Pour le Grand Paris Express comme pour tous les projets soumis à étude d’impact, une « autorité environnementale » (Ae) doit donner son avis et le mettre à disposition du maître d’ouvrage et du public. Il ne s'agit pas pour cette Ae de se prononcer sur l'intérêt ou l’opportunité du projet mais de juger de la qualité de l'étude d'impact et de la prise en compte de l’environnement dans le projet.
L'Ae considère que le dossier présenté par la Société du Grand Paris concernant le tronçon Pont de Sèvre / Noisy – Champs ne permet pas de juger de l'impact de ce tronçon, dit T0, sur l'environnement alors que la prise en compte de cet environnement risque d'influer sur l'économie du projet dans des proportions que l'on ne peut estimer faute d'études suffisantes. L'Ae recommande donc que ces études soient complétées et affinées pour que soit présentée lors de l'enquête publique une étude d'impact qui permette au public de se forger un jugement en connaissance de cause. Vu l'ampleur des manques à combler, cette enquête publique risque fort d'être retardée.
Un dossier illisible
Tout d'abord, l'Ae regrette que le volumineux dossier présenté comme étude d'impact soit d'une lecture mal aisée. Elle demande de joindre « un sommaire général exhaustif clair », « d'user moins souvent du renvoi aux atlas cartographiques pour la présentation des cartes nécessaires à la compréhension directe des textes » Enfin elle demande que soit distingué entre ce qui relève de l'étude d'impact du tronçon proprement dit de ce qui concerne l'impact global du Grand Paris.
En d'autres termes, moins diplomatiques, tout était fait pour rendre impossible toute lecture critique du dossier par le public.
Lorsque la Société du Grand Paris ne peut pas remplacer l'information par des grand-messes de communicants dans des réunions dites de concertations, elle rend cette information indigeste et si touffue qu'elle en devient inaccessible. Avec l'argent qui est extorquée aux Franciliens sous la forme d'une nouvelle taxe qui alourdit leurs impôts locaux ( la TLE), la Société du Grand Paris peut se payer des experts dans l'art de prendre les gens pour des c... et des vessies pour des lanternes. C'était sans compter sur l'article R. 122-6 du code de l’environnement qui institue cette Ae composée membres qui ont pris leur tache au sérieux.
Une étude bâclée
Outre ce défaut de forme, l'AE pointe de graves insuffisances dans les études sur l’insertion du projet dans son environnement tant pendant le chantier que lors de l’exploitation future de la ligne.
Tout d'abord, l'Ae regrette que le volumineux dossier présenté comme étude d'impact soit d'une lecture mal aisée. Elle demande de joindre « un sommaire général exhaustif clair », « d'user moins souvent du renvoi aux atlas cartographiques pour la présentation des cartes nécessaires à la compréhension directe des textes » Enfin elle demande que soit distingué entre ce qui relève de l'étude d'impact du tronçon proprement dit de ce qui concerne l'impact global du Grand Paris.
En d'autres termes, moins diplomatiques, tout était fait pour rendre impossible toute lecture critique du dossier par le public.
Lorsque la Société du Grand Paris ne peut pas remplacer l'information par des grand-messes de communicants dans des réunions dites de concertations, elle rend cette information indigeste et si touffue qu'elle en devient inaccessible. Avec l'argent qui est extorquée aux Franciliens sous la forme d'une nouvelle taxe qui alourdit leurs impôts locaux ( la TLE), la Société du Grand Paris peut se payer des experts dans l'art de prendre les gens pour des c... et des vessies pour des lanternes. C'était sans compter sur l'article R. 122-6 du code de l’environnement qui institue cette Ae composée membres qui ont pris leur tache au sérieux.
Une étude bâclée
Outre ce défaut de forme, l'AE pointe de graves insuffisances dans les études sur l’insertion du projet dans son environnement tant pendant le chantier que lors de l’exploitation future de la ligne.
Samedi 27 Octobre 2012
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Le gouvernement n’a pas retenu les financements nécessaires à la réalisation du Grand Paris lors de ses arbitrages budgétaires. Est-ce à dire que l’on se contentera d’un Petit Paris ? Ce n’est pas sûr. Le tandem Hollande-Ayrault n’est pas un adepte du « small is beautiful » Quant à Duflot, sa boussole écologique s’étant définitivement détraquée, la voici en train d’essayer de passer outre cet heureux arbitrage. Au Conseil régional d’Ile de France, ce n’est guère mieux. Les vice-présidents et vice-présidentes EE/LV se prennent pour des VIP et prennent les militants et les électeurs écolos pour des poires. Pour faire passer la pilule du Grand Paris et du nouveau Sdrif, masquer leurs petits arrangements capitulards auprès des adhérents, rien ne vaut l’opacité et les dénis de démocratie qui vont avec.
