Nature - environnement
La loi Macron en fait déjà beaucoup pour gaver les gens de publicités, accroître la pollution lumineuse puisqu’elle permet d’implanter des dispositifs énergivores aux formats démesurés sur les stades (50m2 !). Le projet décret d’application de cette loi est encore pire. On pourrait le croire rédigé par les annonceurs tant il comble leurs désirs.
Ce décret fait l’objet d’une consultation publique sur le site du Ministère de l’écologie.
Il faut profiter de cette consultation pour manifester massivement contre ces pollutions visuelles qui dénaturent gravement les entrées de nos villes et maintenant même celles nos villages si jamais ce décret particulièrement régressif est signé.
S’il était signé, ce projet de décret rendrait instantanément légaux des centaines de milliers de panneaux devenus illégaux depuis le 13 juillet 2015 en application de l’une des mesures phares du «Grenelle». Ce serait donner raison aux afficheurs délinquants qui ont bravés la loi.
Ce projet de décret prévoit également d’autoriser des panneaux scellés au sol de très grand format, y compris lumineux, là où ils sont interdits depuis toujours. Le comble est que cette mesure aurait pour effet d’annuler une décision du Conseil d’État qui, en novembre 2012, avait donné raison au ministère de l’Écologie contre l’afficheur JC Decaux ! Il faut dire que Decaux était un sponsor de la farce connue sous le nom de COP 21.
Le ministère de l’écologie et donc le gouvernement refuse de fixer des seuils de luminance et de consommation électrique des dispositifs lumineux. Enfin, le gouvernement revient purement et simplement sur le 12 m2 comme format maximal, en réinstaurant le 16 m2.
Un ensemble de cartes de France mis en ligne par Paysage de France montre bien ce grignotage incessant du territoire par la publicité et l’aggravation sans précédent que ce décret autoriserait.(ici)
Et dire que l’on croyait avoir touché le fond avec Sarkozy. Mais voilà que Hollande et sa clique, les Valls, Macron, Royal démolissent le peu de positif que leurs prédécesseurs avaient apporté. La capacité de nuire de ce gouvernement et de ses ministres semble sans limites. Affligeant !
Voici un exemple de plus des régressions en tout genre – les réformes – dont est coutumier Hollande et son gouvernement actuel de « pas dégoutés » selon l’expression de Jean Luc Mélanchon.
Voici aussi un bel exemple d’incohérence entre les objectifs transversaux de la politique environnementale et les politiques sectorielles. Alors que l’on tente de mettre sur pied une transition énergétique dont l’un des piliers est la sobriété énergétique, ou à tout le moins les économies d’énergie, on autorise et même on favorise le gaspillage de cette énergie par des articles concernant l’affichage publicitaire de la loi fourre-tout Macron et de ses décrets d’application.
De même, le Ministère de l’environnement prépare une loi sur la rénovation et le renforcement de la démocratie participative et dans le même temps l’article 5 de ce décret exige que les professionnels de l’affichage soient consultés lors de l’élaboration par une collectivité de son règlement de publicité mais il omet de rendre obligatoire la consultation des associations de protection de l’environnement, de quartier et les habitants concernés ! De plus, c’est en force que ce projet de décret présenté le 3 septembre 2015 au ministère de l’Écologie, risque de passer. Les associations de défense de l’environnement présentes ce jour-là ont été informées qu’aucune proposition de modification sur le fond de ce texte ne serait possible. La démocratie participative et le dialogue environnemental sont passés aux oubliettes (voir http://paysagesdefrance.org/ ).Bref, on n’est pas à une incohérence près dans les ministères sous le gouvernement Hollande/Valls.
La mise en consultation de ce décret suscite une véritable levée de boucliers et beaucoup de contributeurs demandent le retrait des articles les plus scandaleux :
• L’article 2 qui autorise les afficheurs à installer des dispositifs scellés au sol dans les agglomérations de moins de 10 000 habitant, ce qui a été interdit par la première loi sur l’affichage en extérieur parue en 1979, c’est-à-dire depuis 37 ans ! Et cela sous prétexte que des communes de moins de 10 000 habitants peuvent appartenir à des agglomérations de plus de ◊100 000 habitants.
• L’article 3 refuse de définir des normes strictes concernant les seuils de luminance pour les panneaux publicitaires lumineux et se contente de la vague notion d’éblouissement pour que les afficheurs bénéficient d’une « sécurité juridique »
• L’article 4 est particulièrement scandaleux. Non seulement il s’agit d’augmenter la taille maximale permise des panneaux mais aussi de rendre légaux grâce à un nouveau mode de calcul des surfaces publicitaires de rendre immédiatement légaux des panneaux qui ne le sont pas. D’ailleurs l’exposé des motifs ne s’en cache pas et ne craint pas de paraître au service des annonceurs.
