Extraits de Facebook, à diffuser sans modération


« Les Yeux Dans Les Herbes a partagé la publication de Les Capri'ces des Cévennes.
 
« Voici un petit message de ma soeur qui vient de commencer une petite ferme laitière en bio produisant du pélardon, bientôt des glaces et de la crème de châtaigne...
 
« Ils ont des chèvres assez courantes et une race en conservation (plus rare et bcp moins productive (chèvre du massif central) mais qui produit du lait de qualité. Ils font du pastoralisme (élevage en paturage naturel) dans les hauteurs des cévennes.
« C'est un énorme travail mais comme beaucoup de petits agriculteurs on trouve que c'est un beau métier et on l'aime avec le souci de s'améliorer et d'améliorer notre capacité de résilience.
 
« Le gouvernement annonce qu'il souhaite une agriculture plus respectueuse et une meilleure qualité alimentaire. Pourtant ils sont sur le point de retirer les aides aux zones de montagne réputées trop pauvres pour nourrir un troupeau. Pourtant des chèvres ça ne mange pas que de l'herbe et bien au contraire elles se nourrissent de callune, de chataignier, de chene vert, de ronce, de genêt... Toutes ces plantes qui poussent à l'état naturel dans le terroir des Cévennes et qui leur donne une énergie et une qualité de lait bien meilleures. Et c'est dans les tuyaux de retirer les aides aux petits agriculteurs et la réponse se fera à la fin du mois de mars... Tout bientôt... La plupart des aides bénéficient déjà aux gros agriculteurs qui souvent les prennent sans avoir aucune responsabilité à tenir sur tous les dommages collatéraux qu'ils peuvent produire. Les abeilles payent déjà un lourd tribut et nous, autres êtres vivants, nous sommes aussi dans ce contexte, les proies souvent indirectement consentantes de ce système agricole majoritaire ultra subventionné.
Dimanche 25 Mars 2018 Commentaires (4)

La chenille de la Fausse teigne, Galleria mellonella, bien connue des apiculteurs dont elle parasite les ruches est proposée par une start-up comme nouveau « modèle » pour réaliser des expérimentations animales notamment en toxicologie. Est-elle un « biotest éthique » comme l’affirme cette entreprise ?


Voici le passage du texte d’Alain Fraval de l’INRA qui fait l’apologie de cette « avancée » scientifique dans la revue OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques de Juillet. C’est à partir d’un commentaire (très) critique de ce texte que je vais argumenter une réponse négative à cette question. Biotest peut-être, éthique sûrement pas. 

« La qualité principale qui devrait voir cette chenille [Galleria mellonella] prochainement embauchée en masse sur les paillasses, c’est qu’on est absolument indifférent à ce qui peut lui arriver. Une tête qui ne ressemble à rien et n’exprime pas plus, aucun cri, un cerveau si rudimentaire qu’elle ne souffre pas, et c’est juste un insecte (pas beau). En plus, ce n’est pas demain la veille que les »législateurs réglementeront son usage. Tout pour se voir qualifier de prometteur biotest éthique. »

Ce biotest est un bon moyen pour tenter de se débarrasser des empêcheurs d’expérimenter en rond, les antivivisections et autres défenseurs des animaux. Il fallait trouver un animal pour lequel les gens n’éprouveront aucune empathie. C’est le cas de celui-ci qui de plus est un ravageur. On ne se contentera plus de le tuer mais on va le supplicier dans l’indifférence générale. C’est de cela en fait qu’il s’agit lorsque l’on fait de cette chenille un « biotest » éthique.

Galleria mellonella aurait un cerveau si rudimentaire qu’elle ne souffrirait pas. Pas de quoi donc inquiéter les véganes néowelfaristes ou abolitionnistes puisqu’à la fameuse question « souffre-t-elle ? » la réponse serait « Non » selon l’auteur du texte. Sa tête n’exprime rien, affirme-t-il. Il devrait avoir au moins l’humilité de relativiser : elle n’exprime rien « pour nous ». De plus si elle n’exprime rien avec sa tête, elle exprime sans doute avec son corps. Elle ne crie pas mais les poissons non plus (d’où l’intérêt du « poisson zèbre » préposé au même emploi). Il y a bien d’autres animaux dans le même cas. D’ailleurs aucun insecte ne crie de douleur ou de joie et pourtant, faut-il le rappeler, les insectes sont des animaux, peut-être les plus nombreux sur la Planète. Mais en l’absence d’expression évidente de la douleur et de cri, il est très facile de ne pas s’apitoyer sur leur sort. Je ne sais pas lire la souffrance de la chenille sur son corps et dans son comportement. Donc elle ne souffre pas. Bravo, le sophisme. Il est gros mais permet d’avoir plus facilement bonne conscience qu’en torturant un chat ou un singe.