Mardi 9 Octobre 2012
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Au quotidien
Du moins en a décidé ainsi le Conseil constitutionnel qui s’est rallié à l’argumentaire de Jean-Marc Ayrault. Ses services ont présenté, en son nom, au Conseil constitutionnel plusieurs demandes de rejet du recours des associations Comité radicalement anti corrida Europe (CRAC) et Droits des animaux avec un argumentaire que le Conseil constitutionnel semble avoir retenu en grande partie pour justifier sa décision de rejet, décision qui a suscité la consternation et la colère chez les défenseurs des animaux et chez tous ceux qui réprouvent des actes de barbarie et de cruauté gratuite envers des êtres vivants. « Le Conseil constitutionnel n'est pas constitué de Sages mais de lâches ! » s’est indignée Brigitte Bardot.
Il est tout de même étonnant que le gouvernement ait cherché à influencer à ce point la décision du Conseil constitutionnel. Le CRAC s’en était scandalisé. Il en avait appelé au Président de la République, François Hollande qui s’en est lavé les mains en parfait Ponce-Pilate. Il a refusé d’intervenir, prétendant qu’il ne voulait pas porter atteinte à l’indépendance de l’autorité judiciaire ; une indépendance mise à mal par les interventions répétées de son premier ministre et de son ministre de l’intérieur. Jean-Marc Ayrault n’a pas fait dans la dentelle. Il s’est substitué aux deux ministres concernées, deux femmes, Aurélie Filippeti pour la culture et Christiane Taubira pour la justice, l’une et l’autre anti-corrida. Elles n’ont pas eu le droit à la parole tandis que le ministre de l’intérieur, Manuel Valls enfonçait le clou en se prévalant de son origine catalane, en déclarant son amour pour la corrida, en parlant de « racines » qu’il ne fallait pas arracher alors que, Ô ironie, les corridas sont interdites à Barcelone depuis 2010 sans que les Catalans se sentent acculturés dans une mondialisation nivelant les différences.
Lundi 24 Septembre 2012
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Au quotidien
Mercredi 5 septembre un accident est intervenu à la centrale nucléaire de Fessenheim lors des travaux de maintenance de l’un des réacteurs. Un dégagement de vapeur d'eau oxygénée a blessé huit ouvriers. Deux ont été brûlés aux mains. Cet accident chimique met en jeu des substances connues pour leur toxicité, qu'EDF aurait dû savoir manipuler correctement. C’est un signe de plus de la dégradation des conditions de travail des salariés, notamment des sous-traitants.
Pour autant que l’on sache, il n’y a pas eu de conséquences pour l’environnement. Il n’en reste pas moins que cet accident nous rappelle une fois de plus que Fessenheim est une menace permanente pour toute une région qui s’étend au-delà de nos frontières en Allemagne et en Suisse deux pays qui ont, quant à eux décidé de sortir du nucléaire. En Avril dernier, il y avait eu un départ de feu. La centrale est située en contrebas du Grand Canal d’Alsace. Son radier (la dalle de béton du réacteur) est trop mince et ses « piscines » où refroidit le combustible vulnérables à une chute d’avion. Enfin c’est une centrale vétuste qui a dépassé les 30 ans de fonctionnement. Elle est en service depuis 1977 et compte deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun. Certes, L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné le feu vert pour qu’elle continue d’être exploitée mais avec des travaux à réaliser pour sa mise à un niveau de sureté acceptable. Cependant, début juillet, le président de l'Autorité, André-Claude Lacoste, a déclaré lors de son audition par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale que « si le radier du réacteur de Fessenheim n'est pas épaissi d'ici juillet 2013, on ferme. » Il va falloir gaspiller des millions d’euros pour des travaux qui seront sans doute insuffisants et de toute façon ne changeront rien aux menaces inhérentes à la situation géologique et géographique de la centrale.
Non, Messieurs Hollande et Ayrault ! Non, Madame Batho, ce n’est pas dans 5 ans qu’il faut fermer Fessenheim, c’est maintenant.
