Les islamistes fanatiques occupaient le nord de ce qu’il est convenu d’appeler le Mali mais que le peuple Touareg revendique sous le nom d’Azawad. Ils coupaient des mains, se livraient à des exécutions sommaires, faisaient preuve de barbarie. Mais cela n’excuse pas les exactions qui sont perpétrées par des soldats de l’armée malienne qui opère sous l’aile protectrice de l’armée française. Contrairement à ce que voudraient faire croire les autorités maliennes, ces exactions existent bel et bien. Elles sont reconnues et dénoncées par plusieurs témoignages et enquêtes d’observateurs de l’ONU, d’associations telles qu’Amnesty International ou Human Rights Watch.
Ainsi que le rapporte « Jeune Afrique », le chef d’un village nomade de la région de Tombouctou affirme que « les militaires ne cherchent pas les islamistes mais bien les peaux rouges, c'est-à-dire les Arabes et les Touaregs », ce que confirme un habitant : « « Ils massacrent les Arabes et les Touaregs. On est là avant les islamistes. Les islamistes se sont enfuis. Ils nous accusent d'être des islamistes » Inventoriés, avec des recoupements et des preuves accablantes, ces massacres, pillages, vols et viols accompagnent la reconquête et les autorités françaises ne peuvent les ignorer. D’ailleurs, fallait-il s’attendre à autre chose de la part de cette prétendue armée malienne plus habituée aux coups d’Etat, corrompue à tous les niveaux mais tout particulièrement à celui de sa hiérarchie (voir les rapports cités par le Canard enchainé du 30 Janvier 2013) ?
L’ONU, elle-même, accuse des soldats maliens de se livrer à des représailles qui visent notamment les membres de groupes ethniques tels que les «Peuls, Touaregs et Arabes » ou encore des personnes « étant perçues comme ayant soutenu les groupes armés » Comme représailles, la porte-parole de l’ONU, citée par RFI, mentionne à Sévaré, des « corps qui ont été retrouvés au fond de puits » ainsi que plusieurs cas de « violences sexuelles contre des femmes appartenant à ces minorités - notamment des femmes de la communauté Bella - et ces femmes sont aujourd’hui stigmatisées, notamment celles qui tombent enceinte, suite à ces viols »
L’ONU, elle-même, accuse des soldats maliens de se livrer à des représailles qui visent notamment les membres de groupes ethniques tels que les «Peuls, Touaregs et Arabes » ou encore des personnes « étant perçues comme ayant soutenu les groupes armés » Comme représailles, la porte-parole de l’ONU, citée par RFI, mentionne à Sévaré, des « corps qui ont été retrouvés au fond de puits » ainsi que plusieurs cas de « violences sexuelles contre des femmes appartenant à ces minorités - notamment des femmes de la communauté Bella - et ces femmes sont aujourd’hui stigmatisées, notamment celles qui tombent enceinte, suite à ces viols »
Lundi 25 Mars 2013
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Le dossier de Notre-Dame-des-Landes a été examiné le 20 mars au Parlement européen par la commission des Pétitions du PE qui a auditionné les représentants des différents collectifs et associations mobilisés autour du projet d’aéroport du Grand Ouest en présence de la Commission européenne. Invité à présenter ses arguments, le gouvernement français n’ont pas daigné envoyer de représentants. L'ACIPA et le CéDpa (Collectif d'élus Doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et tous les opposants à l’aéroport peuvent se réjouir des conclusions de la commission des pétitions.

A la sortie de l’audition, Sandrine Bélier, députée européenne EE/LV, membre de la Commission des Pétitions a déclaré : « Cette audition a permis de rendre publics les doutes sérieux qu’émettent actuellement les parlementaires européens et la Commission européenne sur la compatibilité du projet avec de nombreuses directives européennes. Les débats ont clairement démontré que l’Etat français ne peut continuer dans cette voie au risque de méconnaître manifestement et volontairement le droit européen qu’il a pourtant transposé en droit français. Nous attendons donc la réponse de la France mi-avril pour réexaminer le dossier et décider d’envoyer une commission d’enquête parlementaire sur le terrain. Le Parlement européen, en conclusion de cette audition, par la voix de la Présidente de la Commission des pétitions, a affirmé que nous ne laisserons pas le gouvernement multiplier des demandes de délais afin de gagner du temps et créer une situation d’irréversibilité»
L’eurodéputée a constaté que « Le débat n’est plus franco-français, il est maintenant très officiellement européen!»
