L’article qui suit est une longue mise au point sur le passif de la gauche dite de gouvernement notamment au cours du dernier quinquennat de François Hollande. Un passif qui n’a guère été reconnu par cette gauche et notamment par le PS. Je l’effectue à partir d’une critique d’un court article que Gilles Mergy a publié sur le blog « Osez-Fontenay », symptomatique de cette absence et qui a été pour moi un déclencheur. C’est pourquoi je souhaite souligner en avant-propos que j’ai participé avec Gilles pendant de nombreuses années à la même équipe municipale. Je n’ai pas eu et n’ai pas de désaccord avec lui pour ce qui est des affaires municipales, et si j’étais encore impliqué dans les affaires municipales de Fontenay, je soutiendrais son action et celle de l’opposition municipale Fontenaisienne actuelle qui réunit Gauches et Ecologistes d’EELV.


Je m’en tiendrai pour l’essentiel au quinquennat de François Hollande au cours duquel ce que G. Mergy nomme « la gauche de gouvernement », si tant est qu’elle ait existée, a explosée ; EELV ayant quitté le gouvernement. Dans le gouvernement Valls, d’écolos, il ne restait que quelques individus que le PS avait réussi à débaucher et qui ont rompu avec leur parti pour des postes de ministres et autres avantages. On comprendra aisément la réticence d’EELV  face à une nouvelle union avec le PS : Chat échaudé... ! Sur ce point, on ne peut donner tort à ce parti d’autant que le PS, même s’il possède encore des bastions ne représente presque plus rien à l’échelon national comme on peut le constater jour après jour à la lecture de la pléthore de sondages pour l’élection présidentielle dont on nous abreuve. La chute sans fin d’Anne Hidalgo dans ces sondages n’est pas due principalement à sa personne, ni à sa campagne mais à son étiquette PS et au discrédit d’une « gauche de gouvernement » disparue mais dont le souvenir est encore vivace dans l’électorat des classes moyennes et populaires. Retour donc sur une histoire récente : le quinquennat de François Hollande.

Pour les écolos : la carotte des ministères pour quelques leaders EE/LV puis le débauchage ; la matraque, les grenades des CRS et des Gendarmes pour les militants qui se battent sur le terrain !
 
6 mai 2012, le socialiste François Hollande s’installe à l’Élysée. « Le changement, c’est maintenant »
21 juin 2012 Limogeage de Nicole Bricq ministre de l’écologie depuis un mois. Motif : sanctionnée pour avoir suspendu les permis de Shell pour la recherche d’hydrocarbure au large de la Guyane à cause de l’absence de garantie quant à la protection de l’environnement et de la faune marine dans ces permis, protection à laquelle elle était « très attachée » et aussi pour sa volonté de réformer le code minier pour une plus grande protection de l’environnement ! [2019 Ironie de l’histoire : les prospecteurs ont fait chou blanc. Il n’y a pas de gisement de pétrole exploitable dans les eaux de la Guyane] Comparez avec le 12 Décembre 2015 : discours de clôture de la COOP 21 : Hollande a-t-il eu la révélation écologique ?  Simple pantomime électoraliste d’un chef d’Etat impopulaire aux abois ?
 
24 Juin 2012, le vent du changement : Le Chefresne (Manche), petite commune de 300 habitants dont le maire Monsieur Jean-Claude Bossard est agriculteur et adhérent d’Europe Écologie: tirs de gaz lacrymogène et, probablement, de grenades offensives contre les manifestants qui s’opposent avec le maire à l’édification de la ligne à très haute tension Cotentin – Maine. Cette THT devrait raccorder le futur réacteur EPR de Flamanville au reste du monde. On déplore deux personnes sérieusement blessées parmi les manifestants de cette marche pacifique. C’est en réprimant les manifestions écologistes avec une rare violence lors du quinquennat de Hollande que les CRS et autres gendarmes mobiles se sont fait la main.
 
