Au quotidien

Macron a bénéficié et bénéficie d’un soutien éhonté des médias de toute catégorie mais ceci ne suffit pas à expliquer les succès électoraux hélas prévisibles de ses candidats groupies, futurs député(e)s godillots


Comment peut-on voter pour donner une majorité à un type qui veut continuer en l’aggravant la politique d’un Hollande qu’il a conseillé et dont il a été un des principaux inspirateurs ? Comment les gens peuvent-il voir en lui un renouvellement ? Comment peut-on se faire berner à ce point par un type qui veut casser tous les « acquis sociaux » obtenus de haute lutte au cours des deux siècles précédents ? Car c’est l’immense majorité des gens qui seront concernés dans tous les aspects de leur vie quotidienne. Comment peut-on voter pour donner les pleins pouvoirs à un type qui prend fait et cause pour les « patrons » « qui peuvent tout perdre eux » et qui méprise les salariés, simples pions du vaste Monopoly de la finance.

Sur l’A2 les clips de campagne défilent le soir après le 20h. Celui de LREM, le mouvement de Macron,  est d’une affligeante vacuité, une litanie de candidats répétant qu’ils sont le renouveau issu de la société civile. Point de programme si ce n’est donner une majorité à Macron. Pour quoi faire ? Tondre la laine sur le dos des gens ordinaire pour la fourguer aux riches.

La vague Macron, la macronite, c’est une sorte de lubie pour adulte en âge de voter qui ressemble à celle du « slime » qui frappe actuellement  les gamin(e)s dans les écoles primaires. Pour ceux qui l’ignoreraient, il s’agit d’une pâte gluante et informe à base de colle liquide incolore et de divers ingrédients. De « tendance », ce truc est devenu « viral » dixit le Nouvel Obs. Pourquoi ? Mystère. De même Macron, le doublement chanceux, sur qui personne n’aurait misé un sou, émerge et la macronite devient « virale » chez les électeurs. La macronite, c’est finalement un truc aussi gluant et informe mais beaucoup plus toxique que le slime et l’engouement en est tout aussi irrationnel.  

Mais la mode du slime passera aussi vite qu’elle est venue et les mômes auront une autre lubie. La macronite risque de passer encore plus vite mais il restera Macron et ses sbires pour faire plonger la France dans la dérégulation ultralibérale. Le réveil sera douloureux. Il ne restera plus que la rue pour faire échec à ce malfaisant. Une période troublée faite de violences sociales et policières s’annonce. Décidemment, le suffrage universel tire les mauvais numéros dans des genres très différents certes. Il fallait Bernie Sanders, ce fut Trump. Il fallait Mélanchon, ce fut Macron. Le suffrage universel a tiré les mauvais numéros hier, mais il reste encore un espoir pour demain.

Votons et faisons voter pour les candidats de La France Insoumise

« Καὶ σὺ τέκνον » (Toi aussi mon fils) aurait dit César qui s’exprimait en grec (et non en latin) lorsque parmi ses assassins, il vit s’avancer Marcus Brutus qu’il considérait comme son fils. Parmi ceux qui empêchèrent Hollande de se représenter soit par des manœuvres plus ou moins basses, soit par des défections il y avait le sire Macron. À l’instar de César Hollande aurait pu lui dire Καὶ σὺ τέκνον puisqu’il le considérait à juste titre comme son fils spirituel.

Vous avez aimé Hollande : vous allez adorer Macron !
Dimanche 4 Juin 2017 Commentaires (0)

Selon les intégristes du changement climatique, les cassandres réchauffistes, il ne suffit pas d’admettre l’existence de ce changement, il faut aussi reconnaître que les conséquences du réchauffement prévu par les modèles numériques du GIEC seront catastrophiques. Outre les attaques contre Fabius, le préposé à la COP 21 et contre Hollande que contenait son livre, c’est parce qu’il relativisait ces méfaits que Philippe Verdier, le Monsieur météo de l’A2 fut viré sans ménagement et que l’on colla sur son front l’infamante étiquette de « climato-sceptique ». Mais voici que dans son édito du samedi 14/01/2017 Frédéric Decker, météorologue à MeteoNews, webmaster du site lameteo.org trouve lui aussi que le réchauffement climatique peut avoir du bon pour nous en rendant les hivers moins rigoureux, des propos à la limite de l’hérésie pour les gardiens de l’orthodoxie GIEC.