Ecrit dans le style abscons des technocrates ministériels, cela donne : « Compte tenu des pratiques observées dans ce secteur, et de l’état actuel de l’ensemble du parc de dispositifs traditionnels (dispositifs non lumineux) qui respecte les prescriptions de format de la réglementation « entendus » hors encadrement, une application stricte des règles de format incluant la surface de l’encadrement des dispositifs ne serait pas supportable au regard des conséquences économiques pour ce secteur. » En d’autres termes, il faut rendre légales les pratiques illégales des annonceurs pour garantir leur prospérité.
Agir
Sans se faire d’illusion
◊ pour témoigner au moins de notre désaccord face à ce saccage d’un bien commun, nos paysages ruraux ou urbains au profit de pubs criardes et agressives ;
◊ dénoncer un nouveau sacrifice à la déesse croissance aussi vain qu’une danse de la pluie mais qui permettra aux annonceurs de s’enrichir sur le dos des consommateurs qui, in fine, paieront cette débauche de pubs.
Pour cela signer les pétitions et lettres envoyées à Ségolène Royal ici
Pour participer à la consultation publique et donner votre avis ici
Ce projet de décret prévoit également d’autoriser des panneaux scellés au sol de très grand format, y compris lumineux, là où ils sont interdits depuis toujours. Le comble est que cette mesure aurait pour effet d’annuler une décision du Conseil d’État qui, en novembre 2012, avait donné raison au ministère de l’Écologie contre l’afficheur JC Decaux ! Il faut dire que Decaux était un sponsor de la farce connue sous le nom de COP 21.
Le ministère de l’écologie et donc le gouvernement refuse de fixer des seuils de luminance et de consommation électrique des dispositifs lumineux. Enfin, le gouvernement revient purement et simplement sur le 12 m2 comme format maximal, en réinstaurant le 16 m2.
Un ensemble de cartes de France mis en ligne par Paysage de France montre bien ce grignotage incessant du territoire par la publicité et l’aggravation sans précédent que ce décret autoriserait.(ici)
Et dire que l’on croyait avoir touché le fond avec Sarkozy. Mais voilà que Hollande et sa clique, les Valls, Macron, Royal démolissent le peu de positif que leurs prédécesseurs avaient apporté. La capacité de nuire de ce gouvernement et de ses ministres semble sans limites. Affligeant !
Voici un exemple de plus des régressions en tout genre – les réformes – dont est coutumier Hollande et son gouvernement actuel de « pas dégoutés » selon l’expression de Jean Luc Mélanchon.
Voici aussi un bel exemple d’incohérence entre les objectifs transversaux de la politique environnementale et les politiques sectorielles. Alors que l’on tente de mettre sur pied une transition énergétique dont l’un des piliers est la sobriété énergétique, ou à tout le moins les économies d’énergie, on autorise et même on favorise le gaspillage de cette énergie par des articles concernant l’affichage publicitaire de la loi fourre-tout Macron et de ses décrets d’application.
De même, le Ministère de l’environnement prépare une loi sur la rénovation et le renforcement de la démocratie participative et dans le même temps l’article 5 de ce décret exige que les professionnels de l’affichage soient consultés lors de l’élaboration par une collectivité de son règlement de publicité mais il omet de rendre obligatoire la consultation des associations de protection de l’environnement, de quartier et les habitants concernés ! De plus, c’est en force que ce projet de décret présenté le 3 septembre 2015 au ministère de l’Écologie, risque de passer. Les associations de défense de l’environnement présentes ce jour-là ont été informées qu’aucune proposition de modification sur le fond de ce texte ne serait possible. La démocratie participative et le dialogue environnemental sont passés aux oubliettes (voir http://paysagesdefrance.org/ ).Bref, on n’est pas à une incohérence près dans les ministères sous le gouvernement Hollande/Valls.
La mise en consultation de ce décret suscite une véritable levée de boucliers et beaucoup de contributeurs demandent le retrait des articles les plus scandaleux :
• L’article 2 qui autorise les afficheurs à installer des dispositifs scellés au sol dans les agglomérations de moins de 10 000 habitant, ce qui a été interdit par la première loi sur l’affichage en extérieur parue en 1979, c’est-à-dire depuis 37 ans ! Et cela sous prétexte que des communes de moins de 10 000 habitants peuvent appartenir à des agglomérations de plus de ◊100 000 habitants.
• L’article 3 refuse de définir des normes strictes concernant les seuils de luminance pour les panneaux publicitaires lumineux et se contente de la vague notion d’éblouissement pour que les afficheurs bénéficient d’une « sécurité juridique »
• L’article 4 est particulièrement scandaleux. Non seulement il s’agit d’augmenter la taille maximale permise des panneaux mais aussi de rendre légaux grâce à un nouveau mode de calcul des surfaces publicitaires de rendre immédiatement légaux des panneaux qui ne le sont pas. D’ailleurs l’exposé des motifs ne s’en cache pas et ne craint pas de paraître au service des annonceurs.
