adapté » : « Certains verront (…) le Grand Paris Express de plus près. Malheureusement, c’est ceux qui n’en veulent pas. Ce sont les habitants, ce sont les paysans du Plateau de Saclay, ceux qui vivent à proximité des meilleures terres agricoles d’Ile-de-France. Peu importe que les élus locaux se soient unanimement mobilisés contre le projet ! Peu importe que le débat public ait été sans appel ! Peu importe que le chantier sur ce territoire, ne soit rien de plus qu’un caprice présidentiel habilement relayé par Mme Pécresse, et qui organise le déménagement du service public de l’éducation en Ile-de-France ! » Aujourd’hui, les noms ont changés, alternance oblige : François Lamy a remplacé Maurice Leroy, Geneviève Fioraso, Valérie Pécresse. Cécile Duflot n’est plus présidente du Groupe EE/LV au Conseil régional d’Ile de France, elle a été promue Ministre de l'Egalité des territoires et du Logement et se retrouve en charge de ce Grand Paris qu’elle refusait naguère. Les ministres ont changé ; le projet lui n’a été modifié qu’à la marge. Ministre mais discréditée, la voilà obligée d’adorer ce qu’elle voulait brûler.
Dans son allocution, Jean-Marc Ayrault s’est déclaré « investi personnellement » dans le projet «Paris – Saclay », s’intronisant ainsi fossoyeur en chef du Plateau éponyme, opération d’intérêt national oblige. Il n’a cependant pas manqué d’associer les autres ministres de son gouvernement à cette relance du saccage de terres agricoles et d’espaces naturels : « Les Ministres qui m’accompagnent connaissent bien ce dossier ; Cécile Duflot, François Lamy mais aussi Geneviève Fioraso, bien sûr. » Mais c’est lui, Monsieur Ayrault qui dirige. Sur ces terres, il veut «un tissu urbain continu et dense qui rassemble et qui décloisonne et qui donne de la qualité, et qui donne l’envie d’y vivre, d’y venir travailler » En paraphrasant Claudine Parayre et Laurent Sainte Fare Garnot on peut prédire que demain, si, à Dieu ne plaise, ce projet imbécile se réalise le premier ministre mangera des pommes de terre, des lentilles, des poulets et des yaourts venant d’Amérique du Sud et achetés à prix d’or à cause du renchérissement inéluctable de l’énergie alors que ceux provenant de l’Ile-de-France et en particulier du plateau de Saclay auraient été plus frais, donc bien meilleur et bien meilleur marché. Mais Jean-Marc Ayrault n’agit pas en connaissance des conséquences. Il invite les collectivités locales à participer à cette mise à mort de l’agriculture de proximité, à cette stérilisation de terres fertiles en leur proposant de signer avec l’Etat ces fameux CDT, Contrat de développement territorial, contrats dont Cécile Duflot devra vérifier la conformité avec les orientations anti-écologiques que le Chef a développé dans cette allocution scandaleuse : « Il importe aussi, dixit J. M. Ayrault, que les collectivités locales soient pleinement impliquées dans ce projet d’aménagement majeur. Sous l’autorité de la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement (Cécile Duflot) et du préfet de région, l’Etat veillera à ce que les deux contrats de développement territorial de Paris-Saclay traduisent l’ensemble des engagements. J’invite d’ailleurs la région et les Conseils généraux de l’Essonne et des Yvelines à se joindre à ces contrats, s’ils le souhaitent bien sûr et s’ils le décident.» Cette fois, celle qui fut autrefois une militante écologiste ne pourra plus se dérober. La voilà en première ligne. Toute la question est de savoir si son parti avalera cette grosse couleuvre : une ministre issue de ses rangs organisant le bétonnage d’espaces naturels et agricoles au nom d’une prétendue compétitivité de la France.
Il est plus prudent de ne compter ni sur la direction de ce parti, ni sur ses ministres pour organiser la résistance aux visées du gouvernement sur le Plateau de Saclay. C’est la Coordination pour la solidarité des territoires d’Ile-de-France et contre le Grand Paris (Costif) qu’il faut soutenir, c’est sur elle que repose nos espoirs de sauver le Plateau. Elle comprend d’ailleurs dans ses rangs des adhérents d’EE/LV militants et/ou élus locaux. Il faut participer aux actions qu’elle propose, les relayer en commençant, si ce n'est déjà fait, par signer en ligne la pétition qu’elle propose en cliquant ici