Dans cet édito intitulé « Vague d’effroi » illustré de documents photographiques d’époque, Frédéric Decker retrace quelques vagues de froid remarquables des hivers du siècle passé. Il observe que si certains de ces hivers ont été très rigoureux comme en décembre 1938, ils sont sans commune mesure avec celui de décembre 1879 pendant lequel la plupart des cours d'eau furent pris par les glaces alors qu’il y avait 40 cm de neige et -24 degrés dans Paris. Le thermomètre était descendu jusqu’à -33 degrés à Langres, record de froid cette année-là.

Avant de conclure cet historique, il rappelle que « Bien sûr, plus on recule dans le temps, plus on entre dans le "Petit Âge Glaciaire", marqué par des hivers régulièrement très froids (et toutes les saisons d'ailleurs...). Les -15 degrés étaient alors presque monnaie courante chaque hiver. Ces rigueurs répétitives ont mené à plusieurs grandes crises économiques et sanitaires en France, aux grandes épidémies et à des surmortalités. »

En conclusion de ce retour sur le passé météorologique hexagonal, il affirme qu’il faut voir « le bon côté des choses » en ce qui concerne le réchauffement climatique qui rend les hivers plus doux et nous protège « plus ou moins » des vagues de froid qui deviennent plus rares et moins fortes au fil du temps. Cela est d’autant plus bénéfique que, selon lui, nous ne sommes pas préparés à ces vagues de froid qui « riment en France avec chaos » Il souligne le caractère délétère du grand froid : cultures et vergers détruits, maladies et épidémie, voies de communications paralysées. Pour lui les hivers très rigoureux 1788 – 1789 et 1829 – 1830 seraient respectivement la cause des révolutions de 1789 et de 1830. Sans doute faudrait-il nuancer le propos et considérer qu’ils en furent un des facteurs déclenchants. Aujourd’hui avec le réchauffement climatique même les hivers rudes ne sont pas aussi rudes et sont plus rares et c’est heureux car «nous sommes déjà en période de crise économique, pas besoin d'une crise climatique en prime n'est-ce-pas ?» en caractère gras dans le texte.

Selon ce météorologue, le réchauffement climatique éviterait donc qu’une crise climatique se surajoute à la crise économique en cours et l’aggrave ! Il vaut donc mieux que la Planète soit sortie du petit âge glaciaire et qu’elle se réchauffe plutôt que le contraire. Ce n’est pas un peu climato-sceptique que d’affirmer ça ?

Curieux tout de même pour un membre de « Météo et climat » dont le site est partenaire de cette association présidée par Jean Jouzel, retraité du CEA, ancien membre du GIEC, pape français du réchauffisme catastrophique ; association qui ne comprend dans son conseil d’administration  que des scientifiques ou administratifs mainstream en matière de climat comme  Bernard Legras ou  Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du Groupe 1 du GIEC.

Peu importe après tout ! Lorsque le thermomètre stagne au-dessous de 0 comme c’est le cas ces jours-ci, il est réconfortant de penser que cela pourrait être pire sans ce petit coup de chaud qu’a pris la planète. Un petit coup de chaud, c’est tout de même bien agréable.

Pour lire cet édito, ce que je conseille vivement, c’est ici http://www.lameteo.org/index.php/l-edito
Vous trouverez sur ce site, outre les prévisions météo bien d’autres articles intéressants et instructifs.  
 
Dimanche 15 Janvier 2017 Commentaires (8)

Le 23 décembre 2015, il y a un peu plus d’un an, Jean-Marie Pelt mourrait à 82 ans des suites d’un infarctus.
Dans un article publié au moment de sa mort, Matthieu Ecoiffier écrivait dans le Journal Libération qu’« il était botaniste, environnementaliste plus qu’écologiste », reprenant à son compte le jugement partisan du trotskyste reconverti Jean-Paul Besset qui fut, un temps, un des leaders et idéologues d’EELV. « Environnementaliste » est un terme péjoratif dans la bouche ou sous la plume des écologistes trop souvent autoproclamés d’EELV.
Environnementaliste plutôt qu’écologiste ! Vraiment ??? Quelques petits rappels pour en juger.