Ecrit dans le style abscons des technocrates ministériels, cela donne : « Compte tenu des pratiques observées dans ce secteur, et de l’état actuel de l’ensemble du parc de dispositifs traditionnels (dispositifs non lumineux) qui respecte les prescriptions de format de la réglementation « entendus » hors encadrement, une application stricte des règles de format incluant la surface de l’encadrement des dispositifs ne serait pas supportable au regard des conséquences économiques pour ce secteur. » En d’autres termes, il faut rendre légales les pratiques illégales des annonceurs pour garantir leur prospérité.
Agir
Sans se faire d’illusion
◊ pour témoigner au moins de notre désaccord face à ce saccage d’un bien commun, nos paysages ruraux ou urbains au profit de pubs criardes et agressives ;
◊ dénoncer un nouveau sacrifice à la déesse croissance aussi vain qu’une danse de la pluie mais qui permettra aux annonceurs de s’enrichir sur le dos des consommateurs qui, in fine, paieront cette débauche de pubs.
Pour cela signer les pétitions et lettres envoyées à Ségolène Royal ici
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Mercredi 3 Février 2016
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Nature - environnement
À Colpo, une petite commune du Morbihan en Bretagne, un arbre de 150 ans d’une circonférence de 3,80 m a été abattu parce que trop près de l’emprise de la bande d’arrêt d’urgence d’une route départementale après la transformation de celle-ci en une 2x2 voies rectilignes par le Conseil Départemental, c’est-à-dire par des barbares d’aujourd’hui, des Attila au petit pied, à savoir le président du Conseil départemental et les élus de ce conseil à l’horizon borné par les glissières de sécurité de leurs ouvrages conçus par des ingénieurs, autres barbares contemporains qui ne connaissent que la ligne droite.
Outre qu’il est sacrilège (au sens propre du terme) d’abattre des arbres pour faire passer une route, le cas de cet arbre mérite qu’on s’y arrête car il est une illustration particulièrement vive de la façon dont des politiques sectorielles viennent battre en brèche une politique climatique soit disant prioritaire mais fort mal conçue et qui s’exerce souvent au détriment de la préservation de la Nature et de l’environnement.
C’était un araucaria imbricata originaire des pentes volcaniques des Andes péruviennes. Son nom commun est imagé et non dénué d’humour : « désespoir des singes ». Il a reçu cette sorte de sobriquet à cause de ses feuilles triangulaires très pointues imbriquées les unes dans les autres qui en empêchent l’ascension. Il avait été planté là par une agronome avant-gardiste, nièce de Napoléon Premier, la princesse Élisa Napoleone Baciocchi dans ce qui était le parc de son château situé au cœur des Landes de Lanvaux (entre Vannes et Pontivy) où elle avait créé une ferme modèle.
Selon « Les Têtards arboricoles » cet arbre de plus de 20 mètres de hauteur était l’un des plus hauts de Bretagne. Il faut aussi souligner qu’il ne sera peut-être pas le seul à être abattu. « Les Têtards arboricoles » indiquent que « Sur cette partie du domaine (l’ancien parc du château de la Princesse Napoleone) proche du futur rond-point, en plus d’un plus jeune Araucaria, plusieurs Picea Breweriana, conifère très rare de l’Ouest des Etats-Unis (sur la liste rouge de l’UICN ) risquent aussi de disparaitre dans l’aménagement du rond-point. ». Les Attila au petit pied n’ont peut-être pas fini de sévir !
Ni les efforts de Christiane Peltier-Bernardini, ni la pétition lancée par Madame Pascale Chipotet, ni la mobilisation des signataires de cette pétition, ni celle de la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF) n’ont réussi à sauver cet arbre qui appartenait au patrimoine de la Bretagne, de Colpo, village qui doit son existence à cette nièce de Napoléon 1er puisqu’il a été construit ex nihilo suite à une décision de Napoléon III. Fort impressionné par la visite de la ferme de sa cousine, l’empereur s’engagea à financer près de Vannes un bourg-modèle doté d’une mairie, d’une école et d’un hôpital. Ce bourg modèle, c’est Colpo. Colpo sur le territoire duquel se trouvait l’araucaria et où passe, pour le malheur de ce dernier, une départementale qui vient d’être mise à 2x2 voies avec une bande d’arrêt d’urgence sur son emprise.
« « On sacrifie à la vitesse cet arbre de 3,80 mètres de circonférence au nom de l’utilité publique », s’indigne dans un courrier au conseil départemental, la retraitée « corso-bretonne. Je m’étonne que l’on oublie ce qu’a légué à la région cette femme volontaire. » Et de rappeler que l’on a déjà démoli deux bâtiments qui appartenaient à ce domaine cette année. « Comment a-t-on pu prendre la décision d’abattre cet arbre en occultant le caractère historique du lieu ? » »
Selon « Les Têtards arboricoles » cet arbre de plus de 20 mètres de hauteur était l’un des plus hauts de Bretagne. Il faut aussi souligner qu’il ne sera peut-être pas le seul à être abattu. « Les Têtards arboricoles » indiquent que « Sur cette partie du domaine (l’ancien parc du château de la Princesse Napoleone) proche du futur rond-point, en plus d’un plus jeune Araucaria, plusieurs Picea Breweriana, conifère très rare de l’Ouest des Etats-Unis (sur la liste rouge de l’UICN ) risquent aussi de disparaitre dans l’aménagement du rond-point. ». Les Attila au petit pied n’ont peut-être pas fini de sévir !