Pour lire l’article de C. Parayre et L. Sainte Fare Garnot paru sur Médiapart cliquer ici

Lundi 26 Novembre 2012 Commentaires (0)

Quelques notables d’Europe Ecologie – Les Verts ont participé à la manifestation du 17 Novembre contre le projet l’aéroport de Notre Dame des Landes. La direction du Parti n’hésite plus à affirmer son désaccord avec le Gouvernement de Hollande sur ce non-sens écologique. EE/LV Ile de France a mobilisé ses adhérents et sympathisants, affrété des cars pour transporter les manifestants. Et pourtant, EE/LV peine à convaincre de sa détermination. Pour cause…


Pas question de démissionner juste pour une question d’aéroport…

Cette méfiance des opposants à l’aéroport n’est guère surprenante lorsque l’on écoute Jean-Philippe Magnen, porte-parole d’EE/LV et Vice-Président du Conseil régional des Pays de la Loire qui certes se désole de l’attitude du Gouvernement mais affirme en même temps que « On ne va pas mettre en jeu la participation gouvernementale uniquement sur la question d’un aéroport ». Des propos qui n’étonneront pas d’un Vice-Président d’un exécutif régional qui est en faveur de l’aéroport avec un président PS, Jacques Auxiette qui s’en est fait le farouche propagandiste. Un thuriféraire qui n’hésite ni à mentir en affirmant que « Tous les recours (en justice) sont épuisés » ni à dénigrer les opposants au projet, les traitant « activistes professionnels » qui seraient mis en scène « par des gens qui ne connaissent pas ou partiellement le projet ». Les paysans expropriés, grévistes de la faim apprécieront.
Jean-Philippe Magnen comprend très bien l’attitude des ministres EE/LV, Canfin et Duflot agrippés à leur marocain, il ne songe pas non plus à démissionner de son poste. Par contre, il n’a pas saisi ou ne veut pas saisir l’enjeu de cette lutte.

Le vice-président EE/LV du Conseil régional des Pays de Loire n’a pas saisi l’enjeu du combat

Qu’il relise donc l’article Hervé Kempf paru dans le Monde du 22 Octobre dernier. Hervé Kempf l’affirme avec force : sur ce projet se cristallisent toutes les problématiques constitutives de la crise écologique de ce début du début de ce siècle. Il écrit : « La résistance tenace, non violente, assise sur des expertises solides, de paysans, d’élus, d’écologistes, de citadins, d’habitants anciens et nouveaux, a retardé le projet. Elle a permis de voir que se cristallisent ici toutes les problématiques qui forment le complexe écologique de ce début du XXIe siècle. Ce n’est pas Trifouilly-les-Oies, c’est une cause nationale. » Hervé Kempf poursuit en expliquant qu’un des enjeux de ce combat contre ce projet d’aéroport est la préservation des zones humides essentielles à la biodiversité : « Alors que (…)les zones humides, essentielles à la biodiversité et à la régulation des écosystèmes, ont perdu dans le monde la moitié de leur superficie depuis un siècle, on s’apprête en France à détruire un site dont 98 % des terres sont des zones humides. » C’est ensuite une tentative de stimuler le trafic aérien alors qu’il faudrait le réduire car il est un « important émetteur de gaz à effet de serre » Même si, contrairement à Kempf, on doute de l’importance du C02 comme cause de ce réchauffement, il reste que l’épuisement des énergies fossiles est inéluctable et le transport aérien un gaspillage éhonté qui sera bientôt une folie hors de prix. C’est aussi une artificialisation des sols accompagnée de la disparition de paysans, l’une et l’autre que l’on fait mine de déplorer dans les sphères gouvernantes mais qui sont planifiées à Notre Dame des Landes « ce qui les justifiera ailleurs » Enfin, « alors que le pouvoir du capital et les partenariats public-privés sont partout dénoncées, on donne les clés du projet à la multinationale Vinci. » Voilà les quatre raisons majeures énoncés et développées par Hervé Kempf qui font que ce qui se passe à Notre Dame des Landes, cette sorte de guérilla rurale où l’État PS se montre plus féroce et brutal que l’Etat sarkozysiste est crucial pour l’écologie.