Et pourtant Galleria mellonella est capable de ressentir de la douleur (comme tout être vivant sans doute). Il est étonnant que l’on puisse lire que ce n’est pas le cas sous la plume d’un entomologiste alors que depuis le début du siècle dernier, on a démontré expérimentalement que les chenilles pouvaient ressentir de la douleur, c’est-à-dire de souffrir.

Qu’importe car voilà l’argument massue : c’est juste un insecte pas beau. Admettons tout d’abord que si l’on devait tuer tous les affreux ou se désintéresser de leur sort, ça ferait beaucoup de monde dans les charrettes conduisant à l’échafaud ou torturé dans les geôles ou crevant de faim, etc., …. En outre, une créature jugée belle aujourd’hui ne sera peut-être plus considérée comme telle demain ou dans une culture différente de la nôtre, que cette créature soit un homo dit sapiens sapiens mâle ou femelle, une plante, un insecte, une forêt ou tout autre forme de vie. Et qui nous dit que cette créature vaguement répugnante pour nous n’est pas jugée appétissante et belle, comme un beau fruit aux yeux du merle qui grattouille dans le gazon.
 
Allons maintenant à l’essentiel : « c’est juste un insecte ». Ce n’est qu’un insecte, même pas un vertébré, même pas un mammifère, alors, pourquoi se gêner ! Si une telle affirmation n’est pas spéciste, alors aucune de l’est. Tout ce qui est vivant est également respectable et s’efforce de persévérer dans son être : c’est son essence même. Toutes les choses vivantes méritent un égal respect mais aucune d’elle, n’a un droit imprescriptible à vivre. Tel est l’antispécisme que j’ai exposé et que je défends dans un autre article  que l’on peut lire [ici ].

C’est ainsi que la chenille en question étant un « ravageur » occasionnant des dégâts considérables dans les ruches, l’apiculteur doit défendre les abeilles de ses ruches contre elle, donc, la tuer (encore que les méthodes de prévention soient les plus efficaces mais en cas d’infection, il faut bien agir). L’apiculteur le doit aux abeilles de ses ruches qui lui fournissent contre protection et gite  le miel en excédent qu’elles ont produit: un lien de mutualisme le lie à son rucher, n’en déplaise aux véganes qui n’y connaissent rien. Tuer cette chenille est une chose, empêcher son papillon de se reproduire est une chose, la torturer en testant sur elle des molécules à visées thérapeutiques ou non en est une autre très différente.

Notons que, contrairement à ce qui est affirmé de façon un peu exagérée dans l’article, l’utilisation de cette chenille dans les études toxicologiques sur les nouvelles molécules thérapeutiques, cosmétiques, ou autres ne remplacera pas in fine l’utilisation de rats, de souris, ou de lapins dans les études dites pudiquement « précliniques ». Elle permettra de réduire le nombre de vertébrés torturés. Pour les propagandistes de l’expérimentation animale, ce serait une façon de respecter le premier R de la fameuse et controversée règle des trois R concernant l’utilisation des animaux dans des expériences (réduire-raffiner-remplacer). Il s’agirait donc de diminuer le nombre d’études sur des mammifères en augmentant le nombre d’études préalables sur un insecte. Là encore le spécisme de cette façon de voir est évident. En remplaçant les vertébrés par des chenilles de telle ou telle espèce, on ne réduit rien. Bien plus comme ces textes le montrent à l’évidence, on va augmenter le nombre d’individus utilisés dans ces expérimentations : nul ne se soucie de leur sort. Dans les labos, on pourra leur faire subir les pires sévices sans qu’il y ait à s’inquiéter d’un règlement quelconque. Les labos feront des économies même si l’utilisation de ces chenilles est massive et même si elles sont utilisées pour des études futiles ou saugrenues.  Elles sont très bon marché ( 50 £ le lot de 50 contre 7 à 30 € pièce pour le rat de laboratoire), faciles à conserver et à élever à peu de frais également. 
Un anti-spécisme tel que celui qui sous-tend cet article ne peut admettre que l’on torture un animal, fut-il un insecte répugnant à nos yeux, car tout être vivant mérite d’être respecté et torturer un de ces êtres, en le considérant comme quantité négligeable, c’est lui manquer du respect le plus élémentaire, ce qui est le cas dans ces expérimentations. Selon cet antispécisme, cela n’est pas le moins du monde éthique.