Ni les efforts de Christiane Peltier-Bernardini, ni la pétition lancée par Madame Pascale Chipotet, ni la mobilisation des signataires de cette pétition, ni celle de la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF) n’ont réussi à sauver cet arbre qui appartenait au patrimoine de la Bretagne, de Colpo, village qui doit son existence à cette nièce de Napoléon 1er puisqu’il a été construit ex nihilo suite à une décision de Napoléon III. Fort impressionné par la visite de la ferme de sa cousine, l’empereur s’engagea à financer près de Vannes un bourg-modèle doté d’une mairie, d’une école et d’un hôpital. Ce bourg modèle, c’est Colpo. Colpo sur le territoire duquel se trouvait l’araucaria et où passe, pour le malheur de ce dernier, une départementale qui vient d’être mise à 2x2 voies avec une bande d’arrêt d’urgence sur son emprise.
« « On sacrifie à la vitesse cet arbre de 3,80 mètres de circonférence au nom de l’utilité publique », s’indigne dans un courrier au conseil départemental, la retraitée « corso-bretonne. Je m’étonne que l’on oublie ce qu’a légué à la région cette femme volontaire. » Et de rappeler que l’on a déjà démoli deux bâtiments qui appartenaient à ce domaine cette année. « Comment a-t-on pu prendre la décision d’abattre cet arbre en occultant le caractère historique du lieu ? » »
Lundi 18 Janvier 2016
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Nature - environnement
Avec des membres de CPNT sur sa liste qui savent lui rappeler ses promesses de campagne, c'était à prévoir!
Lundi 21 Décembre 2015
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Nature - environnement
C’est le second depuis l’ouverture. Déjà le 10 octobre, dans le massif de Belledonne, à Revel, un jeune homme de 20 ans se promenant avec un ami randonneur sur un sentier dans une zone forestière très fréquentée en fin de semaine avait été mortellement touché au thorax.
Le samedi 5 décembre vers 10H 30, c’est un homme de 43 ans qui faisait son jogging qui a été tué dans la forêt de Quintal située dans le massif du Semnoz près d'Annecy (Haute-Savoie). La victime courait en compagnie de sa femme lorsqu'il a été touché en pleine tête par une balle qui aurait été tirée par un chasseur de vingt-deux ans » Et la ministre de l’environnement envoie les chasseurs dans les écoles pour faire du prosélytisme…
Quant au maire de Quintal, la commune concernée, il a déclaré : « C'est toujours pareil. Les bois sont aussi bien fréquentés par les vététistes, les promeneurs et les chasseurs. On sait qu'on est dans une période de chasse et je ne peux pas interdire l'accès des bois aussi bien communaux que privés ».
C’est tout ce qu’a trouvé ce Maire après l’accident : interdire l’accès des bois aux promeneurs et vététistes ! Pour lui, ce malheureux promeneur n’avait pas à se trouver là !
Ceux qui croient que face à tous ces accidents, le gouvernement et les élus finiront par interdire la chasse le dimanche, ou mieux encore les week-ends risquent de déchanter. Ce sont des pans de plus en plus grands des espaces naturels qui seront interdits à la promenade, à la randonnée, au vtt. La réaction du maire de Quintal le laisse malheureusement supposer.
C’est ce que l’on peut craindre tant que nous aurons une ministre de l’écologie qui ne reçoit que les chasseurs et un président qui les caresse dans le sens du poil en donnant un entretien au Chasseur Français et quel entretien !
D'ailleurs, ces interdictions temporaires ou non sont déjà en cours dans certaines forêts ou bois privés, communaux ou domaniaux en ignorant parfois superbement les chemins communaux. Les chasseurs monopolisent l'accès à la nature avec l'appui de l'état et des collectivités territoriales, notamment des communes et des organismes comme l'ONF.
C’est ainsi qu’un petit nombre d’adeptes exerce sa dictature sur une immense majorité d’usagers de la nature qui détestent ce loisir archaïque, cruel et attentatoire à la biodiversité. Une consolation cependant : les chasseurs dans les bois et forêts qui leur seront réservés pourront continuer à s’entretuer quand ce n’est pas leurs chiens qui y pourvoiront (voir ici et ici)
En attendant la disparition de cette engeance par accident ou par vieillesse, il y aura encore des non chasseurs tués par ces rambos de pacotille. Comme le randonneur de 20 ans tué dans le massif de Belledone ou comme cet homme, tué sous les yeux de sa femme avec qui il faisait son jogging matinal, ils ne mériteront pas de mourir.