L’eurodéputée a constaté que « Le débat n’est plus franco-français, il est maintenant très officiellement européen!»
Dimanche 24 Mars 2013
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Au quotidien
Au moment même où l’on découvre que les industriels de la barbaque ont pu faire prendre aux consommateurs du cheval pour du bœuf, on apprend que la commission européenne autorise à nouveau l’utilisation des farines animales, sous prétexte que la maladie de « la vache folle » aurait presque disparu.
Certes cette utilisation est, du moins pour l’instant, restreinte. À compter du 1er juin les farines animales ne pourront être données comme nourriture qu’aux poissons d’élevage. Dans un second temps, en 2014, elles pourront servir à engraisser les porcs et les volailles. Mais après ?
Des Pat pour nous rouler dans la farine…
Dans un souci d’opacité bien naturel chez les technocrates et pour éviter que le consommateur s’y retrouve, la commission de Bruxelles évite soigneusement la terminologie de « farine animale » qui rappelle par trop la vache folle. Elle autorisera l’utilisation de « protéines animales transformées » que l’on désignera sous l’acronyme de PAT. Comme cela, les technocrates se donnent le maximum de chances pour que le vulgum pecus n’y voit que du feu. S’il découvre quand même le pot aux roses et s’insurge que l’on fasse bouffer du cochon aux poissons et du poisson aux cochons, le biologiste «expert» pourra du haut de sa science le taxer avec morgue d’obscurantiste ignorant : on ne donne pas aux poissons de la viande de cochon cuite et réduite en poudre, on lui donne des protéines animales transformées par une cuisson à température élevée, sous pression ; des protéines animales qui, surtout, sont bon marché.
Des Pat pour nous rouler dans la farine…
Dans un souci d’opacité bien naturel chez les technocrates et pour éviter que le consommateur s’y retrouve, la commission de Bruxelles évite soigneusement la terminologie de « farine animale » qui rappelle par trop la vache folle. Elle autorisera l’utilisation de « protéines animales transformées » que l’on désignera sous l’acronyme de PAT. Comme cela, les technocrates se donnent le maximum de chances pour que le vulgum pecus n’y voit que du feu. S’il découvre quand même le pot aux roses et s’insurge que l’on fasse bouffer du cochon aux poissons et du poisson aux cochons, le biologiste «expert» pourra du haut de sa science le taxer avec morgue d’obscurantiste ignorant : on ne donne pas aux poissons de la viande de cochon cuite et réduite en poudre, on lui donne des protéines animales transformées par une cuisson à température élevée, sous pression ; des protéines animales qui, surtout, sont bon marché.
Jeudi 21 Février 2013
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Hollande-Malbrough , Fabius, Le Drian, Canfin, une majorité d’élus ou de dirigeants du PS, d’Europe Ecologie/Les Verts, des partis du Centre et de la Droite relayés par les doctes qui défilent sur les plateaux télés, tout ce beau monde nous prend-t-il pour des idiots ? Qui peut croire que c’est pour sauver la démocratie, venir au secours de maliens martyrisés par des fanatiques et faire respecter les droits de l’homme qu’en ces temps de crise, de restrictions budgétaires pour combler les déficits, un état accepte d’envoyer au combat plus de 3000 hommes, des hélicoptères de combat, des avions « Mirage » à 17 000 € et « Rafale » à 27 000 € l’heure de vol dans une guerre dont on ne sait pas combien de temps elle durera et qui a déjà coûté plus de 50 millions d’euros ?
Tant mieux si les maliens du nord sont libérés du joug de fanatiques islamistes mais il est évident que ce n’est pas le but véritable de l’opération et attention aux bavures de « l’armée » malienne comme aux règlements de compte entre ethnies déjà en cours. Même François Hollande en a souligné le danger. On peut effectivement se faire du souci lorsque l’on sait que les hauts gradés maliens auxquels les Français devront bien un jour ou l’autre céder la place ne sont guère recommandables comme le révèle Le Canard enchaîné du 30 janvier qui cite des rapports accablants dénonçant « l’implication de la hiérarchie militaire malienne dans les trafics en tout genre, y compris avec les groupes armés et terroristes »
Tant mieux si les maliens du nord sont libérés du joug de fanatiques islamistes mais il est évident que ce n’est pas le but véritable de l’opération et attention aux bavures de « l’armée » malienne comme aux règlements de compte entre ethnies déjà en cours. Même François Hollande en a souligné le danger. On peut effectivement se faire du souci lorsque l’on sait que les hauts gradés maliens auxquels les Français devront bien un jour ou l’autre céder la place ne sont guère recommandables comme le révèle Le Canard enchaîné du 30 janvier qui cite des rapports accablants dénonçant « l’implication de la hiérarchie militaire malienne dans les trafics en tout genre, y compris avec les groupes armés et terroristes »
Mardi 5 Février 2013
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Au quotidien
Encadrés par plus de 200 gendarmes, bravant la pluie et le froid, Ils étaient entre 1000 et 1500 à manifester samedi 19 janvier dans les rues de Gannat (03), contre la société Harlan, spécialisée dans l'élevage de chiens et de souris destinés à la vivisection. Les manifestants se sont rassemblés Place de la gare, ont traversé la ville en silence, comme s’il s’agissait d’un enterrement et sont allés sur la route de Clermont-Ferrand jusqu’aux grilles de derrière lesquelles environ 1500 beagles sont élevés pour être livrés aux vivisecteurs.

