La Commission Européenne a engagé une «procédure d’infraction» contre la France pour «manquement à ses obligations de protection de l’ours brun des Pyrénées» contenues dans la directive «Habitats».


Défaut de protection de l’Ours des Pyrénées : l’Europe met en garde la France.
Le gouvernement précédent (de droite) avait renoncé à élaborer et mettre en œuvre une politique de protection et de restauration de l’ours brun dans le massif pyrénéen pour complaire aux chasseurs et à certains éleveurs. Le nouveau (rose, rehaussé du vert de quelques écolos alibi) ne semblait guère pressé de redresser la barre. Là encore, on avait l’impression qu’il se contenterait de chausser les pantoufles du mort avec la bénédiction de certains de ses élus locaux sensibles aux lobbies des chasseurs et éleveurs. Avec la décision de la Commission européenne, les choses vont – peut-être – changer.

Mieux vaut tard que jamais

En engageant cette procédure d’infraction, la Commission européenne vient de donner raison au collectif d’associations Cap Ours qui avait porté plainte, il y a deux ans, devant la Commission européenne pour défaut de protection de l’ours brun des Pyrénées. Mieux vaut tard que jamais !
Dans son communiqué du 12 décembre la coordination précise que « l’Europe reproche à la France le manque de protection de l’espèce et son état de conservation défavorable, car le noyau occidental, qui représente près de la moitié de l’aire de répartition, est voué à une disparition inéluctable sans renforcement » ce qui a valu à la France de recevoir «une lettre de mise en demeure, première étape du contentieux qui conduira si rien n’est fait à la saisine de la cours de justice.»
À l’époque, constatant que le plan de restauration et de conservation de l’ours (2006- 2009) arrivait à échéance et qu'il était sans suite, Cap Ours avait porté plainte. Si «les cinq individus réintroduits en Pyrénées centrales offraient une bouffée d’oxygène aux quelques plantigrades installés dans ce secteur des Pyrénées, mais rien n'était entrepris pour éviter la disparition définitive des derniers ours du noyau occidental. »
Mardi 25 Décembre 2012 Commentaires (1)
Pour ceux qui douteraient de la violence des forces dites de « L’ordre » qui sont engagées à Notre Dame des Landes dans une processus de répression de plus en plus féroce contre les opposants à la construction de l'Ayraultporc, l'aéroport inutile chéri du premier ministre voici, photos à l’appui, le témoignage d’un médecin détaillant les blessures les plus graves qu’elle a dû soigner les 24 et 25 novembre derniers. Tous les moyens semblent bons à Manuel Valls pour soulager son chef de gouvernement du « kyste » que constituent à ses yeux les opposants à cet aéroport imbécile (voir ici) qui se battent sur le terrain. L’homme s’en vante à grands coups de menton bravaches. Il est vrai qu’il emploie la chirurgie lourde. Jugez en plutôt à la lecture de cette lettre envoyée au préfet par un médecin bénévole.
Jeudi 6 Décembre 2012 Commentaires (0)

En tout cas, c’est ce que l’on peut redouter à la lecture du discours prononcé par J M Ayrault au VIIème Forum de "Paris-Capitale Economique". Il annonce son soutien à « Paris-Saclay ». Dans la foulée, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a signifié sa volonté de relancer ce projet après une pause de plusieurs mois, lors d'une visite sur le campus de l'université Paris-Sud jeudi 8 novembre. Tout cela au détriment de l’agriculture locale superbement ignorée par l’un et l’autre.


Après Notre Dame des Landes, voici  Paris-Saclay.
En ce qui concerne le plateau de Saclay, Jean-Marc Ayrault et Geneviève Fioraso vont poursuivre la politique de Sarkozy et de Pécresse sans avoir demandé l’avis de l’association « Sauvons la Recherche » : «C’est donc sans avoir reçu ni entendu nos organisations que le Premier Ministre s’apprête à annoncer sa décision, ce qui est pour le moins contradictoire avec la volonté affirmée par le nouveau gouvernement d’un réel dialogue avant toute prise de décision. Dans le même temps, le gouvernement a fait inscrire au projet de loi de Finances 2013 88.6M€ d’autorisations d’engagements pour le déménagement d’AgroParisTech et de l’INRA sur le plateau de Saclay, ce qui semble d’ores et déjà indiquer une volonté de prolonger les mesures initiées par le gouvernement précédent. Si le nouveau gouvernement décidait ainsi de poursuivre la mise en place de l’Université Paris-Saclay, nous ne saurions l’accepter ! » Le nouveau gouvernement l’a pourtant décidé, une fois de plus sans concertation.
Lundi 26 Novembre 2012 Commentaires (0)