Des notables EE/LV peu crédibles

Au regard de ces enjeux comme de la répression policière menée par le gouvernement PS à participation EE/LV, la prose de Jacques Archimbaud, secrétaire National adjoint d’EELV est pitoyable : « Il y a certes des choses qui plaisent plus ou moins bien (sic !) aux écolos dans la politique suivie par les socialistes sur un certain nombre de sujets » « Il faut (....) réaffirmer avec une certaine force que l’appartenance (des ministres EE/LV) au gouvernement de ce pays est durable parce qu’ils ont le sentiment de lui être utile. » Utile pour quoi faire ? Ils n’ont pu réussir à le dissuader d’entreprendre aucune de ses nombreuses actions « écolocides » si j’ose dire et dont la répression organisée à Notre Dame des Landes est l’expression la plus achevée.
Jacques Archimbaud joue le bon chien qui n’est que la voix de sa maîtresse, l’arriviste Cécile Duflot aujourd’hui ci-devant ministre. Le 17 novembre 2012, elle a assuré qu’elle avait la «certitude d'être à (sa) place» au gouvernement » au moment même où de nombreux écologistes affrontaient l’actuel gouvernement en manifestant contre l'évacuation des opposants à l'aéroport. C’est la même Cécile DUFLOT qui à l’université d'été des Verts en août 2010, lorsqu’elle était encore secrétaire nationale d’Europe-Ecologie / Les Verts s’écriait : « Je le dis les yeux dans les yeux, l'accord de 2012 avec le PS, s'ils ne lâchent pas sur Notre Dame des Landes, ce sera non. »

L’écologie dépourvue d’expression politique

La réaction de Stéphane Lhomme à la présence des dirigeants d'EE/LV sur le site de Notre Dame des Landes est significative. Il écrit : « Les notables d'EELV sont sortis de leurs bureaux dorés pour tenter de faire oublier qu'ils cautionnent toutes les horreurs anti-écologiques et antisociales du PS. Deux ministres EELV, la confiance votée à Ayrault par les deux groupes EELV (assemblée et sénat), des tas de conseillers régionaux accordés par le PS, des élections municipales à venir où EELV mendie encore et toujours des places au PS... La vérité est que le chantier du réacteur EPR, le chantier de l'aéroport NDDL, le pseudo "débat sur l'énergie" etc., tout cela est cautionné par les notables EELV. Pas étonnant que la permanence nantaise du député "écologiste" (option arriviste PS) de Rugy ait été taguée(…) Si la base EELV ne recadre pas ses "élites" (elle pourrait d'ailleurs les révoquer), elle n'aura bientôt plus que ses yeux pour pleurer... »
Stéphane Lhomme se trompe sur un point et pèche par optimisme. La « base » d’EE/LV se réduit comme peau de chagrin. Elle ne pourra pas recadrer ses « élites ». Le Parti est verrouillé par les élus et collaborateurs patentés d’élus qui ont le temps et l’argent. C’est trop tard. Les notables Verts sont entre eux pour le plus grand malheur de l’écologie qui n’a plus d’expression politique digne de ce nom.



Lundi 26 Novembre 2012 Commentaires (0)

Les vrais écolos dès qu'ils le peuvent manifestent contre le projet d'aéroport de Notre dame des Landes, sur place ou ailleurs, devant l'assemblée nationale, par exemple. Mais les ministres EE/LV se taisent et sont complices. Le grand écart?


Notre dame des Landes : Manifestez si vous le pouvez .....

Samedi 24 Novembre 2012 Commentaires (2)
Il s'agit d'envoyer une lettre à François Hollande pour lui faire connaître votre opposition à l'aéroport. En voici le texte :

Monsieur le Président de la République

Que voulez-vous que les générations futures retiennent de votre premier mandat ?
Que vous aurez imposé un projet anachronique sur le plan de la lutte contre l'effet de serre ou de la démocratie participative, pharaonique sur le plan des dépenses publiques en crise, anti écologique sur le plan de la biodiversité et de la préservation des zones humides, aberrant sur le plan technique et économique ?
Ou au contraire que vous aurez suivi la voie de la sagesse et du bon sens en rendant les terres de Notre Dame aux Landes ?

En ce qui nous concerne nous avons choisi de faire de ce dossier au besoin le Larzac ou le Plogoff de vos prédécesseurs.