Cette manifestation était organisée par le collectif « les Chiens des rues » et le collectif contre l'expérimentation et l'exploitation animale(CC2EA). Elle s'inscrit dans la campagne contre Harlan menée par le "No Harlan Groupe" à l'origine de plusieurs actions de protestation en France et en Italie. Des manifestations semblables se sont déroulées en Italie, Grande Bretagne, Slovénie, Croatie… Celle de Gannat a réuni de nombreuses associations et des militants venus d'Italie, de Belgique, de Grande-Bretagne, de Suisse, de Suède et, bien sûr, de France parmi lesquelles on pouvait noter La fondation Brigitte Bardot, la Griffe, L-214, le collectif Pro Anima, l'association Respectons, Animaux en péril, la SPA et bien d’autres.
Tous s’insurgent contre cette barbarie qu’est l’expérimentation animale d’autant que cette expérimentation n’est pas fiable lorsqu’il s’agit de transposer ses résultats à l’homme comme le soutient l’association Pro-anima qui milite en faveur de méthodes alternatives en recherche médicale. Les récentes affaires concernant des médicaments mis sur le marché sur la foi de tests sur les animaux donnent un poids certain à ce point de vue.
Photo : La semaine de l'Allier
Tous s’insurgent contre cette barbarie qu’est l’expérimentation animale d’autant que cette expérimentation n’est pas fiable lorsqu’il s’agit de transposer ses résultats à l’homme comme le soutient l’association Pro-anima qui milite en faveur de méthodes alternatives en recherche médicale. Les récentes affaires concernant des médicaments mis sur le marché sur la foi de tests sur les animaux donnent un poids certain à ce point de vue.
Photo : La semaine de l'Allier
Lundi 4 Février 2013
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Lundi 21 janvier Pascal Canfin, ministre du « développement » était l’invité du 7/9, une émission sur France Inter. Pascal Canfin est membre d’Europe-Ecologie /Les Verts (EE/LV). Il devrait donc être écologiste. Il se dit tel. C’est un ministre dont beaucoup de gens ignorent l’existence. On ne l’entend guère. Cela vaut sans doute mieux car il tient de drôles de propos pour un écolo, mais peut-être pas pour un ministre qui tient à ne pas perdre son portefeuille dans le gouvernement Ayrault.
Un pacifiste qui va en guerre
Tout d’abord on relèvera une perle qui aurait mérité une « noix d’honneur » du Canard : « Ce n'est pas facile pour un écologiste, donc un pacifiste, de soutenir une intervention militaire. » Et il ajoute : « C’est une évolution dans la culture politique des écologistes » Non, pas des écologistes mais des cadres d’EE/LV qui ne sont plus pacifistes et n’ont plus grand-chose d’écologistes.
Tout d’abord on relèvera une perle qui aurait mérité une « noix d’honneur » du Canard : « Ce n'est pas facile pour un écologiste, donc un pacifiste, de soutenir une intervention militaire. » Et il ajoute : « C’est une évolution dans la culture politique des écologistes » Non, pas des écologistes mais des cadres d’EE/LV qui ne sont plus pacifistes et n’ont plus grand-chose d’écologistes.
Vendredi 1 Février 2013
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Au quotidien
Pour ceux qui douteraient de la violence des forces dites de « L’ordre » qui sont engagées à Notre Dame des Landes dans une processus de répression de plus en plus féroce contre les opposants à la construction de l'Ayraultporc, l'aéroport inutile chéri du premier ministre voici, photos à l’appui, le témoignage d’un médecin détaillant les blessures les plus graves qu’elle a dû soigner les 24 et 25 novembre derniers. Tous les moyens semblent bons à Manuel Valls pour soulager son chef de gouvernement du « kyste » que constituent à ses yeux les opposants à cet aéroport imbécile (voir ici) qui se battent sur le terrain. L’homme s’en vante à grands coups de menton bravaches. Il est vrai qu’il emploie la chirurgie lourde. Jugez en plutôt à la lecture de cette lettre envoyée au préfet par un médecin bénévole.