Pour autant que l’on sache, il n’y a pas eu de conséquences pour l’environnement. Il n’en reste pas moins que cet accident nous rappelle une fois de plus que Fessenheim est une menace permanente pour toute une région qui s’étend au-delà de nos frontières en Allemagne et en Suisse deux pays qui ont, quant à eux décidé de sortir du nucléaire. En Avril dernier, il y avait eu un départ de feu. La centrale est située en contrebas du Grand Canal d’Alsace. Son radier (la dalle de béton du réacteur) est trop mince et ses « piscines » où refroidit le combustible vulnérables à une chute d’avion. Enfin c’est une centrale vétuste qui a dépassé les 30 ans de fonctionnement. Elle est en service depuis 1977 et compte deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun. Certes, L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné le feu vert pour qu’elle continue d’être exploitée mais avec des travaux à réaliser pour sa mise à un niveau de sureté acceptable. Cependant, début juillet, le président de l'Autorité, André-Claude Lacoste, a déclaré lors de son audition par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale que « si le radier du réacteur de Fessenheim n'est pas épaissi d'ici juillet 2013, on ferme. » Il va falloir gaspiller des millions d’euros pour des travaux qui seront sans doute insuffisants et de toute façon ne changeront rien aux menaces inhérentes à la situation géologique et géographique de la centrale.
Non, Messieurs Hollande et Ayrault ! Non, Madame Batho, ce n’est pas dans 5 ans qu’il faut fermer Fessenheim, c’est maintenant.
Jeudi 6 Septembre 2012
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Trois agents du Parc National du Mercantour qui réalisaient une expertise suite à une attaque de canidé sur un troupeau de moutons, ont été violemment agressés par l’éleveur propriétaire du troupeau qui pourtant avait fait appel à eux. Un agent a reçu un coup de tête et des coups de manche de pioche, un autre a reçu des coups nécessitant des points de suture à la mâchoire. C’est l’ASPAS qui a révélé le 22 août l’affaire qui s’était passée le 8 août. Elle devait être étouffée par la direction du Parc du Mercantour suite à des pressions d’élus locaux. Les faits se sont déroulés dans la haute vallée du Var, sur le territoire de la commune de Villeneuve d’Entraunes.
Ni le maire de Villeneuve d’Entraunes, ni les élus de la communauté de communes Cians-Var à laquelle appartient la commune de Villeneuve d’Entraunes de sensibilité UMP n’ont condamné l’agression. Le député UMP de la circonscription , le président du Conseil général et président du Parc du Mercantour, Eric Ciotti, pas d’avantage ! Le silence de ce dernier est éloquent. Représentant de la droite musclée, il dénonce d’ordinaire de façon très virulente les violences et les troubles de l’ordre public. La directrice adjointe du Parc, Caroline Merle, est bien trop indulgente à l’égard de cet éleveur, violent personnage au comportement de voyou lorsqu’elle déclare :
Mardi 4 Septembre 2012
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Pour l’écologie, les nouveaux vainqueurs, le tandem Ayrault Hollande, se sont empressés de chausser les pantoufles du mort et lorsqu’il y a changement, ce n’est pas pour le meilleur mais bien souvent pour le pire avec à la manœuvre une ministre de l’écologie à leur botte et pour caution des ministres écologistes à l’estomac robuste qui avalent tout sans le moindre haut-le-cœur ! Voici quelques éléments de ce calamiteux bilan.
Nicole Bricq et Delphine Batho, camarades mais pas amies
Forages pétroliers, gaz de schiste
Avec l’éviction de Nicole Bricq du ministère de l’environnement, les choses commencèrent à mal tourner. Madame Bricq est connue et appréciée par les associations d’environnement pour son combat sans concession contre l’exploitation du gaz de schiste. Elle voulait modifier en profondeur le code minier qui gouverne le système des forages en France pour obtenir davantage de garanties environnementales et un partage de la rente différent avec les compagnies pétrolières. En fait, ce sont ces compagnies qui eurent gain de cause et obtinrent la tête de la ministre. C’est sa décision de suspendre tous les permis de forages exploratoires d'hydrocarbures, y compris celui en eau profonde que Shell avait demandé au large de la Guyane française qui précipita son limogeage. Elle justifiait pourtant cette décision par l’absence de garantie quant à la protection de l’environnement et de la faune marine dans ces permis, protection à laquelle elle était « très attachée », ce qui n’est pas le cas du tandem Hollande Ayrault plus soucieux de conserver les bonnes grâces des pétroliers et du Medef et impatients de voir exploitée cette manne pétrolière.