Jean-Marie Pelt : écologiste assurément !
Jean-Marie Pelt fut  à la fois un grand naturaliste et un grand vulgarisateur de la cause des plantes et du vivant, une sorte « Konrad Lorenz du monde végétal » ainsi qu’on le surnomma.

Il faut aussi souligner qu’homme de terrain, il s’investit dans la politique locale à Metz et fut 1°adjoint de 1971 à 1983 dans l’équipe de Jean-Marie Rausch (divers droite). Metz lui doit un plan d’eau et la restauration de son patrimoine architectural. Grâce à lui, Metz est une ville-jardin plutôt qu’une ville éventrée par des autoroutes 2x2 voies comme le rappela Denis Cheissoux, l’animateur de «CO2 mon amour » à laquelle collabora très longtemps Jean Marie Pelt.  Dominique Gros le maire PS actuel de Metz, qui fut pourtant un opposant de J.M. Rausch, est aussi de cet avis : «Ardent défenseur de l’écologie urbaine, Jean-Marie Pelt a fait de Metz le laboratoire d’une ville-jardin plus juste et plus harmonieuse ».

Fondateur de l’Institut européen d’écologie (IEE), dont il restera président jusqu’à sa mort, il  sera en effet un ardent défenseur et promoteur de l’écologie urbaine.

Vent debout contre la diffusion des OGM, il fonde en 1999 avec Corinne Lepage et Gilles-Éric Séralini le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN) dont il sera le secrétaire général.  Avant cela, il aura été aussi l’un des premiers à dénoncer les dangers de l’amiante.
 
Lundi 26 Décembre 2016 Commentaires (0)

Suite aux propos de Manuel Valls mettant en cause la CGT celle-ci a publié une mise au point que nous retranscrivons intégralement. Il faut voir que cette attaque contre la CGT préfigure la volonté du gouvernement qui se dit socialiste d'interdire les nouvelles manifestations contre le projet de loi travail. Cela nous est apparu nécessaire de reproduire le communiqué de la CGT pour contrebalancer auprès des lecteurs de ce blog la façon scandaleuse dont les grandes chaînes de TV ont rapporté les faits et minimisé l'importance de la manifestation.

Concernant les affrontements devant l’hôpital Necker, là aussi une mise au point s'impose car ces mêmes chaînes ont donné un compte rendu tendancieux des évènements en bonnes chiennes de garde de l'ordre établi aux ordres d'un gouvernement et d'un président de la république qui ont trahi ceux qui les ont porté au pouvoir. Elles ont emboîté sans vergogne le pas de Valls et Cazeneuve dans l'instrumentalisation de la détresse des enfants très malades et de leurs parents comme le dénonce l'un d'entre eux. Nous publions des extraits de son témoignage.


Le communiqué de presse de la CGT
Réaction de la CGT aux propos inacceptables du Premier Ministre Manuel Valls

Le Premier Ministre vient d’accuser la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail.
La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que cette mobilisation, comme les précédentes, n’a pas été organisée par la CGT mais par 7 organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui, depuis 4 mois, dans l’unité, demandent le retrait de ce texte régressif.
Quelle est la réalité des faits ? C’est en marge du cortège de cette manifestation, déposée par les organisations et validée par la Préfecture de police de Paris, que des bandes de casseurs se sont à nouveau livrées à des exactions que la CGT a d’ailleurs condamnées officiellement, une fois de plus, dans son communiqué national.
Le Premier Ministre ne peut ignorer qu’il incombe aux pouvoirs publics, dont il a la première responsabilité, d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.
La CGT souligne le sang-froid et la maitrise des militants de son service d’ordre qui, sans faillir, ont pris les dispositions nécessaires afin de garantir la sécurité des participants à cette manifestation massive.
En conscience et prenant en compte les informations données par les services de la Préfecture, les organisations syndicales ont fait le choix de ne pas aller jusqu’au bout du parcours prévu, malgré la frustration légitime des participants, pour ne pas les exposer davantage à la violence et aux incidents générés par des éléments extérieurs. Face à cette contrainte, une fois encore, l’ensemble des services d’ordre des organisations a su créer et mettre en œuvre les conditions pour que les participants, venus de toute la France, puissent rejoindre leurs moyens de transport.
La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que, comme il n’est pas de la responsabilité des supporters d’assurer la sécurité dans et autour des stades de l’euro de football, de la même façon il n’est pas de la responsabilité des manifestants d’assurer la sécurité dans et autour d’une manifestation autorisée par la Préfecture de police.
Menacer d’interdire les manifestations est le signe d’un gouvernement aux abois.
Plutôt que de faire l’inventaire tendancieux d’éléments à charge contre la CGT, Manuel Valls ferait bien mieux d’entendre la majorité des salariés, des jeunes et plus largement des citoyens qui rejettent ce projet de dumping social et de destruction de notre modèle de société.
Montreuil, le 15 juin 2016 "
Les affrontements devant l'hôpital Necker