En vous en remerciant par avance, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre très haute considération


Pour les modalités de l'envoi et pour avoir une revue de presse sur le thème , cliquer ici

Lundi 12 Novembre 2012 Commentaires (0)

Pour le Grand Paris Express comme pour tous les projets soumis à étude d’impact, une « autorité environnementale » (Ae) doit donner son avis et le mettre à disposition du maître d’ouvrage et du public. Il ne s'agit pas pour cette Ae de se prononcer sur l'intérêt ou l’opportunité du projet mais de juger de la qualité de l'étude d'impact et de la prise en compte de l’environnement dans le projet.
L'Ae considère que le dossier présenté par la Société du Grand Paris concernant le tronçon Pont de Sèvre / Noisy – Champs ne permet pas de juger de l'impact de ce tronçon, dit T0, sur l'environnement alors que la prise en compte de cet environnement risque d'influer sur l'économie du projet dans des proportions que l'on ne peut estimer faute d'études suffisantes. L'Ae recommande donc que ces études soient complétées et affinées pour que soit présentée lors de l'enquête publique une étude d'impact qui permette au public de se forger un jugement en connaissance de cause. Vu l'ampleur des manques à combler, cette enquête publique risque fort d'être retardée.


Un dossier illisible
Tout d'abord, l'Ae regrette que le volumineux dossier présenté comme étude d'impact soit d'une lecture mal aisée. Elle demande de joindre « un sommaire général exhaustif clair », « d'user moins souvent du renvoi aux atlas cartographiques pour la présentation des cartes nécessaires à la compréhension directe des textes » Enfin elle demande que soit distingué entre ce qui relève de l'étude d'impact du tronçon proprement dit de ce qui concerne l'impact global du Grand Paris.
En d'autres termes, moins diplomatiques, tout était fait pour rendre impossible toute lecture critique du dossier par le public.
Lorsque la Société du Grand Paris ne peut pas remplacer l'information par des grand-messes de communicants dans des réunions dites de concertations, elle rend cette information indigeste et si touffue qu'elle en devient inaccessible. Avec l'argent qui est extorquée aux Franciliens sous la forme d'une nouvelle taxe qui alourdit leurs impôts locaux ( la TLE), la Société du Grand Paris peut se payer des experts dans l'art de prendre les gens pour des c... et des vessies pour des lanternes. C'était sans compter sur l'article R. 122-6 du code de l’environnement qui institue cette Ae composée membres qui ont pris leur tache au sérieux.

Une étude bâclée
Outre ce défaut de forme, l'AE pointe de graves insuffisances dans les études sur l’insertion du projet dans son environnement tant pendant le chantier que lors de l’exploitation future de la ligne.

Elle constate que « les études préalables sont très inégalement avancées selon les thèmes. Ainsi les études géotechniques, les études hydrauliques et hydrogéologiques et, pour la phase chantier, les études relatives aux vibrations et au dispositif d’enlèvement et de traitement des déblais apparaissent insuffisantes. » Elle ajoute que « La mention, fréquemment reprise dans le dossier, d’études plus précises ultérieures ne peut exonérer le maître d’ouvrage de fournir, au public comme aux autorités chargées d’apprécier l’utilité publique du projet, les éléments d’appréciation nécessaires dès l’étude d’impact » En d'autre termes, il ne saurait être question de croire sur parole la SGP et de partager son optimisme béat, mainte fois manifesté par ailleurs. Conséquence de ces manques : un dossier qui ne permet d’apprécier ni les modalités ni les coûts des mesures à envisager et par là est insuffisant « pour donner à l’enquête publique tout son sens, au regard des impacts du projet » Il devra donc être complété.

Une étude non conforme à la réglementation
Et il ne s'agit pas simplement d'ajouter quelques points de détails : « si les différentes catégories d’enjeux ont bien été identifiées par le maître d’ouvrage, la plupart des études nécessaires à leur bonne prise en compte n’ont pas été réalisées. Pour la quasi-totalité des enjeux identifiés, le dossier indique que des études « devront être réalisées » sans apporter de détail supplémentaire. L’Ae rappelle que l’étude d’impact doit comporter tous les éléments permettant d’apprécier et de prendre en compte les enjeux environnementaux réels spécifiques au projet considéré, à son tracé, et en particulier à son implantation en souterrain. Elle recommande au maître d’ouvrage de mettre le dossier en conformité avec cette prescription » Il semblerait qu'il y a de telles lacunes à combler que l'enquête publique pourrait bien être retardée.

