Dans quelques jours se termine l’enquête publique pour la modification du PLU de Châtenay-Malabry qui permettra une quasi destruction de la Cité Jardin de la Butte Rouge, patrimoine architectural remarquable et ensemble de logements à loyers modérés précieux dans une ville où le prix de l’immobilier et le montant des loyers dans le secteur « libre » sont exorbitants. L’objet de cet article est de présenter quelques éléments pour étoffer les avis défavorables et monter le bien-fondé et l’urgence qu’il y a à déposer de tels avis. On peut le faire en ligne( je donne le lien en fin d'article). Etant donné l'importance patrimoniale, il n'est pas nécessaire d'habiter la ville.


Châtenay-Malabry – Hauts-de-Seine : « La Butte rouge » en danger !
La Butte Rouge est une « Cité Jardin » construite dans les années 30 dans un style minimaliste Bauhaus pour loger les ouvriers de Paris. L’objectif des élus de droite à la tête de la ville a toujours été de « gentrifier » cette cité. Ils sont en passe de se donner les moyens  d’en démolir au moins les deux tiers,  une démolition d’envergure puisqu’elle concernerait 2800 logements dont une partie seulement serait reconstruite comme logements sociaux.  Pour l’ancien maire aujourd'hui président du Conseil départemental, Georges Siffredi et pour Carl Segaud, l’adjoint qui lui a succédé lorsqu’il a été obligé de démissionner en raison de cumul de mandats, il s’agit de densifier le site et de  remplacer les bâtiments remarquables actuels par des constructions nouvelles de style néo-francilien avec leurs toits mansard aux mauvaises proportions, au «  faux chic faux bourgeois, celui du nouveau riche parvenu, qui remplit toutes les revues de promotions immobilières », à plus de 50 000 € le m2 tout de même ! Pour mesurer toute l’horreur de cette tendance que l’on hésite à appeler architecturale, il suffit de se rendre dans la ville voisine au Plessis-Robinson et, hélas, bientôt aussi à Fontenay-aux-Roses. Seule une partie (1/3 ?) serait encore des logements locatifs à loyer modérés.

Cet entêtement obtus qui fait fi des arguments d’architectes du patrimoine et d’architectes urbanistes de premier plan a bien sûr des motivations électoralistes. La gentrification permet aux élus actuels de s’assurer une base électorale favorable. Mais il y a aussi cette idéologie de droite qui ne supporte pas que des gens dont le revenu est moyen ou modeste puissent vivre dans un environnement aussi agréable que le leur à quelques encablures de la capitale et qui de plus rejettent la mixité sociale pour l’entre soi. Certains parlent à ce sujet de « ghetto de riches », expression on ne peut plus malheureuse : on ne choisit pas de vivre dans un ghetto, on y est contraint et les riches le fuient. En revanche, dans  leur prétendus ghettos les gens aisés, les riches et nouveaux riches choisissent d’y vivre entre soi ; les autres en étant exclus de fait par les prix du m2 ou les loyers rédhibitoires. Bref, Siffredi et ses amis chercheront à liquider autant qu’ils le pourront ce qui reste d’ouvrier et de populaire de leur ville pour en faire un territoire de bourgeois et de bobos.

Et ils ne manquent pas de détermination : « Suite à l’action d’un collectif d’habitants soutenus par plusieurs associations dont Docomomo, Sites et Monuments, France Nature Environnement et de l’ordre des architectes, un courrier en date du 14/11/2019 signé du préfet de la région d’Ile-de-France et du préfet du département des Hauts de Seine est adressé au maire [de Châtenay]  lui demandant d’engager les études préalables à un classement de la Butte Rouge au titre des Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR). En réponse, le maire a fait voter une procédure de démolition de 15 bâtiments par le conseil d’administration de Hautes-Bièvres Habitat, nouveau propriétaire de la Butte Rouge. Ce même propriétaire a entamé des démarches visant à faire partir les habitants de leurs logements. » (La Butte Rouge, Fiche Docomomo où l’on trouvera un dossier très complet sur la Butte Rouge, sur les projets de la ville de Châtenay-Malabry  et du département du 92 la concernant. )
 
Vendredi 8 Janvier 2021 Commentaires (0)

Les végétaliens et autres végans sont les principaux consommateurs de malbouffe pour le plus grand profit de l'industrie agroalimentaire : une démonstration implacable et imparable dans un article du Canard Enchaîné.



