Le but de cet article n’est pas d’argumenter en faveur d’une politique familiale dénataliste, seule politique authentiquement écologiste. Le lecteur intéressé par cette question peut se reporter à un article de ce blog « Pas de transition écologique sans transition démographique ». L’objet de l’article qui suit est d’établir un constat : la politique familiale proposée par EELV n’est pas écologiste à la différence de celle défendue par le Mouvement Ecologiste Indépendant mais malheureusement ce parti peine à faire entendre ses propositions de telle sorte que pour les médias et donc l’opinion publique, est écologiste une politique qui soutient des propositions extrêmes sur le plan sociétal sans même s’interroger sur leurs incidences démographiques.
La politique familiale proposée aujourd’hui par EELV n’est pas écologiste !
On ne peut être écologiste sans proposer une politique familiale qui n’ait pas comme principe fondamental et comme étalon : la nécessaire dénatalité ou, dans une démarche de compromis, la stabilisation de la population à son niveau actuel bien que celui-ci soit trop élevé. Or, de cette dénatalité et de l’évaluation du bien-fondé des politiques familiales en fonction de l’objectif de réduction de la population, il n’est même pas question dans la tribune intitulée «Pour une politique familiale écologiste ! » parue sur le HuffingtonPost, reprise sur le site national d’EE/LV et censée exprimer la position actuelle de ce parti.
On ne peut être écologiste sans proposer une politique familiale qui n’ait pas comme principe fondamental et comme étalon : la nécessaire dénatalité ou, dans une démarche de compromis, la stabilisation de la population à son niveau actuel bien que celui-ci soit trop élevé. Or, de cette dénatalité et de l’évaluation du bien-fondé des politiques familiales en fonction de l’objectif de réduction de la population, il n’est même pas question dans la tribune intitulée «Pour une politique familiale écologiste ! » parue sur le HuffingtonPost, reprise sur le site national d’EE/LV et censée exprimer la position actuelle de ce parti.
Vendredi 7 Février 2014
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Au quotidien
On peut espérer que l’aéroport de Notre Dame des Landes ne verra pas le jour grâce à la résistance sur le terrain de la ZAD, grâce aux manifestations, aux pétitions, aux prises de positions de personnalités diverses, grâce à la puissante mobilisation qui s’est étendue à toute la France notamment au travers des comités locaux de soutien qui se sont créés, y compris dans des régions bien éloignées du bocage nantais.
On compare la résistance à Notre Dame des Landes avec la lutte contre l’extension du camp militaire sur le Larzac. Rappelons donc que c’est l’élection de François Mitterrand en 1981 qui a stoppé l’extension du Camp militaire. Il l’avait promis et il a tenu sa promesse. Il a été élu le 10 mai 1981, la décision a été officialisée au Conseil des ministres du 3 Juin. Que ce serait-il passé si Valéry Giscard d’Estaing avait été élu ? S’il est impossible de répondre à cette question, il faut néanmoins retenir que c’est parce que la lutte de terrain avait trouvé un débouché politique que la victoire fut acquise.
Dans le cas de la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes aussi, il faudrait donner à cette lutte une expression et surtout un débouché politique permettant de faire reculer Ayrault et Hollande. Dans le contexte actuel, la seule possibilité serait une menace réelle, crédible d’EELV de faire exploser ses alliances avec le PS tant au niveau régional et local qu’au niveau national. Malheureusement, il ne faut pas y compter et c’est à tout le contraire que l’on a assisté et auquel, il n’est que trop prévisible, l’on assistera demain. De toute façon EELV a avalé tellement de couleuvres depuis que sévit le tandem Hollande/Ayrault qu’il a perdu toute crédibilité. Il ne fait guère peur aux caciques du PS.