Quelques notables d’Europe Ecologie – Les Verts ont participé à la manifestation du 17 Novembre contre le projet l’aéroport de Notre Dame des Landes. La direction du Parti n’hésite plus à affirmer son désaccord avec le Gouvernement de Hollande sur ce non-sens écologique. EE/LV Ile de France a mobilisé ses adhérents et sympathisants, affrété des cars pour transporter les manifestants. Et pourtant, EE/LV peine à convaincre de sa détermination. Pour cause…


Pas question de démissionner juste pour une question d’aéroport…

Cette méfiance des opposants à l’aéroport n’est guère surprenante lorsque l’on écoute Jean-Philippe Magnen, porte-parole d’EE/LV et Vice-Président du Conseil régional des Pays de la Loire qui certes se désole de l’attitude du Gouvernement mais affirme en même temps que « On ne va pas mettre en jeu la participation gouvernementale uniquement sur la question d’un aéroport ». Des propos qui n’étonneront pas d’un Vice-Président d’un exécutif régional qui est en faveur de l’aéroport avec un président PS, Jacques Auxiette qui s’en est fait le farouche propagandiste. Un thuriféraire qui n’hésite ni à mentir en affirmant que « Tous les recours (en justice) sont épuisés » ni à dénigrer les opposants au projet, les traitant « activistes professionnels » qui seraient mis en scène « par des gens qui ne connaissent pas ou partiellement le projet ». Les paysans expropriés, grévistes de la faim apprécieront.
Jean-Philippe Magnen comprend très bien l’attitude des ministres EE/LV, Canfin et Duflot agrippés à leur marocain, il ne songe pas non plus à démissionner de son poste. Par contre, il n’a pas saisi ou ne veut pas saisir l’enjeu de cette lutte.
Lundi 26 Novembre 2012 Commentaires (0)

Les vrais écolos dès qu'ils le peuvent manifestent contre le projet d'aéroport de Notre dame des Landes, sur place ou ailleurs, devant l'assemblée nationale, par exemple. Mais les ministres EE/LV se taisent et sont complices. Le grand écart?


Notre dame des Landes : Manifestez si vous le pouvez .....
Samedi 24 Novembre 2012 Commentaires (2)
Il s'agit d'envoyer une lettre à François Hollande pour lui faire connaître votre opposition à l'aéroport. En voici le texte :

Monsieur le Président de la République

Que voulez-vous que les générations futures retiennent de votre premier mandat ?
Que vous aurez imposé un projet anachronique sur le plan de la lutte contre l'effet de serre ou de la démocratie participative, pharaonique sur le plan des dépenses publiques en crise, anti écologique sur le plan de la biodiversité et de la préservation des zones humides, aberrant sur le plan technique et économique ?
Ou au contraire que vous aurez suivi la voie de la sagesse et du bon sens en rendant les terres de Notre Dame aux Landes ?

En ce qui nous concerne nous avons choisi de faire de ce dossier au besoin le Larzac ou le Plogoff de vos prédécesseurs.

En vous en remerciant par avance, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre très haute considération


Pour les modalités de l'envoi et pour avoir une revue de presse sur le thème , cliquer ici
Lundi 12 Novembre 2012 Commentaires (0)

Pour le Grand Paris Express comme pour tous les projets soumis à étude d’impact, une « autorité environnementale » (Ae) doit donner son avis et le mettre à disposition du maître d’ouvrage et du public. Il ne s'agit pas pour cette Ae de se prononcer sur l'intérêt ou l’opportunité du projet mais de juger de la qualité de l'étude d'impact et de la prise en compte de l’environnement dans le projet.
L'Ae considère que le dossier présenté par la Société du Grand Paris concernant le tronçon Pont de Sèvre / Noisy – Champs ne permet pas de juger de l'impact de ce tronçon, dit T0, sur l'environnement alors que la prise en compte de cet environnement risque d'influer sur l'économie du projet dans des proportions que l'on ne peut estimer faute d'études suffisantes. L'Ae recommande donc que ces études soient complétées et affinées pour que soit présentée lors de l'enquête publique une étude d'impact qui permette au public de se forger un jugement en connaissance de cause. Vu l'ampleur des manques à combler, cette enquête publique risque fort d'être retardée.