L'industrie  agroalimentaire enregistre des super profits grâce aux "simili' qu'elle met sur le marché : fausse viande, faux lait, etc.  Par exemple un faux steak végétal est vendu 13€ le kg alors que les vrais steaks coûtent en moyenne 10. 50 € !

La part des produits hypers industriels est beaucoup plus importante dans l’assiette des végans. La part des produits ultra-transformés y représente 39,5% de leurs apports énergétiques contre 33% chez les consommateurs omnivores.

Ces produits sont un important facteur de morbidité pour des maladies comme certains cancers, le diabète  sucré, les affections cardiovasculaires, ...

J'ai déjà eu l'occasion dans ce blog de montrer la fausseté des arguments de type écologiques en faveur du véganisme, l'imparticabilité de leur éthique et donc son inanité, voici un article qui complétera le tableau sur le plan de la santé.
Ne soyez pas végan et si vous l'êtes et que vous le restiez, tant pis pour vous. On vous aura prévenu.

 
Le Canard enchaîné jette  pavé dans la mare des végans
Dimanche 1 Novembre 2020 Commentaires (0)

VEOLIA grand ami de la nature participerait au sauvetage d’un papillon en danger, la laineuse du prunelier, en aménageant une partie de sa carrière à ciel ouvert d’extraction de basalte à Châteaugay. C’est ce message que délivre une des chroniques « écolo » diffusées avant chaque étape du Tour de France sur France 2. En 2019, c’était la carrière de VEOLIA à Lafitte dans les Landes, en 2020 c’est celle de Châteaugay dans le Puy-de-Dôme, en 2021 ?


Comme foutage de gueule, on ne fait pas mieux ! Des pruneliers, il en pousse naturellement tout autour ! Cette carrière n'a rien de paisible et ce n'est pas quelques poissons dans une flaque d'eau qui compensera le saccage de ces terrains qui en libre évolution donnent des chênaies pubescentes naturelles résistantes à la sécheresse riches en espèces et stockant du CO2! Sur le plateau, il existe des tas de petites mares naturelles, fossés, rigoles et points d'eau semi-permanents et les espèces d'oiseaux cités ne dépendent pas de cette mare. D'autant  que l’on oublie de dire qu'à côté l'exploitant a l'autorisation d'exploiter la plus grande partie de cette carrière comme une décharge. C'est ainsi d'ailleurs que la plupart du temps, on remblaie les carrières avec des déchets "inertes"... Déjà l'an dernier, dans ces épisodes de greenwashing avec lesquels le Tour de France espère se donner un vernis écolo, il y avait  aussi un épisode vantant les mérites des "réhabilitations" des carrières par Veolia avec un même discours !

Le choix de cette carrière de Châteaugay ne tient pas du hasard : Veolia veut ouvrir sur le plateau une autre carrière, celle-ci s'épuisant. Ce projet se heurte à une vive opposition des associations locales et des habitants, excepté le petit nombre intéressé financièrement. Et comme par hasard, Veolia est un "partenaire" du Tour de France, c'est-à-dire lui donne de l'argent.

Étrange que le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) accepte de faire cette promotion des carrières de Veolia? Pas tant que cela lorsque l'on sait que lui et Veolia ont signé un partenariat : du fric pour faire tourner le muséum contre le verdissement d'un des plus gros pollueurs de France, bétonneur, goudronneur face auquel se retrouvent les vrais défenseurs de la Nature, ici ou ailleurs comme à Notre Dame des Landes !  Cette infiltration de structures de recherches par ce genre de sociétés privées est un poison grave qu'il faut dénoncer car il décrédibilise gravement la recherche et la parole des chercheurs.
 