Jeudi 6 Décembre 2012
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Au quotidien
En tout cas, c’est ce que l’on peut redouter à la lecture du discours prononcé par J M Ayrault au VIIème Forum de "Paris-Capitale Economique". Il annonce son soutien à « Paris-Saclay ». Dans la foulée, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a signifié sa volonté de relancer ce projet après une pause de plusieurs mois, lors d'une visite sur le campus de l'université Paris-Sud jeudi 8 novembre. Tout cela au détriment de l’agriculture locale superbement ignorée par l’un et l’autre.

En ce qui concerne le plateau de Saclay, Jean-Marc Ayrault et Geneviève Fioraso vont poursuivre la politique de Sarkozy et de Pécresse sans avoir demandé l’avis de l’association « Sauvons la Recherche » : «C’est donc sans avoir reçu ni entendu nos organisations que le Premier Ministre s’apprête à annoncer sa décision, ce qui est pour le moins contradictoire avec la volonté affirmée par le nouveau gouvernement d’un réel dialogue avant toute prise de décision. Dans le même temps, le gouvernement a fait inscrire au projet de loi de Finances 2013 88.6M€ d’autorisations d’engagements pour le déménagement d’AgroParisTech et de l’INRA sur le plateau de Saclay, ce qui semble d’ores et déjà indiquer une volonté de prolonger les mesures initiées par le gouvernement précédent. Si le nouveau gouvernement décidait ainsi de poursuivre la mise en place de l’Université Paris-Saclay, nous ne saurions l’accepter ! » Le nouveau gouvernement l’a pourtant décidé, une fois de plus sans concertation.
Lundi 26 Novembre 2012
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Quelques notables d’Europe Ecologie – Les Verts ont participé à la manifestation du 17 Novembre contre le projet l’aéroport de Notre Dame des Landes. La direction du Parti n’hésite plus à affirmer son désaccord avec le Gouvernement de Hollande sur ce non-sens écologique. EE/LV Ile de France a mobilisé ses adhérents et sympathisants, affrété des cars pour transporter les manifestants. Et pourtant, EE/LV peine à convaincre de sa détermination. Pour cause…
Pas question de démissionner juste pour une question d’aéroport…
Cette méfiance des opposants à l’aéroport n’est guère surprenante lorsque l’on écoute Jean-Philippe Magnen, porte-parole d’EE/LV et Vice-Président du Conseil régional des Pays de la Loire qui certes se désole de l’attitude du Gouvernement mais affirme en même temps que « On ne va pas mettre en jeu la participation gouvernementale uniquement sur la question d’un aéroport ». Des propos qui n’étonneront pas d’un Vice-Président d’un exécutif régional qui est en faveur de l’aéroport avec un président PS, Jacques Auxiette qui s’en est fait le farouche propagandiste. Un thuriféraire qui n’hésite ni à mentir en affirmant que « Tous les recours (en justice) sont épuisés » ni à dénigrer les opposants au projet, les traitant « activistes professionnels » qui seraient mis en scène « par des gens qui ne connaissent pas ou partiellement le projet ». Les paysans expropriés, grévistes de la faim apprécieront.
Jean-Philippe Magnen comprend très bien l’attitude des ministres EE/LV, Canfin et Duflot agrippés à leur marocain, il ne songe pas non plus à démissionner de son poste. Par contre, il n’a pas saisi ou ne veut pas saisir l’enjeu de cette lutte.
Cette méfiance des opposants à l’aéroport n’est guère surprenante lorsque l’on écoute Jean-Philippe Magnen, porte-parole d’EE/LV et Vice-Président du Conseil régional des Pays de la Loire qui certes se désole de l’attitude du Gouvernement mais affirme en même temps que « On ne va pas mettre en jeu la participation gouvernementale uniquement sur la question d’un aéroport ». Des propos qui n’étonneront pas d’un Vice-Président d’un exécutif régional qui est en faveur de l’aéroport avec un président PS, Jacques Auxiette qui s’en est fait le farouche propagandiste. Un thuriféraire qui n’hésite ni à mentir en affirmant que « Tous les recours (en justice) sont épuisés » ni à dénigrer les opposants au projet, les traitant « activistes professionnels » qui seraient mis en scène « par des gens qui ne connaissent pas ou partiellement le projet ». Les paysans expropriés, grévistes de la faim apprécieront.