Si les chenilles de l’espèce Galleria mellonella destinées à devenir des biotest n’ont aucune aide  à attendre du grand public pour que ce triste sort leur soit évité, elles trouveront peut-être un secours inattendu du côté des apiculteurs car les « expérimentateurs » ne se contenteront pas de ces chenilles telles que la nature les a faites. Ils veulent bricoler des Galleria mellonella transgéniques en leur ajoutant des gènes de méduses. Diable… Et si une de ces chenilles bricolée venait à accomplir sa métamorphose et se transformer en papillon ? Il s’agit d’un petit papillon d’une envergure de 3 à 4cm capable de grimper sur des surfaces en verre et de se faufiler dans le moindre interstice, donc tout à fait apte à s’échapper et aller se reproduire à l’extérieur. N’est-ce pas dangereux pour l’apiculture de bricoler de tels monstres ? Déjà que dans sa version originale et naturelle cette chenille est redoutable…. Risquer que de tels monstres s’échappent dans la nature, n’est-ce pas faire courir un danger aux écosystèmes et aux populations d’abeilles domestiques ou sauvages déjà bien mal en point.
 
Il n’y a rien d’éthique, rien d’écologique en fin de compte dans la promotion de ce biotest. La seule éthique en la matière, serait la mise au point de méthodes de substitution à l’expérimentation animale et pas le remplacement de mammifères par des insectes. Quant à la prolifération de molécules nouvelles à visées thérapeutiques demandant ces expérimentations, il ne faut pas être dupe. Pour les firmes pharmaceutiques, Il s’agit dans la majorité des cas de remplacer celles qui sont devenues des génériques et du coup ne génèrent plus de royalties. Le bénéfice thérapeutique de leur remplacement par des nouvelles peut s’avérer nul ou même négatif parfois mais il est toujours lucratif pour ces firmes. Quant au business des cosmétiques autres gros consommateurs de test de toxicité …

Conclusion

Voir une avancée éthique dans la fourniture de chenilles Galleria mellonella issues de lignées bien calibrées en attendant d’être transgéniques n’est qu’un slogan publicitaire pour tenter de faire adopter ce nouveau « modèle» à ces « scientifiques » qui pratiquent des expérimentations animales.
 
Jeudi 3 Août 2017 Commentaires (2)

Au quotidien

Macron a bénéficié et bénéficie d’un soutien éhonté des médias de toute catégorie mais ceci ne suffit pas à expliquer les succès électoraux hélas prévisibles de ses candidats groupies, futurs député(e)s godillots


Comment peut-on voter pour donner une majorité à un type qui veut continuer en l’aggravant la politique d’un Hollande qu’il a conseillé et dont il a été un des principaux inspirateurs ? Comment les gens peuvent-il voir en lui un renouvellement ? Comment peut-on se faire berner à ce point par un type qui veut casser tous les « acquis sociaux » obtenus de haute lutte au cours des deux siècles précédents ? Car c’est l’immense majorité des gens qui seront concernés dans tous les aspects de leur vie quotidienne. Comment peut-on voter pour donner les pleins pouvoirs à un type qui prend fait et cause pour les « patrons » « qui peuvent tout perdre eux » et qui méprise les salariés, simples pions du vaste Monopoly de la finance.

Sur l’A2 les clips de campagne défilent le soir après le 20h. Celui de LREM, le mouvement de Macron,  est d’une affligeante vacuité, une litanie de candidats répétant qu’ils sont le renouveau issu de la société civile. Point de programme si ce n’est donner une majorité à Macron. Pour quoi faire ? Tondre la laine sur le dos des gens ordinaire pour la fourguer aux riches.

La vague Macron, la macronite, c’est une sorte de lubie pour adulte en âge de voter qui ressemble à celle du « slime » qui frappe actuellement  les gamin(e)s dans les écoles primaires. Pour ceux qui l’ignoreraient, il s’agit d’une pâte gluante et informe à base de colle liquide incolore et de divers ingrédients. De « tendance », ce truc est devenu « viral » dixit le Nouvel Obs. Pourquoi ? Mystère. De même Macron, le doublement chanceux, sur qui personne n’aurait misé un sou, émerge et la macronite devient « virale » chez les électeurs. La macronite, c’est finalement un truc aussi gluant et informe mais beaucoup plus toxique que le slime et l’engouement en est tout aussi irrationnel.  