Vendredi 11 Septembre 2020 Commentaires (0)

La question du rôle joué par la pollution aux particules fines dans la propagation du virus Covid 19 est controversée. Mais le débat prend parfois d'étranges formes. Un exemple en est donné par un article de Cathy Clerbaux paru sur le site "The conversation" rejetant comme non scientifique une étude émanant de la Société de médecine environnementale italienne et des universités de Bologne et Bari et signée par 12 chercheurs. On peut s'interroger sur les motifs de cet avis de non-recevoir. Il faut une certaine naïveté pour croire que celui-ci n'est que volonté de défendre une science authentique.


Une version adoucie et abrégée de cet article a d'abord été proposée comme commentaire sous l'article paru sur le site de The conversation intitulé "Pourquoi on ne peut pas affirmer que « la pollution transporte le coronavirus »"  de Cathy Clerbaux, directrice de recherche au CNRS, laboratoire LATMOS, Institut Pierre Simon Laplace, Sorbonne Université.  Jugée sans doute trop longue, elle a été censurée. J'ai alors proposé un commentaire beaucoup plus court qui en est un résumé. Il a été publié. J'ai cependant jugé utile de le développer et de l'enrichir. Cela a donné le présent article.

En annexe, afin que le lecteur se fasse une idée par lui-même s'il le désire, on trouvera la traduction en français de l'article des chercheurs italiens que j'ai réalisée ainsi qu'un lien vers l'original auquel on devra se reporter.

L'article de "The conversation" est accessible en suivant ce lien https://theconversation.com/pourquoi-on-ne-peut-pas-affirmer-que-la-pollution-transporte-le-coronavirus-137143#comment_2219167

Il y a deux parties très différentes dans ce texte : une partie didactique sur les particules fines et une critique étrange sur la « note » émanant d’institutions médicales et scientifiques italiennes et signée par des chercheurs renommés.
Contrairement à ce que déclare Mme Cathy Clerbaux ce texte apporte du nouveau et  ne se borne pas à résumer  «  une dizaine d’autres articles qui étudient les corrélations entre les niveaux de particules et occurrences de contaminations à différents virus, comme la rougeole, etc. » Certes, c’est effectivement ce que font les auteurs dans la première partie de leur travail  mais c’est dans le but de montrer que dans l’état des connaissances, il a été établi que les épidémies de la grippe aviaire, du RSV ou de la rougeole sont accélérées et aggravées en présence de pollution aux particules fines qui pourraient être des vecteurs de ces virus et que l’on peut donc raisonnablement suspecter qu’il en va de même pour le Covid-19.
Ensuite par une analyse fine des différences dans le développement  de l’épidémie dans le Nord, à Rome et dans le sud de l’Italie, lors d’épisodes de pollution aux particules fines qui ont sévi dans le Nord mais pas à Rome et dans le Sud, les auteurs de la « note » que Mme Cathy Clerbaux méprise comme non-scientifique réussissent à mettre en évidence le rôle de ces particules comme accélérateur et agent aggravant de l’épidémie.
C’est cette partie de l’article qui est originale. Après l’avoir étudiée, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les assertions de Mme Cathy Clerbaux. A-t-elle lu cet article en entier ?
 
Samedi 9 Mai 2020 Commentaires (0)

Ceux qui voulaient éviter le totalitarisme et la dérive fascisante en votant Macron se sont bien fait berner. La République en Marche est en route vers un état policier fascisant sous la bannière du grand chef, entouré de sa cour, de madame, de son second, de ses lieutenants préposés aux basses-œuvres, de ses adjudants chargés d’encadrer et de faire filer droit et au pas cadencé la piétaille des députés et autres élus. Avec la complicité active ou silencieuse de ces derniers, le chef et ses hommes liges lâchent leurs chiens qui se déchaînent sur le vulgum pecus qui ose protester.