Et voilà que maintenant JM Ayrault remet sur le tapis l’exploitation du gaz de schiste dont le sous-sol français est supposé rengorger. Le moratoire sur les permis de recherche promulgué par Nathalie Kosciusko Morisset, ministre de l’environnement du gouvernement Fillon est ainsi remis en question : bien sûr, on ne veut pas de la fracturation hydraulique, technique trop polluante, mais enfin …. Hypocrisie et enfumage sont les deux mamelles du gouvernement et de l’Etat PS. Une fois encore, quand souffle le vent d’une hypothétique manne pétrolière, il y a bien changement mais c’est pour choisir un mauvais cap. Les collectifs Stop Gaz de schiste vont avoir du pain sur la planche.
Avec l’éviction de Nicole Bricq du ministère de l’environnement, les choses commencèrent à mal tourner. Madame Bricq est connue et appréciée par les associations d’environnement pour son combat sans concession contre l’exploitation du gaz de schiste. Elle voulait modifier en profondeur le code minier qui gouverne le système des forages en France pour obtenir davantage de garanties environnementales et un partage de la rente différent avec les compagnies pétrolières. En fait, ce sont ces compagnies qui eurent gain de cause et obtinrent la tête de la ministre. C’est sa décision de suspendre tous les permis de forages exploratoires d'hydrocarbures, y compris celui en eau profonde que Shell avait demandé au large de la Guyane française qui précipita son limogeage. Elle justifiait pourtant cette décision par l’absence de garantie quant à la protection de l’environnement et de la faune marine dans ces permis, protection à laquelle elle était « très attachée », ce qui n’est pas le cas du tandem Hollande Ayrault plus soucieux de conserver les bonnes grâces des pétroliers et du Medef et impatients de voir exploitée cette manne pétrolière.
Et voilà que maintenant JM Ayrault remet sur le tapis l’exploitation du gaz de schiste dont le sous-sol français est supposé rengorger. Le moratoire sur les permis de recherche promulgué par Nathalie Kosciusko Morisset, ministre de l’environnement du gouvernement Fillon est ainsi remis en question : bien sûr, on ne veut pas de la fracturation hydraulique, technique trop polluante, mais enfin …. Hypocrisie et enfumage sont les deux mamelles du gouvernement et de l’Etat PS. Une fois encore, quand souffle le vent d’une hypothétique manne pétrolière, il y a bien changement mais c’est pour choisir un mauvais cap. Les collectifs Stop Gaz de schiste vont avoir du pain sur la planche.
Lundi 3 Septembre 2012
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Au Chefresne, malgré une résistance déterminée, RTE, filiale d’EDF, implante sur les terres d’éleveurs les pylônes de la THT qui doit transporter la production de l’EPR de Flamanville en construction. Pour venir à bout de cette résistance qui mobilise aussi des anti-nucléaires, RTE ne recule devant rien et bénéficie de l’aide de la maréchaussée requise plus ou moins légalement. Celle-ci ne fait pas dans la dentelle et procède avec la bénédiction du préfet, à grand coup d’intimidations, d’interpellations musclées et de gardes à vue illégitimes dignes d’un état policier. Son dernier fait d’arme est l’arrestation musclée d’un éleveur, Monsieur Larsonneur et de son fils qui aidés de leur famille, de leurs amis et de leurs taureaux défendaient leur bien et tentaient de s’opposer à l’érection chez eux d’un de ces maudits pylônes. Le père a été retenu en garde à vue pour que les bulls puissent opérer en toute quiétude. Le fils, lui, se retrouve le cou dans une minerve, témoignage de la brutalité de son interpellation.