Mais la mode du slime passera aussi vite qu’elle est venue et les mômes auront une autre lubie. La macronite risque de passer encore plus vite mais il restera Macron et ses sbires pour faire plonger la France dans la dérégulation ultralibérale. Le réveil sera douloureux. Il ne restera plus que la rue pour faire échec à ce malfaisant. Une période troublée faite de violences sociales et policières s’annonce. Décidemment, le suffrage universel tire les mauvais numéros dans des genres très différents certes. Il fallait Bernie Sanders, ce fut Trump. Il fallait Mélanchon, ce fut Macron. Le suffrage universel a tiré les mauvais numéros hier, mais il reste encore un espoir pour demain.

Votons et faisons voter pour les candidats de La France Insoumise

« Καὶ σὺ τέκνον » (Toi aussi mon fils) aurait dit César qui s’exprimait en grec (et non en latin) lorsque parmi ses assassins, il vit s’avancer Marcus Brutus qu’il considérait comme son fils. Parmi ceux qui empêchèrent Hollande de se représenter soit par des manœuvres plus ou moins basses, soit par des défections il y avait le sire Macron. À l’instar de César Hollande aurait pu lui dire Καὶ σὺ τέκνον puisqu’il le considérait à juste titre comme son fils spirituel.

Vous avez aimé Hollande : vous allez adorer Macron !
Dimanche 4 Juin 2017 Commentaires (0)

Selon les intégristes du changement climatique, les cassandres réchauffistes, il ne suffit pas d’admettre l’existence de ce changement, il faut aussi reconnaître que les conséquences du réchauffement prévu par les modèles numériques du GIEC seront catastrophiques. Outre les attaques contre Fabius, le préposé à la COP 21 et contre Hollande que contenait son livre, c’est parce qu’il relativisait ces méfaits que Philippe Verdier, le Monsieur météo de l’A2 fut viré sans ménagement et que l’on colla sur son front l’infamante étiquette de « climato-sceptique ». Mais voici que dans son édito du samedi 14/01/2017 Frédéric Decker, météorologue à MeteoNews, webmaster du site lameteo.org trouve lui aussi que le réchauffement climatique peut avoir du bon pour nous en rendant les hivers moins rigoureux, des propos à la limite de l’hérésie pour les gardiens de l’orthodoxie GIEC.


Dans cet édito intitulé « Vague d’effroi » illustré de documents photographiques d’époque, Frédéric Decker retrace quelques vagues de froid remarquables des hivers du siècle passé. Il observe que si certains de ces hivers ont été très rigoureux comme en décembre 1938, ils sont sans commune mesure avec celui de décembre 1879 pendant lequel la plupart des cours d'eau furent pris par les glaces alors qu’il y avait 40 cm de neige et -24 degrés dans Paris. Le thermomètre était descendu jusqu’à -33 degrés à Langres, record de froid cette année-là.

Avant de conclure cet historique, il rappelle que « Bien sûr, plus on recule dans le temps, plus on entre dans le "Petit Âge Glaciaire", marqué par des hivers régulièrement très froids (et toutes les saisons d'ailleurs...). Les -15 degrés étaient alors presque monnaie courante chaque hiver. Ces rigueurs répétitives ont mené à plusieurs grandes crises économiques et sanitaires en France, aux grandes épidémies et à des surmortalités. »

En conclusion de ce retour sur le passé météorologique hexagonal, il affirme qu’il faut voir « le bon côté des choses » en ce qui concerne le réchauffement climatique qui rend les hivers plus doux et nous protège « plus ou moins » des vagues de froid qui deviennent plus rares et moins fortes au fil du temps. Cela est d’autant plus bénéfique que, selon lui, nous ne sommes pas préparés à ces vagues de froid qui « riment en France avec chaos » Il souligne le caractère délétère du grand froid : cultures et vergers détruits, maladies et épidémie, voies de communications paralysées. Pour lui les hivers très rigoureux 1788 – 1789 et 1829 – 1830 seraient respectivement la cause des révolutions de 1789 et de 1830. Sans doute faudrait-il nuancer le propos et considérer qu’ils en furent un des facteurs déclenchants. Aujourd’hui avec le réchauffement climatique même les hivers rudes ne sont pas aussi rudes et sont plus rares et c’est heureux car «nous sommes déjà en période de crise économique, pas besoin d'une crise climatique en prime n'est-ce-pas ?» en caractère gras dans le texte.