Faut-il rappeler que Ronan Dantec, vice-président de Nantes-métropole au côté de Jean Marc Ayrault a été élu au Sénat grâce à un accord avec le PS, accord qui est muet sur le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes ? Un poste de sénateur vaut bien quelques silences d’ailleurs dénoncés par Jean-Marc Ayrault lui-même à l’occasion de la publication en Juin 2012 de la « contre-étude » publiée par les anti-aéroports remettant en cause la pertinence du projet. Jean Marc Ayrault a stigmatisé « l’hypocrisie des élus écologistes » opposés à ce projet : « Ronan Dantec était très silencieux sur son opposition à l’aéroport jusqu’à son élection » et il a ajouté « Quand ils négocient des places sur les listes, ils(les dirigeants d’EELV) n’ont pas d’état d’âme »
Au niveau régional, des élus EELV empêtrés dans leur alliance avec Jacques Auxiette et le PS
Même si l’on est écologiste, voire militant ou élu d’EELV, il n’est pas certain que l’on connaisse ce qui se passe que ce soit au Conseil Régional de la Région des Pays de Loire ou dans les instances EELV de cette région surtout si l’on habite et milite loin de Nantes. C’est pourquoi il n’est peut-être pas inutile d’entrer dans le détail de certains faits qui montrent qu’il n’y a rien à attendre d’EELV en tant que parti dans le combat contre NDDL. Ils révèlent avec une évidence accablante que son opposition en apparence radicale et déterminée contre NDDL n’est que de façade sauf chez un groupe de militants minoritaires.
Au niveau régional, des élus EELV empêtrés dans leur alliance avec Jacques Auxiette et le PS
Même si l’on est écologiste, voire militant ou élu d’EELV, il n’est pas certain que l’on connaisse ce qui se passe que ce soit au Conseil Régional de la Région des Pays de Loire ou dans les instances EELV de cette région surtout si l’on habite et milite loin de Nantes. C’est pourquoi il n’est peut-être pas inutile d’entrer dans le détail de certains faits qui montrent qu’il n’y a rien à attendre d’EELV en tant que parti dans le combat contre NDDL. Ils révèlent avec une évidence accablante que son opposition en apparence radicale et déterminée contre NDDL n’est que de façade sauf chez un groupe de militants minoritaires.
Dimanche 2 Février 2014
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Au quotidien
EE/LV a publié sur son site un communiqué intitulé «EELV propose un plan Marshall pour l’emploi: 1 million d’emplois via la transition écologique» Selon ce communiqué, il s’agirait de tabler sur la « transition écologique » pour sortir de la « crise » et créer des emplois au lieu d’attendre en vain un retour à la croissance qui ne se produira pas. Les emplois de cette transition écologique seraient financés par une «réorientation» des 20 milliards du Crédit d’impôt pour la compétitivité (CICE) et l’emploi. Cette proposition manque de sérieux. C’est de la simple communication comme d’ailleurs le laissait prévoir le terme employé de « plan Marshall »…
Le mettre en évidence était l’objet d’un commentaire que j’ai posté sur ce site. En bref, dans ce commentaire je m’étonne des chiffres avancés que je trouve exagérément optimistes d’autant que le « Livre blanc sur le financement de la transition écologique » considère, au contraire, qu’à court terme la transition écologique entrainera une réduction du nombre d’emplois. Je montre aussi que vouloir financer ce « plan Marshall » en se bornant à utiliser les 20 milliards prévus pour le CICE n’était ni praticable, ni acceptable.
Samedi 11 Janvier 2014
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Au quotidien
Parce qu’il vient de proclamer qu’il faut «éliminer les loups », éliminons José Bové comme tête de liste à l’occasion de la « primaire verte » aux élections européennes.
José Bové estime dans une déclaration au Dauphiné qu’ «ici, (…)il n’y a pas assez de place pour le loup ». C'est lui qui n’a plus sa place parmi les écologistes. Surtout il ne faut pas qu'il les représente lors de la prochaine élection européenne. Faisant cause commune avec ceux parmi les éleveurs et les chasseurs qui veulent réserver les espaces naturels montagnards à leurs usages exclusifs, il maintient contre les faits bien établis par les naturalistes que le loup européen n’est pas une espèce en danger. Il veut une augmentation des autorisations d’abattage en France et plus grave encore il exige une révision urgente de la directive européenne Habitat, qui, avec la Convention de Berne, protège le loup en Europe. Il a déclaré au Dauphiné : « Je lance un appel solennel aux ministres de l’Écologie et de l’Agriculture, Philippe Martin et Stéphane Le Foll, pour qu’ils entament au plus vite des discussions en ce sens avec la Commission européenne. »
Après le loup, ce sera le tour de l’ours, puis du lynx puis de l’aigle, puis …
Que José Bové retourne s’occuper de ses terres et de ses moutons. Tous les vrais écologistes doivent se mobiliser pour empêcher cet individu de nuire. C’est possible grâce à la « primaire verte européenne ».