Un manque de précision quant à l'impact du GPE sur l'urbanisme
L'urbanisme est un sujet sensible en Petite couronne. Pour juger des effets du projet, il est nécessaire d'avoir des analyses précises et claires. Or, le dossier est confus. On ne peut donc que suivre l'Ae lorsqu'elle recommande « de distinguer dans la présentation du dossier, au titre de ce qui est présenté comme le « développement territorial », les effets potentiels sur l’urbanisme de la réalisation du projet de tronçon T0, et du programme complet, de ceux qui dépendent d’autres facteurs non liés au projet T0 ou au programme GPE. » On ne peut que souscrire à cette exigence qui permettrait de lever le masque du GPE et de révéler sa véritable nature. Voir ici

Une « rentabilité socio-économique » incertaine 
L'Ae considère que « les calculs de rentabilité socioéconomique du projet T0 et du programme GPE, hors prise en compte de leurs impacts sur la biodiversité (et sur d’autres externalités, notamment sociales), font apparaître une rentabilité assez bonne pour le programme d’ensemble, nettement moins bonne, voire négative dans certaines hypothèses, pour le projet T0 seul » mais que « la prise en compte des impacts environnementaux locaux du projet T0, après réalisation des études nécessaires mentionnées plus haut, viendra probablement peser négativement sur cette évaluation de la rentabilité du projet, par l’effet des compléments d’investissements éventuellement nécessaires » Tout dépendra donc in fine du bilan environnemental qu'il n'est pas possible de cerner compte tenu des manques dans les études actuellement disponibles et des incertitudes concernant les politiques d'aménagement qui seront mise en œuvre.

Après le milliard manquant, l'utilisation de la Taxe locale d'équipement à d'autres fins que celles du financement du GP, voici un nouveau coup porté au GPE et au Grand Paris. Bien que l'Ae ne juge pas sur l'opportunité du projet, les défauts qu'elle soulève concernant l'étude d'impact sont autant de motif de tout remettre à plat. C'est encore plus criant lorsque l'on lit son analyse dans le détail(voir notamment les passages concernant les gares et leur impact) Plus que jamais un retour à un projet à la fois plus modeste et plus adapté s'impose. Il faut faire renaître le projet Arc express dans son originalité et le mettre en concurrence avec le Grand Paris Express. Cela pouvait sembler irréalisable hier mais devient possible aujourd'hui. Plus que jamais nous devons dire Stop au Grand Paris express et demander la dissolution de la Société du Grand Paris. La poursuite d'un projet réaliste et adapté doit se faire dans le cadre du Stif.

Samedi 27 Octobre 2012 Commentaires (0)

SAMEDI 20 OCTOBRE 2012 à 12h À L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Appel de l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes), des militants-tes libertaires, EELV, citoyens vigilants, …


En 2010, déjà et aujourd'hui de nouveau à Notre-Dame-des-Landes
En 2010, déjà et aujourd'hui de nouveau à Notre-Dame-des-Landes
Suite à l'expulsion indigne et brutale en cours à Notre-Dame-des-Landes, nous appelons à manifester notre soutien aux expulséEs de la Zone à défendre et à continuer de résister au projet d'aéroport, samedi 20 octobre 2012 à 12 h, à un pique-nique festif et militant place Édouard-Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée nationale.

Les moyens disproportionnés employés pour déloger les habitant(e)s et leurs soutiens ne masquent plus les intentions du gouvernement et de Vinci. Il s'agit (...) d'imposer un Grand Projet inutile, véritable gouffre financier.
Pour rappel, il vise
  • à raser 2 000 hectares de bocage, démembrer 40 000 hectares aux environs de Nantes et Rennes et donc y détruire la biodiversité,
  • à construire un aéroport sur un terrain argileux et très fertile avec les affaissements qui en découleront alors qu'un aéroport volontairement sous-exploité existe déjà,
  • à construire un barreau routier titanesque avec tout autour d'énormes zones commerciales et industrielles.

UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE EST EN COURS. MOBILISONS-NOUS.

Nous appelons à un pique-nique de solidarité avec les habitant(e)s de Notre-Dame-des-Landes, samedi 20 octobre 2012 à 12 h, place Édouard-Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée nationale

Cliquer sur la photo pour visiter le site de l'ACIPA

Jeudi 18 Octobre 2012 Commentaires (0)

Le Grand Paris avance masqué. Ne tombons pas dans le panneau!