Selon ce météorologue, le réchauffement climatique éviterait donc qu’une crise climatique se surajoute à la crise économique en cours et l’aggrave ! Il vaut donc mieux que la Planète soit sortie du petit âge glaciaire et qu’elle se réchauffe plutôt que le contraire. Ce n’est pas un peu climato-sceptique que d’affirmer ça ?

Curieux tout de même pour un membre de « Météo et climat » dont le site est partenaire de cette association présidée par Jean Jouzel, retraité du CEA, ancien membre du GIEC, pape français du réchauffisme catastrophique ; association qui ne comprend dans son conseil d’administration  que des scientifiques ou administratifs mainstream en matière de climat comme  Bernard Legras ou  Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du Groupe 1 du GIEC.

Peu importe après tout ! Lorsque le thermomètre stagne au-dessous de 0 comme c’est le cas ces jours-ci, il est réconfortant de penser que cela pourrait être pire sans ce petit coup de chaud qu’a pris la planète. Un petit coup de chaud, c’est tout de même bien agréable.

Pour lire cet édito, ce que je conseille vivement, c’est ici http://www.lameteo.org/index.php/l-edito
Vous trouverez sur ce site, outre les prévisions météo bien d’autres articles intéressants et instructifs.  
 
Dimanche 15 Janvier 2017 Commentaires (8)

Le 23 décembre 2015, il y a un peu plus d’un an, Jean-Marie Pelt mourrait à 82 ans des suites d’un infarctus.
Dans un article publié au moment de sa mort, Matthieu Ecoiffier écrivait dans le Journal Libération qu’« il était botaniste, environnementaliste plus qu’écologiste », reprenant à son compte le jugement partisan du trotskyste reconverti Jean-Paul Besset qui fut, un temps, un des leaders et idéologues d’EELV. « Environnementaliste » est un terme péjoratif dans la bouche ou sous la plume des écologistes trop souvent autoproclamés d’EELV.
Environnementaliste plutôt qu’écologiste ! Vraiment ??? Quelques petits rappels pour en juger.


Jean-Marie Pelt : écologiste assurément !
Jean-Marie Pelt fut  à la fois un grand naturaliste et un grand vulgarisateur de la cause des plantes et du vivant, une sorte « Konrad Lorenz du monde végétal » ainsi qu’on le surnomma.

Il faut aussi souligner qu’homme de terrain, il s’investit dans la politique locale à Metz et fut 1°adjoint de 1971 à 1983 dans l’équipe de Jean-Marie Rausch (divers droite). Metz lui doit un plan d’eau et la restauration de son patrimoine architectural. Grâce à lui, Metz est une ville-jardin plutôt qu’une ville éventrée par des autoroutes 2x2 voies comme le rappela Denis Cheissoux, l’animateur de «CO2 mon amour » à laquelle collabora très longtemps Jean Marie Pelt.  Dominique Gros le maire PS actuel de Metz, qui fut pourtant un opposant de J.M. Rausch, est aussi de cet avis : «Ardent défenseur de l’écologie urbaine, Jean-Marie Pelt a fait de Metz le laboratoire d’une ville-jardin plus juste et plus harmonieuse ».

Fondateur de l’Institut européen d’écologie (IEE), dont il restera président jusqu’à sa mort, il  sera en effet un ardent défenseur et promoteur de l’écologie urbaine.

Vent debout contre la diffusion des OGM, il fonde en 1999 avec Corinne Lepage et Gilles-Éric Séralini le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN) dont il sera le secrétaire général.  Avant cela, il aura été aussi l’un des premiers à dénoncer les dangers de l’amiante.
 
Lundi 26 Décembre 2016 Commentaires (0)

Suite aux propos de Manuel Valls mettant en cause la CGT celle-ci a publié une mise au point que nous retranscrivons intégralement. Il faut voir que cette attaque contre la CGT préfigure la volonté du gouvernement qui se dit socialiste d'interdire les nouvelles manifestations contre le projet de loi travail. Cela nous est apparu nécessaire de reproduire le communiqué de la CGT pour contrebalancer auprès des lecteurs de ce blog la façon scandaleuse dont les grandes chaînes de TV ont rapporté les faits et minimisé l'importance de la manifestation.

Concernant les affrontements devant l’hôpital Necker, là aussi une mise au point s'impose car ces mêmes chaînes ont donné un compte rendu tendancieux des évènements en bonnes chiennes de garde de l'ordre établi aux ordres d'un gouvernement et d'un président de la république qui ont trahi ceux qui les ont porté au pouvoir. Elles ont emboîté sans vergogne le pas de Valls et Cazeneuve dans l'instrumentalisation de la détresse des enfants très malades et de leurs parents comme le dénonce l'un d'entre eux. Nous publions des extraits de son témoignage.