27 Juillet 2012 Le vent du changement : Mise en consultation de projets d’arrêtés ministériels assouplissant  les  arrêtés ministériels relatifs aux espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire national et de ceux concernant les protections régionales. Levée de bouclier des associations de protection de la Nature : ces assouplissements sont tels qu’ils laissent ces plantes sans protection réelles. Projet suspendu, serpent de mer déjà en préparation avec Nathalie Kosciusko Morisset , remis à plus tard.
 
2 juillet 2013 Suite de la valse des ministres de l’écologie : Delphine Batho remplacée par Philippe Martin, l’ami des chasseurs.
 
Nuit du Samedi 25 au Dimanche 26 Octobre 2014. Doit-on oublier Sivens et  la mort de Rémi Fraisse  avec Cazeneuve et Valls à la manœuvre  sans omettre le Conseil général du Tarn à majorité PS et son président PS ?  Ce sont eux, la « gauche de gouvernement aux manettes », qui ont ajouté le nom de ce botaniste à la liste des militants tués parce qu’ils défendaient la Nature. Rappelons qu’en 2014,  depuis la mort de Vital Michalon sur le site de Creys-Malville en 1977, il n'y avait plus eu en France de mort dans des manifs écolos et que depuis 1986 et la mort de Malik Oussekine, il n'y avait plus eu de mort dans une manifestation !
 
6 août 2015  Vote d’un amendement introduit dans la loi Macron (voir ci-dessous) entérinant le centre de stockage des déchets radioactifs à Bure, dans la Meuse. Reconnu comme « cavalier législatif » et censuré par le Conseil constitutionnel.
 
 Si une gauche à la Hollande était restée au pouvoir, nous aurions eu sans doute l’aéroport de Notre Dame des Landes cher à Jean-Marc Ayrault.
 
Social : Hollande en a rêvé, Macon l’a fait ou le fera !
 
Pour le social, il faut reconnaître que par le passé, il y a eu de grandes avancées avec des gouvernements de gauche.  Mais pas avec Hollande !  Certes, le bilan n’est pas entièrement négatif, surtout lors du gouvernement  Eyrault, avec les suivants par contre …
 
6 Août 2015 Loi Macron « pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques » : libéralisation des autocars, assouplissement des règles concernant le travail le dimanche et la nuit. De plus l'article 135 de cette loi allège la fiscalité des actions gratuites. 
 
Hollande prenait les gens pour des c… en s’écriant « Mon ennemi, c’est la finance »  alors qu’il avait pour conseiller un homme de ce milieu dont il a fait par la suite son ministre… des finances ! Une gauche à la Hollande c’est aussi la réforme des retraites, la loi El Khomri… Le quinquennat de Hollande  a été le début d’une série d’attaques contre les droits des salariés et Macron n’a fait que continuer l’œuvre entreprise. Débarrassé des frondeurs avec une majorité aux ordres, ce dernier a pu poursuivre ce travail de sape sans entraves.
 
Sociétal : rendre à César !
 
Quant au sociétal, j’aimerais rappeler à Gille Mergy  que certes, ‘la gauche de gouvernement’ a fait des bonnes réformes mais la droite aussi. Par exemple : âge du droit de vote (ou plus exactement l'âge de la majorité) abaissé de 21 à 18 ans par Valéry Giscard d'Estaing en 1974, la loi Veil légalisant l’avortement promulguée le 17 janvier 1975 encore sous Giscard d’Estaing sans oublier la loi du 11 juillet 1975 qui a instauré le divorce « par consentement mutuel » ou « pour rupture de la vie commune». Rappelons qu’avant seul le divorce «pour faute» était possible.
 
Si l’on remonte plus loin encore dans le temps, le droit de vote pour les femmes c’est De Gaulle en 1944, avant même le « Débarquement » [Elles l’avaient déjà aux États-Unis (1919), en Inde (1926) avant de l’avoir en Grande-Bretagne (1928) ; même  la Turquie où les femmes ont ce droit depuis 1934  avait précédé la France]. Quant à la légalisation de la « pilule », on la doit à Lucien Neuwirth en 1967 sous le septennat de De Gaulle.
 