Leurs meurtriers n’écoperont, au mieux, que d’une légère peine de prison comme dans le cas qui a été jugé récemment : un chasseur avait tué un automobiliste qui circulait sur l’autoroute A31. Sa balle « perdue » ne l’a pas été pour le malheureux qui l’a reçue en pleine tête. Il n’a été condamné qu’à 18 mois de prison et une interdiction de chasser de seulement cinq ans seulement !
C’est tout ce qu’a trouvé ce Maire après l’accident : interdire l’accès des bois aux promeneurs et vététistes ! Pour lui, ce malheureux promeneur n’avait pas à se trouver là !
Ceux qui croient que face à tous ces accidents, le gouvernement et les élus finiront par interdire la chasse le dimanche, ou mieux encore les week-ends risquent de déchanter. Ce sont des pans de plus en plus grands des espaces naturels qui seront interdits à la promenade, à la randonnée, au vtt. La réaction du maire de Quintal le laisse malheureusement supposer.
C’est ce que l’on peut craindre tant que nous aurons une ministre de l’écologie qui ne reçoit que les chasseurs et un président qui les caresse dans le sens du poil en donnant un entretien au Chasseur Français et quel entretien !
D'ailleurs, ces interdictions temporaires ou non sont déjà en cours dans certaines forêts ou bois privés, communaux ou domaniaux en ignorant parfois superbement les chemins communaux. Les chasseurs monopolisent l'accès à la nature avec l'appui de l'état et des collectivités territoriales, notamment des communes et des organismes comme l'ONF.
C’est ainsi qu’un petit nombre d’adeptes exerce sa dictature sur une immense majorité d’usagers de la nature qui détestent ce loisir archaïque, cruel et attentatoire à la biodiversité. Une consolation cependant : les chasseurs dans les bois et forêts qui leur seront réservés pourront continuer à s’entretuer quand ce n’est pas leurs chiens qui y pourvoiront (voir ici et ici)
En attendant la disparition de cette engeance par accident ou par vieillesse, il y aura encore des non chasseurs tués par ces rambos de pacotille. Comme le randonneur de 20 ans tué dans le massif de Belledone ou comme cet homme, tué sous les yeux de sa femme avec qui il faisait son jogging matinal, ils ne mériteront pas de mourir.
Leurs meurtriers n’écoperont, au mieux, que d’une légère peine de prison comme dans le cas qui a été jugé récemment : un chasseur avait tué un automobiliste qui circulait sur l’autoroute A31. Sa balle « perdue » ne l’a pas été pour le malheureux qui l’a reçue en pleine tête. Il n’a été condamné qu’à 18 mois de prison et une interdiction de chasser de seulement cinq ans seulement !
Dimanche 6 Décembre 2015
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Nature - environnement
En France la haine du naturel et du sauvage d’une large partie du monde agricole s’exerce, ici contre le loup et leurs défenseurs, là contre les vautours et dans le massif du Bargy contre les bouquetins soit disant vecteurs de brucellose alors que le risque de transmission de la maladie des hardes sauvages aux troupeaux domestiques est infime. Bien plus, les massacres de bouquetins ordonnés par le préfet sous la pression des éleveurs et de leur syndicat la FNSEA ont toutes les chances d’être contre-productifs. Au lieu d’éradiquer la maladie, ils risquent de propager l’épidémie à des populations de bouquetins indemnes, en dispersant la population du massif. Interrompus pour l’instant, ils risquent de reprendre à tout moment.
Aux USA, dans le Montana, la brucellose est aussi l’un des motifs avancés pour le massacre de bisons du célèbre parc naturel du Yellowstone. Les administrateurs de ce parc veulent faire abattre au cours de cet hiver 1000 bisons soit 1/5 de l’effectif, réduisant la population de bisons du parc d’environ 5000 têtes à 3000.
Les administrateurs de ce parc veulent faire abattre au cours de cet hiver 1000 bisons soit 1/5 de l’effectif, réduisant la population de bisons du parc d’environ 5000 têtes à 3000. Ce nombre n’a aucun fondement scientifique. Il ne correspond pas à la capacité de charge de l’habitat du bison dans le parc et ses alentours. De plus 3000 têtes est un effectif que les protecteurs de la nature trouvent «dangereusement bas» pour assurer la pérennité de ce troupeau survivant des grands massacres de bisons du dernier quart du XIXème siècle et qui est de surcroît un des seuls, sinon le seul des USA qui n’ait jamais été domestiqué et ne comporte pas d’hybrides avec d’autres bovins.
Dans cas du Parc du Yellowstone aux USA comme dans le cas du massif du Bargy en France, c’est également pour complaire au puissant secteur de l’élevage qui craint que les bisons atteints par la brucellose contaminent leurs troupeaux que sont planifiés de tels massacres qui vont coûter la bagatelle de 2 000 000 de dollars.