Le communiqué de presse de la CGT
Réaction de la CGT aux propos inacceptables du Premier Ministre Manuel Valls

Le Premier Ministre vient d’accuser la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail.
La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que cette mobilisation, comme les précédentes, n’a pas été organisée par la CGT mais par 7 organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui, depuis 4 mois, dans l’unité, demandent le retrait de ce texte régressif.
Quelle est la réalité des faits ? C’est en marge du cortège de cette manifestation, déposée par les organisations et validée par la Préfecture de police de Paris, que des bandes de casseurs se sont à nouveau livrées à des exactions que la CGT a d’ailleurs condamnées officiellement, une fois de plus, dans son communiqué national.
Le Premier Ministre ne peut ignorer qu’il incombe aux pouvoirs publics, dont il a la première responsabilité, d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.
La CGT souligne le sang-froid et la maitrise des militants de son service d’ordre qui, sans faillir, ont pris les dispositions nécessaires afin de garantir la sécurité des participants à cette manifestation massive.
En conscience et prenant en compte les informations données par les services de la Préfecture, les organisations syndicales ont fait le choix de ne pas aller jusqu’au bout du parcours prévu, malgré la frustration légitime des participants, pour ne pas les exposer davantage à la violence et aux incidents générés par des éléments extérieurs. Face à cette contrainte, une fois encore, l’ensemble des services d’ordre des organisations a su créer et mettre en œuvre les conditions pour que les participants, venus de toute la France, puissent rejoindre leurs moyens de transport.
La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que, comme il n’est pas de la responsabilité des supporters d’assurer la sécurité dans et autour des stades de l’euro de football, de la même façon il n’est pas de la responsabilité des manifestants d’assurer la sécurité dans et autour d’une manifestation autorisée par la Préfecture de police.
Menacer d’interdire les manifestations est le signe d’un gouvernement aux abois.
Plutôt que de faire l’inventaire tendancieux d’éléments à charge contre la CGT, Manuel Valls ferait bien mieux d’entendre la majorité des salariés, des jeunes et plus largement des citoyens qui rejettent ce projet de dumping social et de destruction de notre modèle de société.
Montreuil, le 15 juin 2016 "
Les affrontements devant l'hôpital Necker

Il semblerait que ce soit dans la confrontation violente entre CRS et groupes autonomes qui a eu lieu devant l’hôpital Necker que ce dernier a subi des dégradations.
Voici ce que rapporte à ce sujet le journaliste Thomas Clerget sur Regard.fr  :
Arrivés devant l’hôpital Necker, à l’intersection du boulevard Montparnasse et de la rue de Sèvres, les militants autonomes ont lancé une attaque intense, qui a duré près d’une demi-heure, sur la ligne de CRS placée au coin de l’établissement et barrant la rue de Sèvre. C’est dans ce contexte très précis que l’hôpital a subi quelques dégradations. Pendant que certains émeutiers cassaient le macadam pour en faire des projectiles, d’autres se relayaient pour les envoyer sans discontinuer sur les CRS. La durée de cette attaque aura de fortes conséquences puisque, in fine, elle permettra à la police d’interdire l’accès aux Invalides au reste de la manifestation, contribuant à son invisibilisation médiatique, puisque la place aurait vraisemblablement été occupée dans sa totalité.
Pour lire l’article complet suivre ce lien

Voici des extraits du témoignage d'un "parent d'un enfant très malade" de l'hôpital Necker :
Certes, briser les vitres d’un hôpital, même par mégarde, c’est idiot ; mais sauter sur l’occasion pour instrumentaliser la détresse des enfants malades et de leurs parents pour décrédibiliser un mouvement social, c’est indécent et inacceptable. Et c’est pourtant la stratégie de communication mise en œuvre depuis hier, par MM. Cazeneuve et Valls. Allègrement reprise par la droite et relayée sur un plateau doré par tous les médias.

Je le dis d’autant plus volontiers que l’hôpital Necker, j’y ai passé beaucoup de temps et que la détresse et l’angoisse des parents d’enfants très malades, je vois particulièrement bien ce que c’est.

Instrumentaliser cette souffrance à des fins aussi bassement politiciennes est abjecte.