Il semblerait que ce soit dans la confrontation violente entre CRS et groupes autonomes qui a eu lieu devant l’hôpital Necker que ce dernier a subi des dégradations.
Voici ce que rapporte à ce sujet le journaliste Thomas Clerget sur Regard.fr  :
Arrivés devant l’hôpital Necker, à l’intersection du boulevard Montparnasse et de la rue de Sèvres, les militants autonomes ont lancé une attaque intense, qui a duré près d’une demi-heure, sur la ligne de CRS placée au coin de l’établissement et barrant la rue de Sèvre. C’est dans ce contexte très précis que l’hôpital a subi quelques dégradations. Pendant que certains émeutiers cassaient le macadam pour en faire des projectiles, d’autres se relayaient pour les envoyer sans discontinuer sur les CRS. La durée de cette attaque aura de fortes conséquences puisque, in fine, elle permettra à la police d’interdire l’accès aux Invalides au reste de la manifestation, contribuant à son invisibilisation médiatique, puisque la place aurait vraisemblablement été occupée dans sa totalité.
Pour lire l’article complet suivre ce lien

Voici des extraits du témoignage d'un "parent d'un enfant très malade" de l'hôpital Necker :
Certes, briser les vitres d’un hôpital, même par mégarde, c’est idiot ; mais sauter sur l’occasion pour instrumentaliser la détresse des enfants malades et de leurs parents pour décrédibiliser un mouvement social, c’est indécent et inacceptable. Et c’est pourtant la stratégie de communication mise en œuvre depuis hier, par MM. Cazeneuve et Valls. Allègrement reprise par la droite et relayée sur un plateau doré par tous les médias.

Je le dis d’autant plus volontiers que l’hôpital Necker, j’y ai passé beaucoup de temps et que la détresse et l’angoisse des parents d’enfants très malades, je vois particulièrement bien ce que c’est.

Instrumentaliser cette souffrance à des fins aussi bassement politiciennes est abjecte.

Cette indécence est d’autant plus choquante lorsque l’on connaît la situation de l’hôpital public aujourd’hui. MM. Valls et Cazeneuve, « révoltés » du fond du cœur par cinq vitres brisées, le sont-ils autant par les conditions de travail effarantes des personnels hospitaliers ? Lorsqu’un généticien clinique doit travailler 70h par semaine car la direction de son hôpital n’a pas les moyens d’employer un nouveau docteur ni même une secrétaire, qu’elles en sont les conséquences sur tous ces gentils petits enfants malades au chevet desquels nos ministres accourent depuis hier ?
Quand les aides-soignantes et les infirmières sont épuisées, usées jusqu’à la moelle et rémunérées au minimum, qu’en est-il de la qualité des soins et de l’attention nécessaires à ceux qui passent des mois voire des années dans des couloirs d’hôpitaux ?

Lorsqu’ils mettent sur le même plan « émotionnel » des plaques de verres cassées et ces centaines de milliers de familles éprouvées, MM. Valls et Cazeneuve, n’ont-ils pas honte ? Et tous ces journalistes qui ont titré sur cet horrible assaut contre l’hôpital des « enfants malades », prennent-ils la mesure du sens de leurs mots ?

La palme de l’infamie revient évidemment à M. Cazeneuve qui a tout de même réussi à ajouter à l’équation le fils des deux policiers tués avant-hier.