Il faut être nombreux à voter à la « primaire verte européenne » pour un autre candidat que Bové
Nul besoin d’être membre d’un parti « Vert », tout citoyen de l’Union européenne âgé de 16 ans au moins (et heureux possesseur d’un téléphone portable) qui soutient les valeurs des écologistes peut participer à la primaire organisée par le Parti Vert Européen pour désigner qui représentera les Verts dans la campagne électorale à travers toute l’Europe. Il s’agit d’élire un binôme de porte-parole «têtes de liste», qui fera le tour des vingt-huit pays pour y porter le message de la campagne commune aux trente partis écologistes membre du Parti Vert Européen. Tous les défenseurs du loup, de la faune sauvage et de la nature doivent se mobiliser et voter à cette primaire pour un autre candidat que Bové. Le vote est électronique. À condition d’avoir un mail et un portable, il est très facile de voter en quelques clics. Mais attention le vote se termine le 28 janvier ! Pour voter se rendre sur le site greenprimary (ici)
José Bové ne doit pas être tête de liste de la Région Sud-Ouest !
En France même, José Bové a été désigné tête de liste de la Région Sud-Ouest par le Conseil Fédéral contre l’avis des adhérents qui avaient voté pour Catherine Grèze, députée européenne sortante plus proche des militants de terrain. C'est aux adhérents d'EE/LV d'agir pour que les instances dirigeantes de leur parti reviennent sur cette désignation. Elles ne peuvent accepter comme tête de liste d’une région, un individu qui prend des positions contraires à celle du parti qu’il est censé représenter. Certes l’écologie, ce n’est pas seulement la protection de la nature mais celle-ci est un des fondamentaux de l’écologie depuis toujours. Quel écologiste voudrait voter pour une liste conduite quelqu’un qui ne respecte pas cette nature et ne veut lui accorder aucune place, quelle que soit la justesse des autres combats qu’il ait pu mener ? Après tout, il n’est pas le seul « faucheur volontaire », pourfendeur de la malbouffe et au Parlement européen d’autres députés ont fait un aussi bon travail que lui. Catherine Grèze n’a pas démérité et il serait regrettable qu’elle ne soit pas élue à cause du véritable épouvantail à écolos qu’est Bové, le premier de sa liste !
Après le loup, ce sera le tour de l’ours, puis du lynx puis de l’aigle, puis …
Que José Bové retourne s’occuper de ses terres et de ses moutons. Tous les vrais écologistes doivent se mobiliser pour empêcher cet individu de nuire. C’est possible grâce à la « primaire verte européenne ».
Il faut être nombreux à voter à la « primaire verte européenne » pour un autre candidat que Bové
Nul besoin d’être membre d’un parti « Vert », tout citoyen de l’Union européenne âgé de 16 ans au moins (et heureux possesseur d’un téléphone portable) qui soutient les valeurs des écologistes peut participer à la primaire organisée par le Parti Vert Européen pour désigner qui représentera les Verts dans la campagne électorale à travers toute l’Europe. Il s’agit d’élire un binôme de porte-parole «têtes de liste», qui fera le tour des vingt-huit pays pour y porter le message de la campagne commune aux trente partis écologistes membre du Parti Vert Européen. Tous les défenseurs du loup, de la faune sauvage et de la nature doivent se mobiliser et voter à cette primaire pour un autre candidat que Bové. Le vote est électronique. À condition d’avoir un mail et un portable, il est très facile de voter en quelques clics. Mais attention le vote se termine le 28 janvier ! Pour voter se rendre sur le site greenprimary (ici)
José Bové ne doit pas être tête de liste de la Région Sud-Ouest !