Cette indécence est d’autant plus choquante lorsque l’on connaît la situation de l’hôpital public aujourd’hui. MM. Valls et Cazeneuve, « révoltés » du fond du cœur par cinq vitres brisées, le sont-ils autant par les conditions de travail effarantes des personnels hospitaliers ? Lorsqu’un généticien clinique doit travailler 70h par semaine car la direction de son hôpital n’a pas les moyens d’employer un nouveau docteur ni même une secrétaire, qu’elles en sont les conséquences sur tous ces gentils petits enfants malades au chevet desquels nos ministres accourent depuis hier ?
Quand les aides-soignantes et les infirmières sont épuisées, usées jusqu’à la moelle et rémunérées au minimum, qu’en est-il de la qualité des soins et de l’attention nécessaires à ceux qui passent des mois voire des années dans des couloirs d’hôpitaux ?

Lorsqu’ils mettent sur le même plan « émotionnel » des plaques de verres cassées et ces centaines de milliers de familles éprouvées, MM. Valls et Cazeneuve, n’ont-ils pas honte ? Et tous ces journalistes qui ont titré sur cet horrible assaut contre l’hôpital des « enfants malades », prennent-ils la mesure du sens de leurs mots ?

La palme de l’infamie revient évidemment à M. Cazeneuve qui a tout de même réussi à ajouter à l’équation le fils des deux policiers tués avant-hier.

Des centaines de milliers de personnes défient le gouvernement dans la rue. Une ou deux cassent le double vitrage d’un hôpital. Une ordure tue deux policiers à l’arme blanche. Leur fils de trois ans est en soin à Necker. M. Cazeneuve établi un rapport émotionnel, affectif et psychique entre ces deux séries de faits : le lutte contre la Loi Travail et son gouvernement, le choc produit par la brutalité de ce double meurtre et la situation dramatique de cet enfant. Si les jeunes émeutiers qui ont cassé les vitres de Necker ont été idiots, MM. Valls et Cazeneuve, eux, sont obscènes.

Plutôt que de courir les plateaux télés pour dire des conneries pareilles, retirez la loi travail, financez correctement les hôpitaux et épargnez aux enfants et à leurs parents votre ignoble instrumentalisation. Merci d’avance.

Un parent d’enfant très malade de l’hôpital Necker.
Pour lire ce témoignage en entier, c’est ici
Jeudi 16 Juin 2016 Commentaires (2)

L’annulation du Schéma Régional Eolien (SRE) de l’ancienne région Auvergne par la Cour administrative d'appel de Lyon ne remet pas directement en cause les projets de construction d’éoliennes sur le territoire auvergnat. C’est tout de même une bonne nouvelle. Cette annulation et intervient après l’annulation de dix autres schéma régionaux (Pays de Loire, Aquitaine, Basse Normandie, Bretagne, Ile-de-France, Limousin, Lorraine, Midi-Pyrénées, Paca et Rhône-Alpes). Et dans tous les cas, c’est pour le même motif «absence d'évaluation environnementale préalable».


Le Schéma est annulé parce que selon les termes du jugement, n’ont été pris en compte  ni « le principe de participation du public aux décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement », ni « l’impératif de préservation de la sécurité publique, des paysages, de la biodiversité, des monuments historiques et des sites remarquables et protégés du patrimoine archéologique » !
De tels attendus sur un jugement devraient être de nature à interpeler tout écologiste digne de ce nom. Il devrait s’indigner du fait que ce jugement n’aura pratiquement aucun effet pratique. Comme les schémas en question ne sont que des recommandations, leur annulation n’entraînent pas une remise en cause des projets en cours, notamment dans les parcs naturels régionaux où les promoteurs ont fait pression pour qu’il soit possible d'implanter des usines d'aérogénérateurs improprement et trompeusement appelées "fermes d'éoliennes".
Le silence d’EELV comme celui de France Nature Environnement ou de la LPO deviennent assourdissants.
 
Dimanche 22 Mai 2016 Commentaires (0)

Au quotidien

Résorber le chômage par la diminution du temps de travail : c'était déjà le mot d'ordre de la CGT en 1936...


Appel à la manifestation du 1 mai 1936
Appel à la manifestation du 1 mai 1936
Samedi 30 Avril 2016 Commentaires (0)

À Toulouse, la répression contre les opposants au barrage de Sivens se poursuit dans un grand silence médiatique. En voici un nouveau cas.
Mais peut-on s’attendre à autre chose avec des grands médias chiens de garde aux ordres et avec la dérive totalitaire de l’état PS des Hollande, Valls, Urvoas, et autre Cazeneuve ? Ceux-ci se gardent bien de sévir vraiment contre les agriculteurs casseurs et voyous lors de manifs pour le moins "musclées". À Sivens, leur aide leur a été bien précieuse pour combattre la ZAD comme l'a si justement relevé Reporterre.