Comme dans le cas des bouquetins, le risque de propagation de la maladie est infime. Il n’y a aucun cas connu de transmission de la maladie d’un bison à un bovin ou à un ovin. Mais en hiver, lors de fortes chutes de neige les bisons en quête de nourriture ont tendance à sortir des limites du parc pour gagner des altitudes moins élevées où la couche de neige est moins épaisse ou absente. Les éleveurs les jugent indésirables car ils les considèrent comme des compétiteurs pour l’herbe vis-à-vis de leurs troupeaux. Ils sont donc farouchement opposés à l’augmentation du nombre de têtes du troupeau de bisons du Parc.
Dans cas du Parc du Yellowstone aux USA comme dans le cas du massif du Bargy en France, c’est également pour complaire au puissant secteur de l’élevage qui craint que les bisons atteints par la brucellose contaminent leurs troupeaux que sont planifiés de tels massacres qui vont coûter la bagatelle de 2 000 000 de dollars.
Comme dans le cas des bouquetins, le risque de propagation de la maladie est infime. Il n’y a aucun cas connu de transmission de la maladie d’un bison à un bovin ou à un ovin. Mais en hiver, lors de fortes chutes de neige les bisons en quête de nourriture ont tendance à sortir des limites du parc pour gagner des altitudes moins élevées où la couche de neige est moins épaisse ou absente. Les éleveurs les jugent indésirables car ils les considèrent comme des compétiteurs pour l’herbe vis-à-vis de leurs troupeaux. Ils sont donc farouchement opposés à l’augmentation du nombre de têtes du troupeau de bisons du Parc.
Dimanche 22 Novembre 2015
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Nature - environnement
Le local de l'Association lozérienne pour l'étude et la protection de l'environnement située à Balsièges a été saccagé, les salariés de l’association agressés par des éleveurs appartenant à la Coordination rurale le 9/11/ 2015. Ceux-ci ont opéré à visage découvert, sûrs de leur impunité. Ils ont proféré des menaces à l’égard des membres de l’association et de son président puis ils sont repartis sans avoir été inquiétés par les gendarmes : aucun contrôle d’identité, aucune interpellation n’a eu lieu.
Etat du local après le passage des pro-loups
Cette passivité des forces dites de l’ordre est due à n’en pas douter à des consignes de tolérances face à ce genre d’exactions venant de l’autorité préfectorale et du gouvernement.
A titre de comparaison, on peut se souvenir de l’arrestation à leur domicile aux aurores et à la garde à vue des supposés agresseurs des directeurs des ressources humaines d’Air France et de la condamnation virulente de Valls, Hollande et tutti quanti de cette échauffourée ! Ici rien de tel, on va laisser éleveurs et chasseurs tenter de faire régner leur loi par la violence dans le département de la Lozère comme en d’autres lieux. Cela est proprement intolérable.
Le communiqué du département de la Lozère fait preuve d’une grande mansuétude vis-à-vis des éleveurs. Il écrit sur sa page Facebook «Le Département comprend le désarroi des agriculteurs et les soutient mais les méthodes employées, violentes et inadmissibles, ne sauraient être cautionnées. » Certes mais pourquoi ne pas demander des poursuites et la condamnation des coupables de ce genre d’exactions. Est-ce bien opportun d’exprimer son soutien et sa compréhension pour les éleveurs sans formuler un mot de soutien envers l’association attaquée et ses permanents agressés ?
La presse locale a rapporté les faits avec une grande prudence, redoutant sans doute l’ire des éleveurs voyous. Dans le cas de France Bleu Gard Lozère, la journaliste Camille Payan désinforme carrément à force d’édulcorer les faits. Cette désinformation est, elle aussi, scandaleuse.
Soutenons l’Alepe en écrivant aux élus lozériens concernés et en faisant le « buzz » sur internet. Il faut que soit connue du plus possible de gens cette nouvelle exaction d’éleveurs voyous, adversaires de la Nature avec laquelle ils devraient composer.
Je propose en annexe de l’article un modèle de lettre qui a pour but de servir de source d’inspiration. Il faut que chacun le personnalise. Vous pouvez citer la proximité de la COP 21, ce que je ne fais pas parce que je ne supporte pas qu’elle soit invoquée à tout propos et hors de propos mais on peut avoir une opinion et un ressenti différent. C’est à chacun de voir.
A titre de comparaison, on peut se souvenir de l’arrestation à leur domicile aux aurores et à la garde à vue des supposés agresseurs des directeurs des ressources humaines d’Air France et de la condamnation virulente de Valls, Hollande et tutti quanti de cette échauffourée ! Ici rien de tel, on va laisser éleveurs et chasseurs tenter de faire régner leur loi par la violence dans le département de la Lozère comme en d’autres lieux. Cela est proprement intolérable.