En France même, José Bové a été désigné tête de liste de la Région Sud-Ouest par le Conseil Fédéral contre l’avis des adhérents qui avaient voté pour Catherine Grèze, députée européenne sortante plus proche des militants de terrain. C'est aux adhérents d'EE/LV d'agir pour que les instances dirigeantes de leur parti reviennent sur cette désignation. Elles ne peuvent accepter comme tête de liste d’une région, un individu qui prend des positions contraires à celle du parti qu’il est censé représenter. Certes l’écologie, ce n’est pas seulement la protection de la nature mais celle-ci est un des fondamentaux de l’écologie depuis toujours. Quel écologiste voudrait voter pour une liste conduite quelqu’un qui ne respecte pas cette nature et ne veut lui accorder aucune place, quelle que soit la justesse des autres combats qu’il ait pu mener ? Après tout, il n’est pas le seul « faucheur volontaire », pourfendeur de la malbouffe et au Parlement européen d’autres députés ont fait un aussi bon travail que lui. Catherine Grèze n’a pas démérité et il serait regrettable qu’elle ne soit pas élue à cause du véritable épouvantail à écolos qu’est Bové, le premier de sa liste !
Mercredi 8 Janvier 2014
Le Livre blanc sur le financement de la transition écologique (LB) met en évidence l’impact négatif sur la croissance et l’emploi que peut avoir à court terme un engagement dans « la transition écologique » contredisant ou à tout le moins relativisant les thèses de ceux qui voulaient voir dans un cet engagement le meilleur moyen de sortir de la crise dans laquelle il semblerait que la France, sinon l’Europe, est engluée.
Le Ministère de l’environnement et celui des finances ont chargé les technocrates du Commissariat Général du Développement Durable (CGDD) et ceux de la Direction Générale du Trésor (DGT) de trouver des solutions pour financer « la transition écologique » Le résultat de ce travail est couché sur les 38 pages du Livre blanc sur le financement de la transition écologique (LB). Telle que la conçoivent ces technocrates, et au regard des mesures proposées, on peut dire qu’il s’agit pour l’essentiel d’une transition qui serait gouvernée up to bottom dans une économie libérale mondialisée qui n’est guère congruente avec elle. Le but de cet article n’est pas d’analyser cet ouvrage dans sa totalité ni de discuter les financements proposés mais d’examiner les thèses développées sur l’impact de la transition écologique sur la croissance et l’emploi.
La transition écologique selon le Livre Blanc
Les auteurs définissent la transition écologique comme « la nécessité pour nos économies de rendre leur évolution compatible avec les ressources finies de la planète et le maintien des régulations naturelles indispensables à la vie telles que le climat ou le fonctionnement des écosystèmes. Elle recouvre tout processus de transformation de l’économie visant à maintenir ces ressources et régulations en-deçà de seuils critiques pour la viabilité de nos sociétés. » C’est donc tenter d’adapter l’économie aux ressources naturelles limitées d’un monde fini, faire qu’elle puisse s’insérer dans les régulations naturelles sans perturbations irréversibles. Les auteurs précisent que cette transition écologique « suppose donc non seulement un découplage entre la croissance économique et les prélèvements, en quantité et qualité, sur le capital naturel (habitats, ressources et régulations physiques, chimiques et biologiques), mais également l’adaptation du rythme de leurs utilisations à notre capacité à entretenir ces régulations et renouveler ces ressources » (p.3). On sait combien ce découplage entre les exigences de la croissance et celle de la préservation des richesses et régulations naturelles est illusoire. C’est l’illusion qui est à la racine de la conception canonique du développement durable, illusion que reconnaissent aujourd’hui beaucoup de ceux qui furent les chantres de cette notion comme Dominique Bourg, pour ne citer que l’un des plus influents d’entre eux. La sacro-sainte « croissance » ne sera pas remise, au moins explicitement, en cause dans ce livre blanc. Mais la croissance est-elle compatible avec la transition écologique ?