Un dossier illisible
Tout d'abord, l'Ae regrette que le volumineux dossier présenté comme étude d'impact soit d'une lecture mal aisée. Elle demande de joindre « un sommaire général exhaustif clair », « d'user moins souvent du renvoi aux atlas cartographiques pour la présentation des cartes nécessaires à la compréhension directe des textes » Enfin elle demande que soit distingué entre ce qui relève de l'étude d'impact du tronçon proprement dit de ce qui concerne l'impact global du Grand Paris.
En d'autres termes, moins diplomatiques, tout était fait pour rendre impossible toute lecture critique du dossier par le public.
Lorsque la Société du Grand Paris ne peut pas remplacer l'information par des grand-messes de communicants dans des réunions dites de concertations, elle rend cette information indigeste et si touffue qu'elle en devient inaccessible. Avec l'argent qui est extorquée aux Franciliens sous la forme d'une nouvelle taxe qui alourdit leurs impôts locaux ( la TLE), la Société du Grand Paris peut se payer des experts dans l'art de prendre les gens pour des c... et des vessies pour des lanternes. C'était sans compter sur l'article R. 122-6 du code de l’environnement qui institue cette Ae composée membres qui ont pris leur tache au sérieux.

Une étude bâclée
Outre ce défaut de forme, l'AE pointe de graves insuffisances dans les études sur l’insertion du projet dans son environnement tant pendant le chantier que lors de l’exploitation future de la ligne.
Samedi 27 Octobre 2012 Commentaires (0)

SAMEDI 20 OCTOBRE 2012 à 12h À L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Appel de l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes), des militants-tes libertaires, EELV, citoyens vigilants, …


En 2010, déjà et aujourd'hui de nouveau à Notre-Dame-des-Landes
En 2010, déjà et aujourd'hui de nouveau à Notre-Dame-des-Landes
Suite à l'expulsion indigne et brutale en cours à Notre-Dame-des-Landes, nous appelons à manifester notre soutien aux expulséEs de la Zone à défendre et à continuer de résister au projet d'aéroport, samedi 20 octobre 2012 à 12 h, à un pique-nique festif et militant place Édouard-Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée nationale.

Les moyens disproportionnés employés pour déloger les habitant(e)s et leurs soutiens ne masquent plus les intentions du gouvernement et de Vinci. Il s'agit (...) d'imposer un Grand Projet inutile, véritable gouffre financier.
Pour rappel, il vise
  • à raser 2 000 hectares de bocage, démembrer 40 000 hectares aux environs de Nantes et Rennes et donc y détruire la biodiversité,
  • à construire un aéroport sur un terrain argileux et très fertile avec les affaissements qui en découleront alors qu'un aéroport volontairement sous-exploité existe déjà,
  • à construire un barreau routier titanesque avec tout autour d'énormes zones commerciales et industrielles.

UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE EST EN COURS. MOBILISONS-NOUS.

Nous appelons à un pique-nique de solidarité avec les habitant(e)s de Notre-Dame-des-Landes, samedi 20 octobre 2012 à 12 h, place Édouard-Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée nationale

Cliquer sur la photo pour visiter le site de l'ACIPA
Jeudi 18 Octobre 2012 Commentaires (0)

Le Grand Paris avance masqué. Ne tombons pas dans le panneau!


Derrière les projets apparents d'amélioration de certains transports franciliens, se mettent en place plus discrètement des délocalisations d’emploi sur des pôles de concentration éloignés de l’habitat, ainsi qu’une consommation de terres agricoles précieuses à conserver.
Ces délocalisations d’emploi feront perdre tout le bénéfice des améliorations des transports.
Cela aggravera encore le déséquilibre entre l’Ile de France et les autres régions au détriment de l’emploi local. Cela se traduira par un nouvel afflux d'habitants qui rendra encore plus aigu le problème du logement.
C’est pourquoi la Coordination pour la Solidarité des Territoires en Ile de France (COSTIF) se mobilise contre cet aspect caché du projet de Grand Paris, et demande un MORATOIRE IMMEDIAT sur le projet de Grand Paris dont la logique de fond est profondément inégalitaire et destructrice.
Notre protestation n’est pas que Francilienne. Toutes les régions françaises sont aussi concernées par les conséquences néfastes de ce projet qui renforce l'hyper-concentration des richesses en Ile de France.
Lundi 15 Octobre 2012 Commentaires (0)
1 ... « 23 24 25 26 27 28 29 » ... 39
Profil
Jean-François Dumas
Jean-François Dumas
Dernières notes
Un peu d'humilité 28/09/2023
Un verger fantome 11/03/2022
Recherche
Galerie
Tilleul Boulevard de la République
Square Pompidou
Cerisier Rue des Ormeaux
Boîte aux lettres, chemin de Pont haut, Colmars-les-Alpes (04)
Sans titre, chemin de Pont haut, Colmars -les-Alpes
Meurtrière, Colmars-les-Alpes