Le communiqué du département de la Lozère fait preuve d’une grande mansuétude vis-à-vis des éleveurs. Il écrit sur sa page Facebook «Le Département comprend le désarroi des agriculteurs et les soutient mais les méthodes employées, violentes et inadmissibles, ne sauraient être cautionnées. » Certes mais pourquoi ne pas demander des poursuites et la condamnation des coupables de ce genre d’exactions. Est-ce bien opportun d’exprimer son soutien et sa compréhension pour les éleveurs sans formuler un mot de soutien envers l’association attaquée et ses permanents agressés ?
La presse locale a rapporté les faits avec une grande prudence, redoutant sans doute l’ire des éleveurs voyous. Dans le cas de France Bleu Gard Lozère, la journaliste Camille Payan désinforme carrément à force d’édulcorer les faits. Cette désinformation est, elle aussi, scandaleuse.
Soutenons l’Alepe en écrivant aux élus lozériens concernés et en faisant le « buzz » sur internet. Il faut que soit connue du plus possible de gens cette nouvelle exaction d’éleveurs voyous, adversaires de la Nature avec laquelle ils devraient composer.
Je propose en annexe de l’article un modèle de lettre qui a pour but de servir de source d’inspiration. Il faut que chacun le personnalise. Vous pouvez citer la proximité de la COP 21, ce que je ne fais pas parce que je ne supporte pas qu’elle soit invoquée à tout propos et hors de propos mais on peut avoir une opinion et un ressenti différent. C’est à chacun de voir.
Mardi 10 Novembre 2015
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Nature - environnement
La police de la pensée a encore frappé. Philippe Verdier présentateur et chef du service météo sur l’A2 a été mis à pied par sa direction à cause de la publication de son livre « Climat investigation » ouvrage dans lequel il a le courage de porter à la connaissance du public et d’analyser des faits bien dérangeants concernant le changement climatique, la COP 21, le GIEC et autre organisations nationales ou internationales.
Parmi les chiens de garde de la bienpensance « réchauffiste », il y a Télérama et son roquet de service, Libé, Le Monde… Ce dernier se signale par des articles qui manient approximations et erreurs assaisonnées d’une grande mauvaise foi déjà dénoncées sur ce blog à plusieurs reprises ici ou ici ou bien encore ici
Censés démêler le vrai du faux les décodeurs du Monde.fr prétendent vérifier « déclarations, assertions et rumeurs en tous genres ». Mais qu’en est-il de leurs propres assertions ? Ils ont voulu prendre en flagrant délit de mensonge Philippe Verdier lors de son interview sur RMC. Aux yeux des décodeurs comme à ceux de ce journal, ce dernier a le tort impardonnable de vouloir « battre en brèche l’idée d’un consensus scientifique sur le climat », à savoir que non seulement il se réchauffera encore à coup sûr mais que cela est une calamité toujours et partout.
Parti-pris, mauvaise foi, erreurs ou mensonges, les décodeurs enfument et Le Monde désinforme tandis que c’est Philippe Verdier qui a pris le risque d’informer en publiant son livre.
Le but de cet article est d’examiner dans le détail les arguments avancés par les Décodeurs pour étayer leur accusation. De cet examen, il ressortira que non seulement l’accusation n’est pas fondée mais qu’elle se retourne contre les accusateurs.
Censés démêler le vrai du faux les décodeurs du Monde.fr prétendent vérifier « déclarations, assertions et rumeurs en tous genres ». Mais qu’en est-il de leurs propres assertions ? Ils ont voulu prendre en flagrant délit de mensonge Philippe Verdier lors de son interview sur RMC. Aux yeux des décodeurs comme à ceux de ce journal, ce dernier a le tort impardonnable de vouloir « battre en brèche l’idée d’un consensus scientifique sur le climat », à savoir que non seulement il se réchauffera encore à coup sûr mais que cela est une calamité toujours et partout.
Parti-pris, mauvaise foi, erreurs ou mensonges, les décodeurs enfument et Le Monde désinforme tandis que c’est Philippe Verdier qui a pris le risque d’informer en publiant son livre.
Le but de cet article est d’examiner dans le détail les arguments avancés par les Décodeurs pour étayer leur accusation. De cet examen, il ressortira que non seulement l’accusation n’est pas fondée mais qu’elle se retourne contre les accusateurs.
Samedi 17 Octobre 2015
Commentaires (3)
Nature - environnement
La consultation publique concernant la dérogation à la protection du campagnol amphibie ouverte par le Préfet de Loir Atlantique s’achèvera le 11 octobre 2015.
Les porteurs de projet de l’aéroport n’ayant pris que tardivement en compte la présence sur le site de cette espèce protégée depuis 2012, ils ont dû traiter à part sa dérogation.
Cet arrêté est le dernier qui peut être attaqué avant que les travaux ne débutent. Il est important de manifester son opposition à cette dérogation pour que le Préfet sache bien à quoi il doit s’attendre, s’il s’obstine : un nouveau recours en justice soutenu par un grand nombre de personnes.
Pour se rendre sur le site et déposer son avis, c’est ici
Voici ci-dessous ma contribution à la consultation. Chacun peut s’en servir s’il le désire pour argumenter la sienne.