Des centaines de milliers de personnes défient le gouvernement dans la rue. Une ou deux cassent le double vitrage d’un hôpital. Une ordure tue deux policiers à l’arme blanche. Leur fils de trois ans est en soin à Necker. M. Cazeneuve établi un rapport émotionnel, affectif et psychique entre ces deux séries de faits : le lutte contre la Loi Travail et son gouvernement, le choc produit par la brutalité de ce double meurtre et la situation dramatique de cet enfant. Si les jeunes émeutiers qui ont cassé les vitres de Necker ont été idiots, MM. Valls et Cazeneuve, eux, sont obscènes.

Plutôt que de courir les plateaux télés pour dire des conneries pareilles, retirez la loi travail, financez correctement les hôpitaux et épargnez aux enfants et à leurs parents votre ignoble instrumentalisation. Merci d’avance.

Un parent d’enfant très malade de l’hôpital Necker.
Pour lire ce témoignage en entier, c’est ici
Jeudi 16 Juin 2016 Commentaires (2)

L’annulation du Schéma Régional Eolien (SRE) de l’ancienne région Auvergne par la Cour administrative d'appel de Lyon ne remet pas directement en cause les projets de construction d’éoliennes sur le territoire auvergnat. C’est tout de même une bonne nouvelle. Cette annulation et intervient après l’annulation de dix autres schéma régionaux (Pays de Loire, Aquitaine, Basse Normandie, Bretagne, Ile-de-France, Limousin, Lorraine, Midi-Pyrénées, Paca et Rhône-Alpes). Et dans tous les cas, c’est pour le même motif «absence d'évaluation environnementale préalable».


Le Schéma est annulé parce que selon les termes du jugement, n’ont été pris en compte  ni « le principe de participation du public aux décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement », ni « l’impératif de préservation de la sécurité publique, des paysages, de la biodiversité, des monuments historiques et des sites remarquables et protégés du patrimoine archéologique » !
De tels attendus sur un jugement devraient être de nature à interpeler tout écologiste digne de ce nom. Il devrait s’indigner du fait que ce jugement n’aura pratiquement aucun effet pratique. Comme les schémas en question ne sont que des recommandations, leur annulation n’entraînent pas une remise en cause des projets en cours, notamment dans les parcs naturels régionaux où les promoteurs ont fait pression pour qu’il soit possible d'implanter des usines d'aérogénérateurs improprement et trompeusement appelées "fermes d'éoliennes".
Le silence d’EELV comme celui de France Nature Environnement ou de la LPO deviennent assourdissants.
 
Dimanche 22 Mai 2016 Commentaires (0)

Au quotidien

Résorber le chômage par la diminution du temps de travail : c'était déjà le mot d'ordre de la CGT en 1936...


Appel à la manifestation du 1 mai 1936
Appel à la manifestation du 1 mai 1936
Samedi 30 Avril 2016 Commentaires (0)

À Toulouse, la répression contre les opposants au barrage de Sivens se poursuit dans un grand silence médiatique. En voici un nouveau cas.
Mais peut-on s’attendre à autre chose avec des grands médias chiens de garde aux ordres et avec la dérive totalitaire de l’état PS des Hollande, Valls, Urvoas, et autre Cazeneuve ? Ceux-ci se gardent bien de sévir vraiment contre les agriculteurs casseurs et voyous lors de manifs pour le moins "musclées". À Sivens, leur aide leur a été bien précieuse pour combattre la ZAD comme l'a si justement relevé Reporterre.


Le Collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles » communique :
 
« Guillaume a subi, comme beaucoup d'autres, la répression policière des mouvements d'indignation faisant suite aux événements de Sivens et au meurtre de Rémi. Il plaidait non coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais fut condamné (à trois mois de prison avec sursis, plus dommages et intérêts pour les parties civiles) pour le délit de violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, et n'a pas pu faire appel de son jugement.
 
Pour cela, la loi le somme de se soumettre au prélèvement biologique qui permettra d'établir son profil génétique et de l'inscrire au FNAEG (Fichier National Automatisés des Empreintes Génétiques), et ce pour une durée minimale de 40 ans.
 
Convoqué, il s'est présenté à la section de la Sûreté Départementale du commissariat central de Toulouse pour signifier son refus, arguant d'un viol de l’État de son intimité et du caractère disproportionné voir inutile, et dangereux de ce fichage, que certains aimeraient imposer à tout citoyen dès la naissance sous le prétexte fallacieux d'un besoin toujours plus grand de sécurité. C'est un nouveau délit, et il est passible d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d’amende.»