Ce n’est ni être gaulliste ou giscardien de le faire remarquer ! Et d’ailleurs, on peut dire que le mérite de ces chefs d’état de droite ou de gauche n’a été que de mettre les lois en harmonie avec les mœurs souvent avec beaucoup de retard, parfois avec un peu d’avance, parfois malgré une opinion publique réticente (avortement, peine de mort par exemple)
 
Avec la nomination de Valls le 31 mars 2014 à la tête du gouvernement et le débauchage qui s’en est suivi, Hollande savait très bien qu’il ferait éclater le groupe des élus EELV. Si la dérive de Vincent Placé l’a mis hors-jeu, tirons notre chapeau à celle d’Emma Cosse, mais surtout à celles de F. de Rugy et B. Pompili, roi et reine des écolos opportunistes au solide appétit et heureux et heureuse gagnante des entreprises de débauchage de Hollande puis de Macron .
 
Moralité de ce bilan : les idéaux et les valeurs dont parle G. Mergy ne donnent pas les moyens de faire respecter accords et programmes, ni même de les construire. Tant que le PS actuel n’aura pas exercé vraiment un droit d’inventaire sur le quinquennat de Hollande comme le voulait Jospin sur celui de Mitterrand, tant qu’il  n’en n’aura pas tiré les conséquences, il est à mon sens très difficile de s’entendre avec lui à l’échelon national.
 
D’ailleurs de quels idéaux et valeurs s’agit-il concrètement, alors que l’on  a vu réapparaître Le Foll un « hollandais » fidèle et pire encore, Cazeneuve avec des velléités d’investiture pour l’élection présidentielle de 2022. Faut-il rappeler que le 21 septembre 2019 lors de son changement de nom –  le PRG devenant ‘PRG Centre gauche’ ! – son président Guillaume Lacroix souhaitait «épauler Bernard Cazeneuve» et lui dire que «la gauche comme la France ont besoin de lui» (LaDepeche.fr du 22/09/2019)! Besoin de Cazeneuve pour quoi faire ?  Défendre les intérêts d’Orano ex-Areva ? Réprimer les défenseurs de la Nature avec à la clé de nouveaux morts ? Ces gens-là ont-ils oublié Sivens et Rémi Fraisse ?  En vérité, ils doivent s’en f…royalement comme des zones humides et de la Nature ! Finalement le PRG a dû se rabattre sur Christiane Taubira, Cazeneuve ayant un passif un peu trop lourd et « manquant de soutiens » selon sa propre expression !
 
En fin de compte qu’est-ce que ‘la gauche de gouvernement’ dont Gille Mergy a la nostalgie et dont il fait l’éloge ? Un PS hégémonique (il suffit de voir la répartition des portefeuilles dans les gouvernements sous les septennats de Mitterrand, le gouvernement de Jospin et le quinquennat de Hollande) quelques microsatellites dont le PRG et quelques associés traditionnels ou épisodiques, le PC, les Verts puis EE/LV, pièces rapportées assises au bas bout de la table.
 
En outre, le comportement du PS à l’égard des Verts a toujours été très différent de celui qu’il avait  avec son concurrent et allié traditionnel, le PC. Cela parce que les Verts, et plus généralement l’écologie politique, étaient et sont encore un peu des nouveaux venus dans le champ politique. N’ayant pas réussi à les exclure de ce champ, ni à les neutraliser, le PS a essayé de les phagocyter en quelque sorte en les enfermant dans la mouvance de « gauche », en fait sa propre mouvance notamment par des alliances dans le cadre d’une ‘gauche de gouvernement’, les députés écolos n’étant élus, dans la plupart des cas, que grâce au bon vouloir du PS dans les circonscriptions « gagnables » que ce dernier leur octroyait. C’est ainsi que l’on est passé de ‘la gauche plurielle’ à cette ‘gauche de gouvernement’ qui n’aura qu’une existence brève et ne survivra pas à la chute de Hollande et au délitement du PS. Depuis une sorte de révolution orbitale est en marche : le satellite tend à devenir planète et la planète satellite au fur et à mesure qu’elle se délite.
 