La transition écologique selon le Livre Blanc
Les auteurs définissent la transition écologique comme « la nécessité pour nos économies de rendre leur évolution compatible avec les ressources finies de la planète et le maintien des régulations naturelles indispensables à la vie telles que le climat ou le fonctionnement des écosystèmes. Elle recouvre tout processus de transformation de l’économie visant à maintenir ces ressources et régulations en-deçà de seuils critiques pour la viabilité de nos sociétés. » C’est donc tenter d’adapter l’économie aux ressources naturelles limitées d’un monde fini, faire qu’elle puisse s’insérer dans les régulations naturelles sans perturbations irréversibles. Les auteurs précisent que cette transition écologique « suppose donc non seulement un découplage entre la croissance économique et les prélèvements, en quantité et qualité, sur le capital naturel (habitats, ressources et régulations physiques, chimiques et biologiques), mais également l’adaptation du rythme de leurs utilisations à notre capacité à entretenir ces régulations et renouveler ces ressources » (p.3). On sait combien ce découplage entre les exigences de la croissance et celle de la préservation des richesses et régulations naturelles est illusoire. C’est l’illusion qui est à la racine de la conception canonique du développement durable, illusion que reconnaissent aujourd’hui beaucoup de ceux qui furent les chantres de cette notion comme Dominique Bourg, pour ne citer que l’un des plus influents d’entre eux. La sacro-sainte « croissance » ne sera pas remise, au moins explicitement, en cause dans ce livre blanc. Mais la croissance est-elle compatible avec la transition écologique ?
Lundi 30 Décembre 2013
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Au quotidien
Le 19 décembre 2013, l’Assemblée nationale a adopté définitivement le Projet de loi de finances 2014 dans laquelle est incluse la Contribution Climat-Énergie (CCE), dernier avatar de la taxe carbone. Les articles concernant cette taxe viennent d’être validés par le Conseil constitutionnel. Ce ne sont pas des bonnes nouvelles car malgré les apparences, malgré quelques cocoricos de victoire un peu rapide de députés écologistes, telle qu’elle a été votée dans la loi de finance 2014, cette CCE n’a rien d’écologique.
Résumé : La CCE favorise l’énergie électrique et à terme le chauffage domestique électrique par rapport au chauffage au gaz qui a déjà augmenté de 80 % entre 2005 et 2013. Or, cette électricité est à plus de 82% d’origine nucléaire en France. De façon plus générale, en ne considérant que les émissions de CO2 censées dérégler le climat, cette taxe assure la position de l’électronucléaire en France et conforte ceux qui comme EDF, le CEA ou AREVA en font la composante essentielle du mix énergétique français pour parvenir à diviser par quatre les émissions de GES d’ici 2050 (Facteur4). Elle dispense aussi les « renouvelables » et notamment les industries éoliennes de toute contribution alors que ces dernières ne sont pas non plus sans causer de graves nuisances. Une contribution énergie écologiquement adéquate ne devrait pas se réduire à une taxe carbone mais faire contribuer chaque produit énergétique en fonction des nuisances qu’il occasionne, ce qui permettrait pour chaque usage, la sélection écologiquement la meilleure. Le produit de cette contribution devrait servir intégralement à aider les « ménages » à s’adapter à la transition énergétique. Ce n’est pas du tout une contribution de cette sorte qui a été votée dans la Loi des Finances 2014.
Dimanche 29 Décembre 2013
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Au quotidien
En suspendant sine die l’écotaxe, le gouvernement a reculé devant les lobbies routiers et la FNSEA mais n’a par contre aucun état d’âme à continuer à faire payer aux contribuables l’entretien des routes abimées par les poids lourds quitte à augmenter encore leurs impôts ou à les taxer d’avantage. « Le Collectif Pays Basque pour une pollutaxe » s’est constitué pour dénoncer cette reculade et militer pour une pollutaxe au nom du principe « pollueur = payeur » et de la justice fiscale. Le collectif a organisé sa première manifestation le vendredi 13 décembre à Biarritz. Espérons que d’autres collectifs se créeront dans les autres régions de France.
Ce Collectif "Pays Basque pour la Pollutaxe" a été créé le lundi 2 décembre à la Bourse du Travail de Bayonne. Trente représentants de diverses associations, organisations et syndicats locaux ont décidé d’organiser dans le plus bref délai des actions et mobilisations pour demander l’application de la Pollutaxe, corrigée des principaux défauts qui la caractérisent actuellement notamment l’exonération du transport sur autoroutes payantes, l’abattement de 30 % pour l’Aquitaine ou le partenariat public privé avec Ecomouv et le contrat léonin qui lie l’État à cette société. A cette occasion un appel a été lancé aux autres territoires et régions pour en faire de même.