Il était convoqué  aujourd’hui devant le tribunal de Grande Instance de Toulouse devant lequel le Collectif a appelé à un rassemblement de soutien non seulement pour  le défendre sur ses droits en tant qu'individu, mais aussi pour défendre le droit de tous contre les dérives totalitaires de la loi.

https://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/
 

 
Lundi 4 Avril 2016 Commentaires (0)

Une plainte a été déposée par l’ASPAS, Longitude 181 et Sea Shepherd suite à la pêche et l’abattage d’un grand requin blanc à la Réunion dans le cadre du programme CAP REQUINS 2. Ce programme scandaleux, qui utilise des fonds publics, ne protège en rien la population et détruit la biodiversité.


Massacre de requins à La Réunion : l’ASPAS, Longitude 181 et Sea Shepherd portent plainte !
Les associations Tendua, Longitude 181, One Voice, Sauvegarde des requins, Vagues et Fondation Brigitte Bardot dénoncent également cette pêche destructrice, organisée sans aucune validation scientifique.

En effet, le 15 octobre 2015, un grand requin blanc a été pêché dans le cadre du programme CAP REQUINS 2, dont les opérations menées sous la direction du CRPMEM (Comité régional des pêches) visent à capturer les requins bouledogue et tigre, espèces impliquées dans les récentes attaques à la Réunion. Mais les techniques utilisées causent de nombreuses prises accessoires qui ne sont pas connues précisément (aucun observateur indépendant n’étant accepté à bord des bateaux de pêche). L’une de ces victimes collatérales n’a pas pu passer inaperçue : un grand requin blanc, attiré par l’un des nombreux appâts placés dans la baie de Saint Paul, a été pêché et, sur la seule appréciation du CRPMEM, a été tué.

Rappelons que l’UICN classe le grand requin blanc parmi les espèces «vulnérables», c’est-à-dire menacées d’extinction. Ce statut a conduit l’Union européenne à interdire la pêche du grand requin blanc (Règlement (UE) 2015/104 du Conseil du 19 janvier 2015).

Cette espèce migratrice est également inscrite aux annexes I et II de la Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage du 23 juin 1979, et à l’annexe II de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction du 3 mars 1973. De nombreuses conventions internationales propres à certaines zones géographiques prévoient sa protection dans le monde (Méditerranée, Antarctique,…).

Cette pêche est d’autant plus révoltante qu’elle est intervenue dans le cadre d’un programme de pêche que nos associations n’ont de cesse de dénoncer : rien ne démontre que la pêche des requins bouledogue et tigre est une solution pour éviter les accidents à la Réunion ; attirant artificiellement les requins près des côtes réunionnaises, ce programme peut même s’avérer contre-productif ; il est mené sans avis ni protocole scientifique, et en toute opacité.

En 10 mois, ce sont au moins 67 requins qui ont été tués, sur fonds publics. En plus de n’apporter aucune sécurité, cette pêche est un pillage de nos mers, financé par les contribuables, et qui viole la loi.

Source : Communiqué ASPAS et Sea Shepherd
Photo :  Terry Goss  
Vendredi 1 Avril 2016 Commentaires (0)

Cette déclaration du Président de France Nature Environnement que l’on ne peut qu’approuver fait suite aux révélations du Canard Enchaîné dans son édition du 17/02/2016. Mais on se dit que ce gouvernement n’est plus à un mensonge près et que sur Notre-Dame-des-Landes, ce n’est pas l’opposition de droite qui lui cherchera des poux dans la tête.


France Nature Environnement  a publié ce mercredi le communiqué suivant :

Le Canard Enchaîné vient de rendre public un rapport transmis par la DREAL[1] des Pays de la Loire au préfet de Loire-Atlantique en 2014, qui contredit l’argumentation des soutiens au projet d’aéroport : le réaménagement de l’aéroport existant de Nantes-Atlantique n’aura pas d’impact négatif sur le lac de Grand Lieu, à l’inverse d’un transfert. Plus grave encore que cette révélation, ce rapport avait été dissimulé par l’Etat (…). Cela est de mauvais augure pour le débat précédant l’hypothétique référendum.