Dans le même temps, le Conservatoire botanique du Bassin parisien (CBBP) publie les résultats d’une étude commandée par ce même RTE qui met en évidence la présence inattendue d'une flore variée et riche sous les câbles électriques des lignes THT (Très haute tension) et HT(Haute tension), permettant ainsi, volens nolens, à RTE de se faire « une virginité environnementale à peu de frais, faisant croire à une action valorisante et volontariste là où il n’y a que des effets fortuits... » comme le remarque un correspondant de Tela Botanica. D’ailleurs le « responsable environnement » de RTE – Eh ! oui, il en existe un – s’est empressé de déclarer en commentant cette étude : « il y a des impacts qu'on ne nie pas sur le paysage ou sur les oiseaux, mais on veut montrer que ces lignes, si on s'en occupe comme il faut, peuvent aussi présenter un intérêt pour la biodiversité » Il considère que « cela aide à l'acceptation de ces ouvrages, tant par les associations avec lesquelles on travaille que par la population, qui retrouvent un intérêt dans ces terrains qui étaient considérés comme perdus »
Même s’il est vrai que l’on trouve des plantes remarquables sous les lignes HT et THT, le CBBP aurait pu être plus prudent et plus précis dans la publication de ses résultats. Il aurait dû insister sur le fait que la variété de la flore et les espèces devenues rares que l’on y rencontre est simplement dû aux servitudes qui pèsent sur les terrains qui sont sous ces lignes et au type d’entretien qu’elles exigent : une coupe tous les quatre ans des arbres qui peuvent y avoir pris racines. Des milieux sont ainsi créés qui sont par ailleurs en raréfaction dans le Bassin parisien ; à savoir certains types de prairies ou de pelouses où des espèces vont trouver un refuge ainsi que l’explique d’ailleurs la botaniste chargée de l’étude.
Conclusion de tout cela : outre qu’ils sont manifestement des obscurantistes indécrottables pour s’opposer à la fée électricité (nucléaire), les paysans de la Manche qui s’obstinent à refuser qu’RTE implante ses lignes sur leurs champs privilégient leurs intérêts égoïstes. Ils préfèrent leur herbe à vaches sans diversité biologique à ce qui pourrait pousser à l’ombre légère des pylônes de la THT venant de Flamanville.
D’ailleurs l’État PS – Europe Écologie/ Les Verts leur fait savoir à coups de matraques et de grenades lacrymogènes avec tout le zèle qu’a toujours mis l’État français à défendre sa nucléocratie. La nouveauté aujourd’hui, c’est que RTE se pique d’écologie et qu’Europe – Écologie est partie prenante de cet État. Mais pourquoi se plaindre ? Le Polygala chevelu va avoir de nouveaux espaces où se réfugier : merci RTE, merci l’EPR et merci François, Jean-Marc, Cécile et les autres…
Dans le même temps, le Conservatoire botanique du Bassin parisien (CBBP) publie les résultats d’une étude commandée par ce même RTE qui met en évidence la présence inattendue d'une flore variée et riche sous les câbles électriques des lignes THT (Très haute tension) et HT(Haute tension), permettant ainsi, volens nolens, à RTE de se faire « une virginité environnementale à peu de frais, faisant croire à une action valorisante et volontariste là où il n’y a que des effets fortuits... » comme le remarque un correspondant de Tela Botanica. D’ailleurs le « responsable environnement » de RTE – Eh ! oui, il en existe un – s’est empressé de déclarer en commentant cette étude : « il y a des impacts qu'on ne nie pas sur le paysage ou sur les oiseaux, mais on veut montrer que ces lignes, si on s'en occupe comme il faut, peuvent aussi présenter un intérêt pour la biodiversité » Il considère que « cela aide à l'acceptation de ces ouvrages, tant par les associations avec lesquelles on travaille que par la population, qui retrouvent un intérêt dans ces terrains qui étaient considérés comme perdus »
Même s’il est vrai que l’on trouve des plantes remarquables sous les lignes HT et THT, le CBBP aurait pu être plus prudent et plus précis dans la publication de ses résultats. Il aurait dû insister sur le fait que la variété de la flore et les espèces devenues rares que l’on y rencontre est simplement dû aux servitudes qui pèsent sur les terrains qui sont sous ces lignes et au type d’entretien qu’elles exigent : une coupe tous les quatre ans des arbres qui peuvent y avoir pris racines. Des milieux sont ainsi créés qui sont par ailleurs en raréfaction dans le Bassin parisien ; à savoir certains types de prairies ou de pelouses où des espèces vont trouver un refuge ainsi que l’explique d’ailleurs la botaniste chargée de l’étude.
Conclusion de tout cela : outre qu’ils sont manifestement des obscurantistes indécrottables pour s’opposer à la fée électricité (nucléaire), les paysans de la Manche qui s’obstinent à refuser qu’RTE implante ses lignes sur leurs champs privilégient leurs intérêts égoïstes. Ils préfèrent leur herbe à vaches sans diversité biologique à ce qui pourrait pousser à l’ombre légère des pylônes de la THT venant de Flamanville.