C’est la démocratie de la matraque et de la justice aux ordres. Les uns éborgnent, mutilent, cognent ; les autres embastillent et condamnent. Les médias main stream  achetés par les milliardaires ou vendus au pouvoir du Chef applaudissent, travestissent. Pour les journalistes qui veulent faire leur travail et informer les gens des brutalités et de la violence exercée par les petites mains de cet état policier, ils sont gazés, matraqués, cibles des LBD, emprisonnés et leur matériel cassé.

Aujourd’hui la coupe est pleine et les dites FDO ont beau cogner, les juges embastiller, le grand vent de la révolte qui s’est levé avec les Gilets Jaunes vient de se renforcer du refus de la énième réforme scélérate, celle des retraites. Il est en train de se transformer en ouragan qui pourrait bien balayer tous ces malfaisants. Ils pètent  de  trouille. La rue leur fait peur, les mouvements sociaux qui convergent et s’unissent les effraient. Pour conjurer le sort, il y a des mots et des expressions qu’il ne faut pas prononcer : ‘ grève’, ‘ grève générale’ ou ‘historique’. Et aussitôt le média du pouvoir  France TV, ex ORTF obtempère et ordonnent qu'ils soient bannis à l'antenne. Ne surtout pas donner des idées aux cerveaux disponibles qui baillent devant leur TV.

C’est la note de service hallucinante de la direction de France TV à ses journalistes qu’a révélée la CGT. L’ultra libéralisme, ce n’est pas la liberté, c’est la dictature et le mal élu, le Grand chef n’en est en définitive que le larbin. Voici le fac-similé du communiqué de presse de la CGT France TV.
Dimanche 8 Décembre 2019 Commentaires (0)

Dans le cadre de la grève du 5 décembre, des militants de l’Amassada ont réussi à bloquer le chantier du méga transformateur RTE de Saint-Victor et Malvieu. Les FDO ne pouvant être partout à la fois étaient en sous-effectif, ce qui a contribué à rendre la répression inefficace. Pour ceux qui ignoreraient l’objet de cette lutte, voir le texte de l’affiche ci-dessous où je reprends le communiqué de l’Amassada sur cette action réussie.


Grève du 5 décembre : Blocage du chantier du méga transformateur de RTE à Saint-Victor et Melvieu (Aveyron)
Ce 5 décembre, succès du blocage de la route empruntée quotidiennement
par un incessant trafic de camions. Une petite cinquantaine de personnes
a suffi pour bloquer la sortie des gravats du chantier de 10 h du matin
jusqu’à la fin de la journée. La gendarmerie en sous-effectif  n’a rien
pu faire pour nous déloger de la D31. Dans un étrange ballet ensoleillé
une trentaine de gendarmes nous poussait et telle de l’eau nous coulions
sur la route, sans laisser prise aux provocations des flics. A une
bifurcation nous avons décidé de remonter vers le point de blocage en
prenant par les champs pour revenir devant les flics. Nous sommes ainsi
remontés au carrefour de départ pour constater joyeusement que les 10
camions bloqués n’avaient pas bougé d’un poil. Les renforts militaires
n’arrivant pas, comme c’est le cas habituellement, ce sont les
camionneurs qui ont fini par faire demi-tour sous nos applaudissements.
La gendarmerie a aussitôt reflué, nous laissant maîtres des lieux.

Cette petite brèche ouverte dans le déroulement normal du chantier d’une
grosse infrastructure RTE en cours de construction nous redonne du
courage. Nous saluons aussi les syndicalistes CGT EDF qui nous ont
apporté leur soutien. Tout le monde a bien compris que bousiller les
retraites, spéculer sur l’électricité et annihiler le peu de terres
agricoles qui reste sont des actes qui appartiennent à une même logique
de destruction.

Aussi nous invitons tous les gens qui peuvent à venir lundi 9 à 9h00 à
La Baraque de Saint-Victor pour recommencer une action du même type.
Avec dans les sacs de quoi pic niquer et son gilet jaune. Soyons
nombreu.x.ses ! Faire plier le gouvernement sur ces infâmes projets
exige de le bloquer sur ses plus gros chantiers !