Cela fait plusieurs mois que les soutiens au projet d’aéroport prétendent que la solution d’un réaménagement de l’aéroport existant entraînera un impact négatif sur le lac de Grand Lieu, situé au sud de Nantes. Le Premier Ministre est même allé jusqu’à l’affirmer à l’Assemblée Nationale pour justifier la nécessité du nouvel aéroport. Pourtant le rapport de la DREAL confirme l'analyse des associations : c’est bien le transfert de l’aéroport vers Notre-Dame-des-Landes et non son réaménagement qui risque de porter atteinte à la faune du lac de Grand-Lieu en augmentant la pression foncière à ses bords. Rappelons en outre qu'il détruira plusieurs centaines d'hectares de zones humides.

L’existence de ce rapport de 2014 ne peut qu’interroger nos associations : en effet, nous avions en mars 2015 écrit au préfet de Loire-Atlantique en lui demandant de nous transmettre tous les rapports réalisés « quant aux incidences environnementales possibles d’un tel réaménagement ». Le rapport de la DREAL ne nous a jamais été communiqué : il a donc été dissimulé par la préfecture, alors même que l’argument des impacts du réaménagement sur le lac de Grand Lieu prenait de plus en plus de place médiatiquement parlant. Plus grave encore, cet argument était parallèlement utilisé par la préfecture elle-même devant le tribunal administratif de Nantes pour justifier de l’absence de solution alternative au transfert de l’aéroport... aboutissant au rejet de nos recours en justice. Le Préfet n'a ainsi pas hésité à mentir aux associations de protection de la nature puis aux juges du tribunal administratif.

« La dissimulation qui a été faite de ce document est insupportable et inacceptable ! » estime Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement. « Elle confirme que ce dossier d’aéroport a été instruit dans la plus grande opacité, si bien que les différentes phases de concertation avec le public n’ont jamais été que poudre aux yeux. Combien d’autres analyses défavorables au projet sont encore gardées secrètes par l’Etat ? Nous exigeons que tous les documents utiles à la compréhension du dossier soient enfin mis sur la table. L’hypothétique référendum à venir ne saurait être organisé sur le fondement d’un mensonge d’État »

[1]     Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Loire-Atlantique (services déconcentrés du ministère de l'environnement en région).

 
Mercredi 17 Février 2016 Commentaires (1)

Ségolène Royal avait battu en retraite dès Vendredi dernier.
Aujourd’hui Macron, le suppôt des marchands de pub bouffe à son tour son chapeau.


Il aura fallu pour cela que 60 000 personnes affirment leur opposition lors de la consultation publique obligatoire. Devant une levée de boucliers aussi massive qui montre le ras le bol des gens vis-à-vis du matraquage publicitaire, Ségolène Royal a été contrainte de convenir qu’il fallait en tenir compte « sinon cela remet en cause le principe de la consultation publique lorsqu'un texte a une incidence sur l'environnement» avait-elle déclaré.

C’est finalement ce qu’a dû également admettre à son corps défendant le suppôt des afficheurs, le fringant Emmanuel Macron. Devant le tollé soulevé par ce décret, il a capitulé à son tour au cours d’une conférence de presse organisée ce matin.

À propos de la mesure qui aurait permis l’implantation interdite jusqu’à présent de panneaux  de 12 m2 (4x3) scellés au sol dans les villes de moins de 10 000 habitants, il a déclaré : « À court terme, notre préférence, c'est d'abandonner une mesure qui n'était pas consensuelle »  « À court terme… » La capitulation ne serait-elle que provisoire ? Qu’en sera-t-il à moyen terme ? Il n’est pas du tout exclu qu’il tente de remettre le couvert à l’occasion et il faut rester vigilant.

Quoi qu’il en soit, finis les cadeaux aux afficheurs pour le moment et, espérons-le,  pour longtemps. De l’ancien projet de décret, il ne reste  plus que l’article 1 concernant l'autorisation de panneaux de 50 m2 pouvant être implantés jusqu’à 10 m de hauteur aux abords des stades de plus de 15 000 places, décret pris en prévision de l’euro de football : « Donnons-leur des jeux et de la pub » !