Jean-Philippe Magnen comprend très bien l’attitude des ministres EE/LV, Canfin et Duflot agrippés à leur marocain, il ne songe pas non plus à démissionner de son poste. Par contre, il n’a pas saisi ou ne veut pas saisir l’enjeu de cette lutte.
Lundi 26 Novembre 2012
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Pour le Grand Paris Express comme pour tous les projets soumis à étude d’impact, une « autorité environnementale » (Ae) doit donner son avis et le mettre à disposition du maître d’ouvrage et du public. Il ne s'agit pas pour cette Ae de se prononcer sur l'intérêt ou l’opportunité du projet mais de juger de la qualité de l'étude d'impact et de la prise en compte de l’environnement dans le projet.
L'Ae considère que le dossier présenté par la Société du Grand Paris concernant le tronçon Pont de Sèvre / Noisy – Champs ne permet pas de juger de l'impact de ce tronçon, dit T0, sur l'environnement alors que la prise en compte de cet environnement risque d'influer sur l'économie du projet dans des proportions que l'on ne peut estimer faute d'études suffisantes. L'Ae recommande donc que ces études soient complétées et affinées pour que soit présentée lors de l'enquête publique une étude d'impact qui permette au public de se forger un jugement en connaissance de cause. Vu l'ampleur des manques à combler, cette enquête publique risque fort d'être retardée.
Un dossier illisible
Tout d'abord, l'Ae regrette que le volumineux dossier présenté comme étude d'impact soit d'une lecture mal aisée. Elle demande de joindre « un sommaire général exhaustif clair », « d'user moins souvent du renvoi aux atlas cartographiques pour la présentation des cartes nécessaires à la compréhension directe des textes » Enfin elle demande que soit distingué entre ce qui relève de l'étude d'impact du tronçon proprement dit de ce qui concerne l'impact global du Grand Paris.
En d'autres termes, moins diplomatiques, tout était fait pour rendre impossible toute lecture critique du dossier par le public.
Lorsque la Société du Grand Paris ne peut pas remplacer l'information par des grand-messes de communicants dans des réunions dites de concertations, elle rend cette information indigeste et si touffue qu'elle en devient inaccessible. Avec l'argent qui est extorquée aux Franciliens sous la forme d'une nouvelle taxe qui alourdit leurs impôts locaux ( la TLE), la Société du Grand Paris peut se payer des experts dans l'art de prendre les gens pour des c... et des vessies pour des lanternes. C'était sans compter sur l'article R. 122-6 du code de l’environnement qui institue cette Ae composée membres qui ont pris leur tache au sérieux.
Une étude bâclée
Outre ce défaut de forme, l'AE pointe de graves insuffisances dans les études sur l’insertion du projet dans son environnement tant pendant le chantier que lors de l’exploitation future de la ligne.
Tout d'abord, l'Ae regrette que le volumineux dossier présenté comme étude d'impact soit d'une lecture mal aisée. Elle demande de joindre « un sommaire général exhaustif clair », « d'user moins souvent du renvoi aux atlas cartographiques pour la présentation des cartes nécessaires à la compréhension directe des textes » Enfin elle demande que soit distingué entre ce qui relève de l'étude d'impact du tronçon proprement dit de ce qui concerne l'impact global du Grand Paris.
En d'autres termes, moins diplomatiques, tout était fait pour rendre impossible toute lecture critique du dossier par le public.
Lorsque la Société du Grand Paris ne peut pas remplacer l'information par des grand-messes de communicants dans des réunions dites de concertations, elle rend cette information indigeste et si touffue qu'elle en devient inaccessible. Avec l'argent qui est extorquée aux Franciliens sous la forme d'une nouvelle taxe qui alourdit leurs impôts locaux ( la TLE), la Société du Grand Paris peut se payer des experts dans l'art de prendre les gens pour des c... et des vessies pour des lanternes. C'était sans compter sur l'article R. 122-6 du code de l’environnement qui institue cette Ae composée membres qui ont pris leur tache au sérieux.
Une étude bâclée
Outre ce défaut de forme, l'AE pointe de graves insuffisances dans les études sur l’insertion du projet dans son environnement tant pendant le chantier que lors de l’exploitation future de la ligne.
Samedi 27 Octobre 2012
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