Le 13 décembre, des militants du collectif ont suspendu une grande banderole « + de trains ! – de camions ! Pollutaxe maintenant ! » sur un pont surplombant l’autoroute A63, juste après le péage de Biarritz tandis que d’autres distribuaient un tract aux automobilistes passant au péage. Les manifestants étaient équipés de drapeaux basques et de masques blancs anti-pollution, symbole de leur mouvement.
Le collectif dénonçait dans ce tract le renoncement du gouvernement aux « recettes de l’écotaxe payées par les entreprises routières au moment même où il va augmenter la TVA des transports publics à 10 % (contre 5,5 % en 2011). » Pour Txetx Etcheverry, porte-parole des manifestants, il s’agit là « d’une double peine pour les secteurs les plus pauvres de la population, qui se déplacent en transports collectifs, et qui devront en outre continuer à payer avec leurs impôts l’entretien des routes abimées par les poids lourds ».
Le 13 décembre, des militants du collectif ont suspendu une grande banderole « + de trains ! – de camions ! Pollutaxe maintenant ! » sur un pont surplombant l’autoroute A63, juste après le péage de Biarritz tandis que d’autres distribuaient un tract aux automobilistes passant au péage. Les manifestants étaient équipés de drapeaux basques et de masques blancs anti-pollution, symbole de leur mouvement.
Le collectif dénonçait dans ce tract le renoncement du gouvernement aux « recettes de l’écotaxe payées par les entreprises routières au moment même où il va augmenter la TVA des transports publics à 10 % (contre 5,5 % en 2011). » Pour Txetx Etcheverry, porte-parole des manifestants, il s’agit là « d’une double peine pour les secteurs les plus pauvres de la population, qui se déplacent en transports collectifs, et qui devront en outre continuer à payer avec leurs impôts l’entretien des routes abimées par les poids lourds ».
Samedi 14 Décembre 2013
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Le «cluster» Paris-Saclay est un argument de poids pour des opérations immobilières juteuses au détriment d’une agriculture pourtant dynamique. C’est le paradis de la spéculation immobilière avec la bénédiction de Dieu Pépère, de son premier ministre, de sa ministre pseudo-écolo Duflot et du Conseil Général à majorité PS de l’Essonne.
Dans les pages « immobilier » des journaux, on présente sans pudeur le Grand Paris comme des « opportunités » pour réaliser de bonnes opérations immobilières. L’Express du 31/10/2013 titre ainsi : « Grand Paris : ces zones à fort potentiel pour les investisseurs en immobilier », c’est-à-dire pour les spéculateurs. Parmi ces zones, il y a le Plateau Saclay où ils pourront se faire du fric.
Pour l’instant, ce n’est que la campagne, pas tellement bien desservie en transports en commun, mais il ne faut pas s’y fier. Il y a du «potentiel» : « Une vraie ville se profile sur le plateau de Saclay. » Et l’article de détailler : « En attendant la mise en service prévue pour 2023 des 3 stations du Grand Paris Express (Palaiseau, Orsay-Gif et CEA Saint-Aubin), une desserte par bus à haut niveau de service (BHNS), avec forte fréquence, y compris en soirée et le week-end, une voie réservée... accompagnera les premières années de développement du plateau. Dès 2014, va être créé le campus Paris Saclay, qui regroupera d'ici 10 ans 60 000 étudiants et 10 500 enseignants et chercheurs. Centrale, l'ENS Cachan, l'Institut Mines-Télécom… vont rejoindre ce futur centre scientifique de rayonnement mondial, là où Supélec, Polytechnique et l'Université Paris Sud sont restés isolés durant des décennies. »
Le journaliste qui a écrit cet article n’est sans doute jamais venu tâter le vent sur le Plateau, sinon, il n’aurait pas écrit : « Danone, Thalès, Kraft Foods, Horiba ont également implanté leur pôle R&D dans cet écrin boisé. » Et non, ils ne se sont pas installés dans les bois mais au milieu des champs, sur des champs qui étaient cultivés, de la bonne terre francilienne enfouie sous le béton et le goudron… D’ailleurs, si ces bâtiments s’étaient implantés dans un « écrin boisé », l’écrin aurait été massacré ! Le Plateau, ce sont des rigoles, des haies, des bosquets, du maraîchage, des champs, un élevage de poules bio et même des vaches … La campagne, en somme, aux portes de l’agglomération parisienne… Pour son malheur ! La campagne certes, mais pas la forêt contrairement à ce qu’écrit le journaliste de service.