Pas res nos arresta,
L’Amassada en exil

Source et infos complémentaires : https://douze.noblogs.org/post/2019/12/06/greve-de-la-destruction-du-monde-a-saint-victor/

Voir aussi https://www.lamuledupape.com/?s=amassada
Samedi 7 Décembre 2019 Commentaires (0)

Dans quatre mois se dérouleront les élections municipales et la campagne électorale est lancée. À cette occasion l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) met à disposition des candidats un guide intitulé « Demain mon territoire ». Partant du principe incontestable que les maires seront des acteurs clés de la « transition écologique », l’Agence veut faire pression sur eux pour les amener à intégrer dans leur programme des mesures qu’elle estime propres à favoriser cette transition.

Parmi les actions sur lesquelles les candidats aux municipales devraient s’engager selon l’ADEME, certaines sont pour le moins discutables. C’est notamment le cas de celle qui consisterait à servir deux repas végétariens par semaine en restauration scolaire. Le but de cet article est de monter qu’il s’agit d’une fausse bonne idée.


Résumé

L’affirmation liminaire de la fiche consacrée à l’alimentation selon laquelle notre façon de nous nourrir est mortifère est hors de propos en ce qui concerne la restauration scolaire et de façon plus générale, elle est non fondée (§2.1 et 2.2). Le §2.3 montre l’absence de justification à la mesure en cause d’un point de vue nutritionnel. Elle va à l’encontre des recommandations du Plan santé et risque d’induire des comportements alimentaires à risque chez les ados. Le §3 montre d’abord l’impraticabilité d’un changement de régime en faveur d’un régime végétarien dans la restauration scolaire. Cela est dû au caractère peu dense des protéines des légumineuses et des céréales, de leur pauvreté en fer, de la nécessité de les associer selon des proportions bien définies pour avoir dans une portion les acides aminés essentiels. Il montre ensuite que l’élevage et notamment l’élevage herbager peut être (et en France EST majoritairement) écologiquement vertueux en étant économe en eau, en préservant les puits de carbone que sont les prairies et la biodiversité qui leur est inhérente. Il en résulte que l’adoption d’un régime sans viande ne réduirait les émissions de GES qu’à la marge mais aurait par contre des conséquences graves tant écologiques que sociales et économiques.
Dire NON au lobbying pro-végétarien de  l’ADEME !
Vendredi 22 Novembre 2019 Commentaires (2)

Le 5 septembre dernier, la justice ayant tranché en faveur de sa propriétaire, le coq Maurice pourra continuer de chanter à sa guise sur l’île d’Oléron. Mais d’autres coqs n’ont pas été aussi chanceux.


Le Coq Maurice a même eu les honneurs du NY Times  comme le montre cette photo de Kasia Strek pour le NY Times [©Kasia Strek/The New York Times-REDUX-REA ]
Le Coq Maurice a même eu les honneurs du NY Times comme le montre cette photo de Kasia Strek pour le NY Times [©Kasia Strek/The New York Times-REDUX-REA ]
C’est le cas de Coco, le coq margnotin : il chante dans la commune picarde de Margny-lès-Compiègne (60). Son propriétaire a dû mettre Coco en pension chez une amie sous peine d’avoir à payer 50 euros d'amendes par jour à sa voisine. Il a fait appel de ce jugement et a lancé une pétition qui a recueilli déjà plus de 90 000 signatures.

J’invite mes lectrices et lecteurs à signer cette pétition en espérant qu’en appel un jugement favorable permettra à Coco de retrouver ses pénates. Coco a six ans et habite depuis toujours dans cette maison.

Pour signer c’est ici

Enfin je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ce texte paru dans le magazine trimestriel édité par l’Association pour la promotion de Riom, 100% Riom. Il n’est pas signé mais je suppose qu’il est de Gilles Frierese, seul nom mentionné à la rubrique Rédaction.