D’ailleurs l’État PS – Europe Écologie/ Les Verts leur fait savoir à coups de matraques et de grenades lacrymogènes avec tout le zèle qu’a toujours mis l’État français à défendre sa nucléocratie. La nouveauté aujourd’hui, c’est que RTE se pique d’écologie et qu’Europe – Écologie est partie prenante de cet État. Mais pourquoi se plaindre ? Le Polygala chevelu va avoir de nouveaux espaces où se réfugier : merci RTE, merci l’EPR et merci François, Jean-Marc, Cécile et les autres…
Jeudi 9 Août 2012
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Le site de Marcoule
La décision de construire « Astrid », un réacteur à neutrons rapide, à Marcoule n’a pas empêché le groupe EE – LV de soutenir ce gouvernement. Noël Mamère avait bien menacé de s’abstenir. Barbara Pompili coprésidente du groupe avait alors déclaré : «Les déclarations de Noël Mamère relèvent d'une prise de position personnelle». L’autre co-président affirmait que l’on ne pouvait pas « ne pas voter pour un gouvernement auquel on appartenait » Finalement, Mamère est rentré dans le rang, arguant qu’il avait reçu des assurances … Preuve est faite, si l’on en doutait encore, qu’il n’y a rien à espérer de ce groupe parlementaire. Contrairement aux belles paroles de Pascal Durand, sa loyauté se réduit bel et bien à de l’obéissance.
Un accroc dans l’accord Verts – PS et quel accroc !
Pourtant, il s’agit bel bien, comme l’a dit Noël Mamère, d’un nouvel et très grave accroc dans l’accord Verts – PS de 2011 qui prévoyait qu’«aucun nouveau projet de réacteur ne sera initié». Cela n’a rien d’étonnant et nous étions prévenus. Hollande avait dit qu’il ne se sentait nullement engagé par cet accord et l’on sait l’influence qu’exerce sur lui le lobby du nucléaire depuis l’épisode du Mox. Cette décision est la manifestation d’une ferme volonté de persévérer dans le nucléaire en dépit de tous les dangers puisque le choix des réacteurs à neutrons rapides (RNR) est la filière la plus dangereuse qui soit.
Un accroc dans l’accord Verts – PS et quel accroc !
Pourtant, il s’agit bel bien, comme l’a dit Noël Mamère, d’un nouvel et très grave accroc dans l’accord Verts – PS de 2011 qui prévoyait qu’«aucun nouveau projet de réacteur ne sera initié». Cela n’a rien d’étonnant et nous étions prévenus. Hollande avait dit qu’il ne se sentait nullement engagé par cet accord et l’on sait l’influence qu’exerce sur lui le lobby du nucléaire depuis l’épisode du Mox. Cette décision est la manifestation d’une ferme volonté de persévérer dans le nucléaire en dépit de tous les dangers puisque le choix des réacteurs à neutrons rapides (RNR) est la filière la plus dangereuse qui soit.
Mercredi 4 Juillet 2012
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Discréditée par les leaders arrivistes et opportunistes dont elle est affublée, EE – LV entraine dans ce discrédit celui de l’écologie politique en France. Il y a peu d’espoir que cesse le fonctionnement clientéliste et clanique de ce parti qui n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut naguère. Bientôt composé principalement, voire uniquement, d’élus et de collaborateurs salariés d’élus sans bases électorales pérennes, il est incapable de subsister sans le PS et donc de lui résister. Il ne peut que lui servir de caution. Seules des « révolutions de palais » peuvent y advenir. La survie de l’écologie politique passe peut-être par la mort d’EE – LV. Celle-ci n’est pas à l’ordre de jour, le PS lui ayant donné une visibilité certaine dans les institutions et lui ayant permis du même coup de renflouer ses caisses.
L'état PS réprime une manifestation pacifique à Notre Dame des Landes
La situation de l’écologie politique en France peut paraître paradoxale.
Elle n’a jamais été aussi forte en nombre de députés à l’Assemblée nationale censés la représenter, elle a rarement été aussi mal perçue dans l’opinion. En France et partout dans le monde elle est malmenée dans ses fondamentaux mêmes que sont l’environnement, le souci de la Nature et celui de la survie de notre espèce, de sa possibilité de mener une vie digne de son humanité.