Le Collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles » communique :
 
« Guillaume a subi, comme beaucoup d'autres, la répression policière des mouvements d'indignation faisant suite aux événements de Sivens et au meurtre de Rémi. Il plaidait non coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais fut condamné (à trois mois de prison avec sursis, plus dommages et intérêts pour les parties civiles) pour le délit de violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, et n'a pas pu faire appel de son jugement.
 
Pour cela, la loi le somme de se soumettre au prélèvement biologique qui permettra d'établir son profil génétique et de l'inscrire au FNAEG (Fichier National Automatisés des Empreintes Génétiques), et ce pour une durée minimale de 40 ans.
 
Convoqué, il s'est présenté à la section de la Sûreté Départementale du commissariat central de Toulouse pour signifier son refus, arguant d'un viol de l’État de son intimité et du caractère disproportionné voir inutile, et dangereux de ce fichage, que certains aimeraient imposer à tout citoyen dès la naissance sous le prétexte fallacieux d'un besoin toujours plus grand de sécurité. C'est un nouveau délit, et il est passible d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d’amende.»

Il était convoqué  aujourd’hui devant le tribunal de Grande Instance de Toulouse devant lequel le Collectif a appelé à un rassemblement de soutien non seulement pour  le défendre sur ses droits en tant qu'individu, mais aussi pour défendre le droit de tous contre les dérives totalitaires de la loi.

https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/
 

 
Lundi 4 Avril 2016 Commentaires (0)

Une plainte a été déposée par l’ASPAS, Longitude 181 et Sea Shepherd suite à la pêche et l’abattage d’un grand requin blanc à la Réunion dans le cadre du programme CAP REQUINS 2. Ce programme scandaleux, qui utilise des fonds publics, ne protège en rien la population et détruit la biodiversité.


Massacre de requins à La Réunion : l’ASPAS, Longitude 181 et Sea Shepherd portent plainte !
Les associations Tendua, Longitude 181, One Voice, Sauvegarde des requins, Vagues et Fondation Brigitte Bardot dénoncent également cette pêche destructrice, organisée sans aucune validation scientifique.

En effet, le 15 octobre 2015, un grand requin blanc a été pêché dans le cadre du programme CAP REQUINS 2, dont les opérations menées sous la direction du CRPMEM (Comité régional des pêches) visent à capturer les requins bouledogue et tigre, espèces impliquées dans les récentes attaques à la Réunion. Mais les techniques utilisées causent de nombreuses prises accessoires qui ne sont pas connues précisément (aucun observateur indépendant n’étant accepté à bord des bateaux de pêche). L’une de ces victimes collatérales n’a pas pu passer inaperçue : un grand requin blanc, attiré par l’un des nombreux appâts placés dans la baie de Saint Paul, a été pêché et, sur la seule appréciation du CRPMEM, a été tué.

Rappelons que l’UICN classe le grand requin blanc parmi les espèces «vulnérables», c’est-à-dire menacées d’extinction. Ce statut a conduit l’Union européenne à interdire la pêche du grand requin blanc (Règlement (UE) 2015/104 du Conseil du 19 janvier 2015).

Cette espèce migratrice est également inscrite aux annexes I et II de la Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage du 23 juin 1979, et à l’annexe II de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction du 3 mars 1973. De nombreuses conventions internationales propres à certaines zones géographiques prévoient sa protection dans le monde (Méditerranée, Antarctique,…).

Cette pêche est d’autant plus révoltante qu’elle est intervenue dans le cadre d’un programme de pêche que nos associations n’ont de cesse de dénoncer : rien ne démontre que la pêche des requins bouledogue et tigre est une solution pour éviter les accidents à la Réunion ; attirant artificiellement les requins près des côtes réunionnaises, ce programme peut même s’avérer contre-productif ; il est mené sans avis ni protocole scientifique, et en toute opacité.

En 10 mois, ce sont au moins 67 requins qui ont été tués, sur fonds publics. En plus de n’apporter aucune sécurité, cette pêche est un pillage de nos mers, financé par les contribuables, et qui viole la loi.

Source : Communiqué ASPAS et Sea Shepherd
Photo :  Terry Goss  
Vendredi 1 Avril 2016 Commentaires (0)
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