« Les naturalistes en lutte » ont présentés une contribution dont je me suis inspiré en partie ici
On peut aussi se référer à l’avis de la Société Française pour la Protection des mammifères ici
IL FAUT REFUSER LA DEMANDE DE DÉROGATION POUR LA DESTRUCTION, L’ALTÉRATION, OU LA DÉGRADATION DE SITES DE REPRODUCTION OU D’AIRES DE REPOS D’ANIMAUX D’ESPÈCES ANIMALES PROTÉGÉES DE VINCI ET DE LA DREAL DES PAYS DE LOIRE
Pour que la dérogation demandée puisse être accordée, il faut qu’elle satisfasse nécessairement à trois conditions : une raison impérative d’intérêt public majeur, l’absence d’une meilleure solution, l’obligation de maintenir dans un bon état de conservation l’espèce concernée dans son aire de répartition naturelle.
Il est évident qu’aucune de ces conditions n'est satisfaite.
Quoi qu’en disent les porteurs du projet, on voit mal où est l’intérêt public majeur d’un aéroport supplémentaire au moment où l’on veut limiter les transports qui rejettent de grandes quantités de gaz dits à « effet de serre » que l’on soupçonne d’être une des causes principales du réchauffement climatique en cours. Il y a une contradiction certaine à vouloir tout à la fois le succès de la COP 21 en décembre et s’obstiner à vouloir édifier cet aéroport. Est-ce trop demander que Monsieur le Préfet et son administration y soient sensibles ?
Si toutefois on s’obstine à vouloir comme on dit vulgairement "le beurre et l’argent du beurre", limiter le recours aux énergie fossiles et développer le transport aérien, il a été démontré qu’à bien des égards un aménagement de l’actuel aéroport était possible et qu’il s’agissait d’une meilleure solution. Avantage non des moindre, elle n’impacte pas une zone de bocage humide préservée jusqu’à présent. Nul besoin dans ce cas de dérogation pour détruire une population de campagnols amphibie dans un de ses territoires principaux.
Mais c’est sur la troisième condition que je souhaite plus particulièrement insister : l’obligation de maintenir dans un bon état de conservation l’espèce concernée dans son aire de répartition naturelle n’est pas respectée. C’est aussi ce qui a motivé l’avis négatif du Conseil national de protection de la Nature et les mesures avancées par les porteurs du projet pour surmonter cet avis ne tiennent pas.
Voici ci-dessous ma contribution à la consultation. Chacun peut s’en servir s’il le désire pour argumenter la sienne.
« Les naturalistes en lutte » ont présentés une contribution dont je me suis inspiré en partie ici
On peut aussi se référer à l’avis de la Société Française pour la Protection des mammifères ici
IL FAUT REFUSER LA DEMANDE DE DÉROGATION POUR LA DESTRUCTION, L’ALTÉRATION, OU LA DÉGRADATION DE SITES DE REPRODUCTION OU D’AIRES DE REPOS D’ANIMAUX D’ESPÈCES ANIMALES PROTÉGÉES DE VINCI ET DE LA DREAL DES PAYS DE LOIRE
Pour que la dérogation demandée puisse être accordée, il faut qu’elle satisfasse nécessairement à trois conditions : une raison impérative d’intérêt public majeur, l’absence d’une meilleure solution, l’obligation de maintenir dans un bon état de conservation l’espèce concernée dans son aire de répartition naturelle.
Il est évident qu’aucune de ces conditions n'est satisfaite.
Quoi qu’en disent les porteurs du projet, on voit mal où est l’intérêt public majeur d’un aéroport supplémentaire au moment où l’on veut limiter les transports qui rejettent de grandes quantités de gaz dits à « effet de serre » que l’on soupçonne d’être une des causes principales du réchauffement climatique en cours. Il y a une contradiction certaine à vouloir tout à la fois le succès de la COP 21 en décembre et s’obstiner à vouloir édifier cet aéroport. Est-ce trop demander que Monsieur le Préfet et son administration y soient sensibles ?
Si toutefois on s’obstine à vouloir comme on dit vulgairement "le beurre et l’argent du beurre", limiter le recours aux énergie fossiles et développer le transport aérien, il a été démontré qu’à bien des égards un aménagement de l’actuel aéroport était possible et qu’il s’agissait d’une meilleure solution. Avantage non des moindre, elle n’impacte pas une zone de bocage humide préservée jusqu’à présent. Nul besoin dans ce cas de dérogation pour détruire une population de campagnols amphibie dans un de ses territoires principaux.
Mais c’est sur la troisième condition que je souhaite plus particulièrement insister : l’obligation de maintenir dans un bon état de conservation l’espèce concernée dans son aire de répartition naturelle n’est pas respectée. C’est aussi ce qui a motivé l’avis négatif du Conseil national de protection de la Nature et les mesures avancées par les porteurs du projet pour surmonter cet avis ne tiennent pas.
Lundi 5 Octobre 2015
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