Une vingtaine de députés, deux ministres Europe – Ecologie Les Verts : électoralement parlant, le plus important parti français se réclamant de l’écologie peut se targuer d’une belle réussite. Il a obtenu des résultats auxquels il n’aurait même pas osé rêver naguère. En s’appuyant sur ses bons scores aux élections régionales et européennes, il a pu négocier un accord particulièrement favorable pour les dernières législatives avant que ne s’amorce un sérieux reflux avec des résultats calamiteux à la présidentielle et des résultats presque toujours en dessous des 5% aux législatives pour ceux de ses candidats qui étaient en concurrence avec ceux du PS. Dans les circonscriptions « données » à EE – LV par le PS dans lesquels ce parti ne présentait pas de candidats et soutenait ceux d’EE – LV, ces derniers ont profité de la vague rose. Elle en a propulsé un bon nombre au Palais Bourbon. EE – LV devient ainsi le principal partenaire du PS, place longtemps occupée par le PC, au temps de l’union de la gauche des années Mitterrand comme à celui de « la gauche plurielle » de Jospin.
Cependant, ce n’est pas un partenaire à part entière comme pouvait l’être le PC – même en perte de vitesse – sous le règne de F. Mitterrand. Les mauvais résultats récents d’EE – LV en font un parti satellisé, une toute petite planète qui serait capturée par une autre beaucoup plus grosse et forcée de tourner autour d’elle. Mais dans le cas présent, ce sont les rapports de force électoraux et les ambitions institutionnelles d’EE – LV qui remplacent les forces physiques mise en jeu dans l’événement cosmique.
Cette satellisation comme les habiles manœuvres et les renoncements - reniements qui ont permis à EE – LV d’obtenir ses résultats électoraux n’ont pas été du goût de beaucoup d’adhérents et de sympathisants.
Elle n’a jamais été aussi forte en nombre de députés à l’Assemblée nationale censés la représenter, elle a rarement été aussi mal perçue dans l’opinion. En France et partout dans le monde elle est malmenée dans ses fondamentaux mêmes que sont l’environnement, le souci de la Nature et celui de la survie de notre espèce, de sa possibilité de mener une vie digne de son humanité.
Une vingtaine de députés, deux ministres Europe – Ecologie Les Verts : électoralement parlant, le plus important parti français se réclamant de l’écologie peut se targuer d’une belle réussite. Il a obtenu des résultats auxquels il n’aurait même pas osé rêver naguère. En s’appuyant sur ses bons scores aux élections régionales et européennes, il a pu négocier un accord particulièrement favorable pour les dernières législatives avant que ne s’amorce un sérieux reflux avec des résultats calamiteux à la présidentielle et des résultats presque toujours en dessous des 5% aux législatives pour ceux de ses candidats qui étaient en concurrence avec ceux du PS. Dans les circonscriptions « données » à EE – LV par le PS dans lesquels ce parti ne présentait pas de candidats et soutenait ceux d’EE – LV, ces derniers ont profité de la vague rose. Elle en a propulsé un bon nombre au Palais Bourbon. EE – LV devient ainsi le principal partenaire du PS, place longtemps occupée par le PC, au temps de l’union de la gauche des années Mitterrand comme à celui de « la gauche plurielle » de Jospin.
Cependant, ce n’est pas un partenaire à part entière comme pouvait l’être le PC – même en perte de vitesse – sous le règne de F. Mitterrand. Les mauvais résultats récents d’EE – LV en font un parti satellisé, une toute petite planète qui serait capturée par une autre beaucoup plus grosse et forcée de tourner autour d’elle. Mais dans le cas présent, ce sont les rapports de force électoraux et les ambitions institutionnelles d’EE – LV qui remplacent les forces physiques mise en jeu dans l’événement cosmique.
Cette satellisation comme les habiles manœuvres et les renoncements - reniements qui ont permis à EE – LV d’obtenir ses résultats électoraux n’ont pas été du goût de beaucoup d’adhérents et de sympathisants.
Mardi 3 Juillet 2012
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On ne peut imaginer discours plus creux et plus langue de bois que celui que Cécile Duflot a prononcé sur le «Grand Paris» à l'occasion de l'inauguration de l'exposition « Architecture et Design des gares du Grand Paris ». Toute une sauce indigeste pour masquer une acceptation du projet et du super métro qui lui est associé, le Grand Paris express avec les 72 gares prévues. Ce reniement, car cela en est manifestement un, ne va pas faciliter la tâche de ceux qui se battent sur le terrain contre l’OIN de Saclay par exemple, avec les déménagements sur le Plateau d’entreprises et d’établissements comme la Faculté de pharmacie, l’École Centrale ou l’université de Paris XI Orsay.