De toute façon, ce journaliste, de la campagne, il doit se foutre éperdument ! Sa référence absolue, l’assurance de placements immobiliers juteux sur le Plateau de Saclay, c’est la Silicon Valley ; ce délire mégalo porté par Sarko et sa clique, repris par Hollande et la sienne : Ayrault et hélas aussi Duflot, la ministre « écolo » à la muselière qui est ici la ministre de l’inégalité des territoires …
Pour l’instant, ce n’est que la campagne, pas tellement bien desservie en transports en commun, mais il ne faut pas s’y fier. Il y a du «potentiel» : « Une vraie ville se profile sur le plateau de Saclay. » Et l’article de détailler : « En attendant la mise en service prévue pour 2023 des 3 stations du Grand Paris Express (Palaiseau, Orsay-Gif et CEA Saint-Aubin), une desserte par bus à haut niveau de service (BHNS), avec forte fréquence, y compris en soirée et le week-end, une voie réservée... accompagnera les premières années de développement du plateau. Dès 2014, va être créé le campus Paris Saclay, qui regroupera d'ici 10 ans 60 000 étudiants et 10 500 enseignants et chercheurs. Centrale, l'ENS Cachan, l'Institut Mines-Télécom… vont rejoindre ce futur centre scientifique de rayonnement mondial, là où Supélec, Polytechnique et l'Université Paris Sud sont restés isolés durant des décennies. »
Le journaliste qui a écrit cet article n’est sans doute jamais venu tâter le vent sur le Plateau, sinon, il n’aurait pas écrit : « Danone, Thalès, Kraft Foods, Horiba ont également implanté leur pôle R&D dans cet écrin boisé. » Et non, ils ne se sont pas installés dans les bois mais au milieu des champs, sur des champs qui étaient cultivés, de la bonne terre francilienne enfouie sous le béton et le goudron… D’ailleurs, si ces bâtiments s’étaient implantés dans un « écrin boisé », l’écrin aurait été massacré ! Le Plateau, ce sont des rigoles, des haies, des bosquets, du maraîchage, des champs, un élevage de poules bio et même des vaches … La campagne, en somme, aux portes de l’agglomération parisienne… Pour son malheur ! La campagne certes, mais pas la forêt contrairement à ce qu’écrit le journaliste de service.
De toute façon, ce journaliste, de la campagne, il doit se foutre éperdument ! Sa référence absolue, l’assurance de placements immobiliers juteux sur le Plateau de Saclay, c’est la Silicon Valley ; ce délire mégalo porté par Sarko et sa clique, repris par Hollande et la sienne : Ayrault et hélas aussi Duflot, la ministre « écolo » à la muselière qui est ici la ministre de l’inégalité des territoires …
Jeudi 5 Décembre 2013
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« Cela est triste à dire mais le meilleur allié pour aboutir à des résultats et à un accord contraignant lors la conférence sur le climat (qui aura lieu à Paris) en 2015, ce sont les événements climatiques qui vont se succéder d'ici là », a confié mardi Nicolas Hulot, l'Envoyé spécial du Président de la République française pour la protection de la Planète, à l'occasion de son passage à Bruxelles (source Agence Belga). En embrigadant les aléas météorologiques extrêmes dans sa croisade « contre le réchauffement climatique » et en jouant les prophètes du malheur, Monsieur Hulot se trompe-t-il ou nous trompe-t-il ?
Comme tous les réchauffistes catastrophiques de bonne ou de mauvaise foi, Nicolas Hulot établit un lien de quasi-causalité entre les événements météorologiques extrêmes et le réchauffement de la planète. Et pourtant…
Cela est triste (ou peut-être heureux !) à dire mais la plupart de ces événements ne sont pas ou peu liés à ce réchauffement, que son origine soit anthropique ou naturelle ! D’ailleurs, ce ne sont pas ces évènements en eux-mêmes qui peuvent convaincre les gens mais l’hystérie politico-médiatique qui accompagne leur récupération par des professionnels du catastrophisme climatique comme Réseau Action Climat, par des hélicolos médiatiques comme Yann Arthus Bertrand et Nicolas Hulot lui-même, des nucléocrates propagandistes d’une énergie « décarbonée » ou bien encore – hélas ! – des partis écologistes tels qu’EE/LV ou CAP 21.