Quand les voitures chanteront, les poules seront dedans

Le coq n’est plus maître en sa basse-cour. Sitôt qu’il chante, un touriste en villégiature, un résident secondaire ou un néo-rural l’assigne en justice pour nuisance sonore. Maurice, un coq de Saint-Pierre d’Oléron, saura ce 5 septembre s’il finira dans la marmite ou si le droit de chanter au lever du soleil lui sera pleinement reconnu. A Beautor, dans l’Aisne, quatre coqs font l’objet d’une pétition au prétexte que leur quatuor matinal déplaît à une poignée d’irréductibles de l’oreiller. En Suisse, un coq a été interdit de cocoriquer entre 22 heures et 8 heures du matin par le tribunal cantonal de Zürich. Il est vrai que son horloge interne était quelque peu déréglée. On pourrait croire à un complot anti-coq, mais il n’en est rien. Son chant n’est pas le seul « bruit » qui dérange. Les cloches des églises, les sonnailles des vaches et des chèvres, le hurlement des tronçonneuses au fond des bois, la pétarade des tracteurs et même les stridulations des cigales – cela s’est vu dans un village du Var l’année dernière – sont désormais la cible de  plaintes,  de  pétitions,  de  procès.  Le  ridicule  ne  tue  pas,  excepté  les  campagnes, ses veaux, ses vaches et ses cochons. Ces derniers n’émettant que de rares grognements, c’est à propos de leur odeur qu’on leur cherche des poux.
Mardi 17 Septembre 2019 Commentaires (0)

Et notamment pas en France. Il est dans notre pays et notamment en Auvergne,un outil de gestion naturelle des milieux ainsi que se plaît à le rappeler la LPO aux promeneurs.


A l'intention des végans et autres détracteurs et contempteurs de l'élevage bovin en pâturage et des produits qu'il nous procure, viande et lait de première qualité à haute valeur nutritive et nutritionnelle : ce type d'élevage n'a rien a voir avec les parcs d'engraissement à l'américaine ou les fermes des "mille vaches" en France ou en Allemagne. Il permet de conserver une diversification des milieux sans laquelle on assisterait à l'appauvrissement supplémentaire d'une biodiversité déjà fort mal en point.

C'est ce que rappelle un des panneaux d'information du public  mis en place par la LPO le long du sentier qui fait le tour d'un espace naturel sensible, l'étang de Pulvérières dans le Puy de Dôme, à l'extrémité nord de la Chaîne des Puys là où débute le plateau des Combrailles.
L'élevage bovin, une calamité écologique ? Ni toujours, ni partout !
Vendredi 16 Août 2019 Commentaires (0)

Près de 110 000 signatures, plus de 10 000 contributions lors de la consultation publique ont fait reculer le ministre François de Rugy (qui se prétend écolo) et la préfecture de la Haute-Savoie.


Ils ont dû remanier profondément l’arrêté qu’ils avaient concocté pour ouvrir en été la chasse au sanglier, chevreuil et renard. La chasse au renard restera interdite, les tirs pédagogiques (sic !!!) contre les chevreuils supprimés. Seuls les sangliers pourront être tirés, mais seulement s’il y a plainte d’agriculteurs et après constatation des dégâts et réunion d’une commission ad hoc.
 
Cette reculade est très encourageante et significative.
 
Elle montre qu’il arrive qu’une pétition et la participation à une consultation publique concernant un arrêté ou autre texte ne soient pas toujours vaines. Elle montre aussi et surtout que le vent est peut-être en train de tourner, que les autorités étatiques et administratives sont enfin sensibles au bon sens et à l’opposition de l’immense majorité de la population à une chasse irrespectueuse de la naturalité et de la biodiversité, voire à la chasse tout court, quelles qu’en soient les modalités.   
 
Dimanche 9 Juin 2019 Commentaires (0)
1 2 3 4 5 » ... 19
Profil
Jean-François Dumas
Jean-François Dumas
Dernières notes
Un peu d'humilité 28/09/2023
Un verger fantome 11/03/2022
Recherche
Galerie
Tilleul Boulevard de la République
Square Pompidou
Cerisier Rue des Ormeaux
Boîte aux lettres, chemin de Pont haut, Colmars-les-Alpes (04)
Sans titre, chemin de Pont haut, Colmars -les-Alpes
Meurtrière, Colmars-les-Alpes