Pique nique pour défendre les terres agricoles du plateau de Saclay
Cette nouvelle capitulation n’est pas une surprise.
En effet, fin février dernier, Cécile Duflot avait fait cette étonnante déclaration : « J'ai été nommée en connaissance de cause mais je ne suis pas la ministre qui va obéir à Cécile Duflot, je suis celle qui va faire en sorte que le projet [du Grand Paris] soit sur de bons rails ». Curieuse gymnastique, grand écart schizophrénique préludant à tous les renoncements.
Soucieuse avant tout de ne pas déplaire pour ne pas risquer sa place, la nouvelle ministre ne se sera même pas battue pour l’abandon du Grand Paris. Dans son discours, elle annonce qu’elle appliquera les décisions du gouvernement, c’est-à-dire la volonté de François Hollande qui a affirmé que le projet Grand Paris serait poursuivi. «Les accords trouvés méritent d’être menés à bien» avait-il précisé. Il ne s’agissait évidemment pas d’accords trouvés avec Europe – Ecologie Les Verts qui s’opposait au projet, Cécile Duflot en tête. Elle considérait alors les accords auxquels se réfère François Hollande comme « une juxtaposition de compromis locaux, négociés à la seule initiative de l'Etat» À juste titre, elle reprochait à la gauche d’«avoir laissé l'avenir du Grand Paris se fractionner» en cette juxtaposition de compromis locaux !!!
Pour faire illusion, Cécile Duflot change l’habillage. En lieu et place de l’excellence et de la compétitivité d’hier, elle parle d’égalité et d’utilité. Comme si un même projet pouvait rester le même et changer de finalité… Bientôt elle nous fera prendre une centrale nucléaire pour un panneau solaire photovoltaïque… En attendant pour une concentration comme l’agglomération parisienne, elle ne voit d’autre rôle à l’agriculture de proximité que celui d’être «un espace de respiration» Il faut, dit-elle, «préserver les espaces de respiration qui sont notre patrimoine naturel, notamment les terres agricoles de proximité» Pour que les Parisiens puissent prendre un bol d’air sans doute ? Ici, l’arrivisme et l’opportunisme se mêlent à la cécité écologique dans une grande confusion entre nature et culture !!!!
En effet, fin février dernier, Cécile Duflot avait fait cette étonnante déclaration : « J'ai été nommée en connaissance de cause mais je ne suis pas la ministre qui va obéir à Cécile Duflot, je suis celle qui va faire en sorte que le projet [du Grand Paris] soit sur de bons rails ». Curieuse gymnastique, grand écart schizophrénique préludant à tous les renoncements.
Soucieuse avant tout de ne pas déplaire pour ne pas risquer sa place, la nouvelle ministre ne se sera même pas battue pour l’abandon du Grand Paris. Dans son discours, elle annonce qu’elle appliquera les décisions du gouvernement, c’est-à-dire la volonté de François Hollande qui a affirmé que le projet Grand Paris serait poursuivi. «Les accords trouvés méritent d’être menés à bien» avait-il précisé. Il ne s’agissait évidemment pas d’accords trouvés avec Europe – Ecologie Les Verts qui s’opposait au projet, Cécile Duflot en tête. Elle considérait alors les accords auxquels se réfère François Hollande comme « une juxtaposition de compromis locaux, négociés à la seule initiative de l'Etat» À juste titre, elle reprochait à la gauche d’«avoir laissé l'avenir du Grand Paris se fractionner» en cette juxtaposition de compromis locaux !!!
Pour faire illusion, Cécile Duflot change l’habillage. En lieu et place de l’excellence et de la compétitivité d’hier, elle parle d’égalité et d’utilité. Comme si un même projet pouvait rester le même et changer de finalité… Bientôt elle nous fera prendre une centrale nucléaire pour un panneau solaire photovoltaïque… En attendant pour une concentration comme l’agglomération parisienne, elle ne voit d’autre rôle à l’agriculture de proximité que celui d’être «un espace de respiration» Il faut, dit-elle, «préserver les espaces de respiration qui sont notre patrimoine naturel, notamment les terres agricoles de proximité» Pour que les Parisiens puissent prendre un bol d’air sans doute ? Ici, l’arrivisme et l’opportunisme se mêlent à la cécité écologique dans une grande confusion entre nature et culture !!!!
Samedi 30 Juin 2012
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