C’est un climatologue réputé, l’un des créateurs du GIEC, le suédois Lennart Bengtsson qui regrette que « depuis trop longtemps on a permis que les événements météorologiques extrêmes aléatoires structurent le débat sur le climat » Peut-être ! Mais il faut persuader les décideurs politiques et leurs opinions publiques. Il faut faire accepter aux gens des taxes comme la taxe carbone ou son dernier avatar la « contribution climat-énergie », les convaincre de courir les risques d’un développement du nucléaire qui met en danger toute vie sur de larges régions de la planète, voire sur la planète entière ; un danger bien pire qu’un emballement catastrophique du climat aussi hypothétique que lointain. Et tant pis si c’est en donnant de mauvaises raisons !
Dans le dernier rapport du GIEC de 2013, au chapitre 2 où il est traité des événements extrêmes on peut lire : « Il y a peu de preuves de l’existence de changements dans les événements climatiques extrêmes qui soient associés avec d’autres variables climatiques depuis la moitié du 20ème siècle (There is limited evidence of changes in extremes associated with other climate variables since the mid-20th century)», donc avec les variations de température. Le rapport passe en revue ces événements extrêmes. Mais qui parmi tous nos réchaufffistes médiatiques, nos gourous écologico-cathodiques prendra le temps et la peine de lire au moins le rapport du GIEC ou des compilations de ce rapport dignes de foi? ? Apparemment pas « L'Envoyé spécial du Président de la République française pour la protection de la Planète », Monsieur Hulot. Ou bien ce dernier se moque de nous !
Cela est triste (ou peut-être heureux !) à dire mais la plupart de ces événements ne sont pas ou peu liés à ce réchauffement, que son origine soit anthropique ou naturelle ! D’ailleurs, ce ne sont pas ces évènements en eux-mêmes qui peuvent convaincre les gens mais l’hystérie politico-médiatique qui accompagne leur récupération par des professionnels du catastrophisme climatique comme Réseau Action Climat, par des hélicolos médiatiques comme Yann Arthus Bertrand et Nicolas Hulot lui-même, des nucléocrates propagandistes d’une énergie « décarbonée » ou bien encore – hélas ! – des partis écologistes tels qu’EE/LV ou CAP 21.
C’est un climatologue réputé, l’un des créateurs du GIEC, le suédois Lennart Bengtsson qui regrette que « depuis trop longtemps on a permis que les événements météorologiques extrêmes aléatoires structurent le débat sur le climat » Peut-être ! Mais il faut persuader les décideurs politiques et leurs opinions publiques. Il faut faire accepter aux gens des taxes comme la taxe carbone ou son dernier avatar la « contribution climat-énergie », les convaincre de courir les risques d’un développement du nucléaire qui met en danger toute vie sur de larges régions de la planète, voire sur la planète entière ; un danger bien pire qu’un emballement catastrophique du climat aussi hypothétique que lointain. Et tant pis si c’est en donnant de mauvaises raisons !
Dans le dernier rapport du GIEC de 2013, au chapitre 2 où il est traité des événements extrêmes on peut lire : « Il y a peu de preuves de l’existence de changements dans les événements climatiques extrêmes qui soient associés avec d’autres variables climatiques depuis la moitié du 20ème siècle (There is limited evidence of changes in extremes associated with other climate variables since the mid-20th century)», donc avec les variations de température. Le rapport passe en revue ces événements extrêmes. Mais qui parmi tous nos réchaufffistes médiatiques, nos gourous écologico-cathodiques prendra le temps et la peine de lire au moins le rapport du GIEC ou des compilations de ce rapport dignes de foi? ? Apparemment pas « L'Envoyé spécial du Président de la République française pour la protection de la Planète », Monsieur Hulot. Ou bien ce dernier se moque de nous !
Jeudi 28 Novembre 2013
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© 2010 Jean-François Dumas
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