Toutes les autres dispositions scélérates ont passé à la trappe. Exit donc l'article 2 qui permettait d'installer des publicités scellées au sol dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants, là où elles ont toujours été interdites, l'article 3 qui prévoyait une  grande tolérance vis-à-vis de la pollution nocturne par la publicité lumineuse,  l'article 4 qui légalisait des centaines de milliers de panneaux illégaux, l'article 5  qui permettait aux afficheurs de placer des mobiliers urbains numériques dans des agglomérations de moins de 10 000 habitants.

En politicienne habile, Ségolène Royal s’est empressée de siffler avec les merles pour s’attribuer le mérite du retrait de ce projet de décret contre Emmanuel Macron, son collègue mais peut-être pas ami. En fait ce retrait n’est pas sa victoire comme le titre France TV Info. Si victoire il y a – il reste tout de même les gigantesques publicités lumineuses sur les stades – c’est celle des associations qui ont mené campagne contre ce décret et celle des 60 000 personnes qui ont témoigné de leur désaccord lors de la consultation publique sur le site du Ministère de l’environnement. Et cela va bien au-delà de ce décret.

Tout d’abord, cette reculade ministérielle redonne le moral à tous ceux qui se mobilisent à chaque mauvais coup du gouvernement pour pétitionner ou pour participer à ces enquêtes. On peut réussir ! Si nous sommes assez nombreux – et il faut être très nombreux – le gouvernement peut reculer, au moins ponctuellement comme sur ce projet de décret.
 
Ensuite le retrait partiel de ce projet peut sinon faire jurisprudence
, du moins être un argument de poids lorsqu’une mobilisation de même ampleur se produira.

Enfin il faut tirer les leçons du maintien de l’article 1 du décret.

Il met  en application l’article 223 de la scélérate loi Macron qui stipule  que « les dispositifs publicitaires, lumineux ou non, implantés sur l'emprise des équipements sportifs ayant une capacité d'accueil d'au moins 15 000 places assises peuvent déroger au premier alinéa de l'article L. 581-9 en matière d'emplacement, de surface et de hauteur, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat ».

Dans le projet de loi initial, les stades devaient avoir au moins 30 000 places, soit le double !
 Avec l'article 1 du décret, la surface de ces panneaux peut atteindre 50 m2 au lieu des 12 m2 de la règle générale.
Il est évident que cet article aurait pu être plus restrictif et sur ce point, c’est Macron qui a eu le dernier mot « Sur ce volet, il n'y a pas de contestation, nous sommes d'accord pour que ce décret puisse paraître » a-t-il déclaré lors de cette conférence de presse.

De toute façon un article de décret ne peut pas remettre en cause un article de loi.
Cet article de loi a été voté par des députés qui ont été élus pour nous représenter mais qui ensuite légifèrent souvent à l’opposé de ce que souhaitent leurs électeurs. Ils ne prennent pas la peine de nous demander notre avis. A nous de leur donner en agissant en amont ! Si nous le faisons massivement, peut-être en tiendront-ils compte au moins autant qu’ils écoutent les lobbies. Après tout ce ne sont pas les lobbyistes qui ont en main un bulletin de vote. C’est nous, même si, après réflexion, certains parmi nous ne votent pas !

La suite du texte de l’article 223 de la loi Macron n’est pas souvent citée pourtant elle est importante : « L'implantation des dispositifs dérogatoires est soumise à l'autorisation du conseil municipal ou de l'assemblée délibérante de l'établissement public de coopération intercommunale compétent ou du conseil de la métropole de Lyon » En d’autres termes si les conseils municipaux, les agglos ou les communautés urbaines ne donnent  pas l’autorisation, ces « dispositifs dérogatoires » ne seront pas implantés.

Rappelons que la possibilité d’implantation de ces horreurs avait pour but de donner aux collectivités des recettes supplémentaires afin qu’elles puissent financer la rénovation des stades à l’occasion de l’Euro de football ou d’autres grands événements sportifs.
Il ne tient qu’aux habitants des villes concernées de faire pression sur leurs élus locaux pour qu’ils cherchent ailleurs des crédits pour cette rénovation. Il se pourrait donc que devant les mobilisations locales aucun de ces horribles panneaux ne voient le jour.

En attendant, ne boudons pas notre plaisir. Les paysages de la France, les entrées de ville de nombreuses communes ont obtenu au moins un sursis.
 
Mardi 9 Février 2016 Commentaires (0)
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