Derrière les projets apparents d'amélioration de certains transports franciliens, se mettent en place plus discrètement des délocalisations d’emploi sur des pôles de concentration éloignés de l’habitat, ainsi qu’une consommation de terres agricoles précieuses à conserver.
Ces délocalisations d’emploi feront perdre tout le bénéfice des améliorations des transports.
Cela aggravera encore le déséquilibre entre l’Ile de France et les autres régions au détriment de l’emploi local. Cela se traduira par un nouvel afflux d'habitants qui rendra encore plus aigu le problème du logement.
C’est pourquoi la Coordination pour la Solidarité des Territoires en Ile de France (COSTIF) se mobilise contre cet aspect caché du projet de Grand Paris, et demande un MORATOIRE IMMEDIAT sur le projet de Grand Paris dont la logique de fond est profondément inégalitaire et destructrice.
Notre protestation n’est pas que Francilienne. Toutes les régions françaises sont aussi concernées par les conséquences néfastes de ce projet qui renforce l'hyper-concentration des richesses en Ile de France.

La Coordination pour la Solidarité des Territoires en Ile de France met en ligne une pétition. En voici la présentation et le texte.

Stoppons le projet de Grand Paris de la démesure, de la finance, de la spéculation immobilière, d’opérations dévoreuses d’espaces agricoles, de la dégradation de l’environnement, de l’aggravation des inégalités…

Des habitants de l’Ile de France, des membres de collectifs et d’associations soutenus par la Coordination pour la Solidarité d’Ile de France et contre le Grand Paris (COSTIF) vous appellent à une signature de cette pétition pour un moratoire du projet Grand Paris :

Le Grand Paris avance masqué en faisant miroiter aux élus locaux des investissements publics, aux habitants des créations d’emplois et de nouveaux transports.

Au contraire, le projet du Grand Paris va concrètement :
- concentrer l’emploi sur quelques pôles (450 000 m² de bureaux supplémentaires à la Défense, campus de Saclay, pôle d’affaires du Grand Roissy…)
- faire disparaître des emplois de proximité en les déplaçant ou en les concurrençant,
- accroître la relégation des populations modestes dans des zones de moins en moins favorisées,
- détruire des terres agricoles très fertiles (plateau de Saclay, triangle de Gonesse, Plaine Monjtean, site du projet « Village nature », Plaine de la Goële et du Multien, plaine d’Achères…),
- détériorer durablement les conditions de la recherche en imposant l’opération campus Paris-Saclay,
- favoriser encore plus la spéculation foncière,
- renforcer toujours l’hypertrophie de l’Ile de France préjudiciable aux autres régions, qui se voient vidées de leurs populations actives, les plus jeunes et les plus qualifiées. Cette hypertrophie dégrade chaque jour les conditions de transport de centaines de milliers de Franciliens, sur la route, comme dans le RER !
- augmenter les nuisances environnementales comme le trop plein de déchets (stockage, incinération) et les pollutions néfastes pour la santé (air, eau...).

Dire Stop à ce Grand Paris, ce n’est pas refuser l’amélioration indispensable des transports au niveau régional, c’est dire non à un Grand Projet Inutile, Imposé, démesuré et coûteux ne répondant pas aux besoins des habitants, destructeur du tissu économique et des terres agricoles fertiles du pourtour parisien.
Dire Stop à ce Grand Paris, c’est refuser les prérogatives abusives de l'État au détriment des pouvoirs des communes, intercommunalités et de la région.

Dire Stop à ce Grand Paris, c’est demander pour tout projet d'opération d’aménagement du territoire un véritable débat sur l’opportunité et un réel accès aux informations, en apportant des moyens aux associations et aux collectifs pour faciliter l’élaboration de leur contre expertise.

Dire Stop à ce Grand Paris, c’est demander dès à présent l’arrêt des projets suivants : Europa City à Gonesse - extension de l’aéroport de Roissy - campus Paris-Saclay – Village Nature - développement de la Défense, ainsi que la suppression des projets de métro et gares dans les zones agricoles et la fin du gaspillage provoqué par les créations d’établissements publics (Société du Grand Paris, Etablissement public Paris-Saclay).

Nous soussigné/es, demandons au Premier Ministre un moratoire immédiat sur le Grand Paris,
afin que s’engage une réelle concertation pour :
1) relocaliser des emplois dans les lieux de vie des habitants, réduisant la demande de transports.
2) améliorer en priorité et en urgence les réseaux existants et créer des transports de proximité à partir d’une véritable analyse des besoins.
3) nourrir davantage les Franciliens avec les produits des terres agricoles préservées.
4) permettre une véritable égalité et solidarité entre tous les territoires d’Ile de France.

Pour signer cette pétition, cliquer ici

Lundi 15 Octobre 2012 Commentaires (0)
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Jean-François Dumas
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