******
 
La « gauche » a sûrement beaucoup de qualité mais non, ce n’est pas elle qui «a su la première prendre conscience des défis écologiques et climatiques. » En ce qui concerne les « défis écologiques » ce sont les mouvements de protection de la Nature et les premiers partis et regroupement écologistes qui se sont constitués malgré la gauche et ses crédos productivistes d’alors. Et tout particulièrement malgré un PS qui a tenté par tous les moyens d’empêcher l’inscription de l’écologisme dans le champ politique. Gilles Mergy devrait se renseigner un peu mieux sur l’histoire des mouvements de protection de la nature et de l’écologie !
 
Insistons un peu plus longuement sur les « défis climatiques » puisqu’aujourd’hui, pour beaucoup l’écologie tend à s’identifier à la «lutte contre le changement climatique» à force de prioriser ce dernier par rapport aux autres thèmes et problèmes tout aussi importants et urgents et de n’envisager ces derniers qu’au travers de ce « changement climatique ».
 
Là encore, ce n’est pas la gauche, ce ne sont même pas les écolos qui sont à l’origine de cette prise de conscience généralisée, voire banalisée ; du moins la gauche et les écolos français. Si dès 1980 certains météorologues et paléoclimatologues pensent qu’il y a un réchauffement climatique en lien avec les émissions de CO2 anthropiques, le GIEC a été créé en 1988 dans le cadre du G7 sous la pression de deux personnalités ultralibérales, bien à droite, Ronald Reagan et Margaret Thatcher !
 
Il semble que la motivation de Reagan était de ne pas laisser la question climatique aux seuls scientifiques spécialistes du climat d’où le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC) cet organisme hybride mêlant experts nommés par les gouvernements et décideurs qui les représentent et ont le dernier mot puisque ce sont eux qui valident  le rapport final.
 
Quant à Margaret Thatcher, elle avait conduit une répression sévère des grèves des mineurs britanniques en 1984-1985 avec pour bilan, 3 morts, 20 000 blessés, 11 300 arrestations et elle voulait la peau du National Union of Mineworkers, le syndicat des mineurs. A partir de 1987 elle avait entrepris de démanteler l’industrie houillère britannique, de nucléariser et de privatiser l’électricité. La théorie du réchauffement climatique dû émissions de CO2 d’origine anthropique lui permettait en plus de considérations économiques de justifier la fermeture des puits de charbon sans que les filons soient épuisés. Cette théorie était une merveilleuse alliée. En fonctionnement une centrale nucléaire n’émet pas de CO2. Dès son origine, la question climatique a donc été instrumentalisée pour développer le nucléaire et détourner l’attention du danger de cette énergie, danger que venait pourtant de démontrer la catastrophe de Tchernobyl en 1986, un an seulement avant !  En France aujourd’hui, les Jouzel, Jancovici, et autres zélateurs du « nucléaire-remède-à-l’effet-de-serre » ne procèdent pas autrement.
 
Margaret Thatcher a déployé beaucoup d’énergie pour mettre la question climatique au premier plan des préoccupations écologiques. Elle a fondé le Hadley Centre for Climate Prediction and Research (en  français Centre Hadley pour la recherche et la prévision climatique). Réuni avec le Climatic Research Unit, il est à l’origine des mouvements « pour le climat » et une de ses principales cautions scientifiques.
 
Cela dit, il est difficile de savoir si Margaret Thatcher a agi par conviction ou par opportunisme. Ou plutôt pour ne pas donner dans un binaire réducteur : quelle était la part de conviction et celle de l’opportunisme dans ses déclarations sur la question ? Dans un livre qu’elle a publié en 2002, intitulé Statecraft (L’art de gouverner) elle opère un retournement complet (p. 449 et suivantes). Elle écrit : « Le sujet favoris des prêcheurs de la fin du monde aujourd’hui est le changement climatique. Tout d’abord, la science en est extrêmement obscure et il n’est pas facile de prouver qu’elle est fausse (…) Comme évidemment aucun plan ne peut être envisagé autrement qu’à l’échelle du globe, cela fournit un prétexte merveilleux pour un socialisme supranational à l’échelle mondiale. » Après avoir été la première chef de gouvernement ardente propagandiste des dangers du réchauffement climatique d’origine anthropique, elle a été sans doute, l’une des premières personnalités politiques à développer un virulent discours « climatosceptique » !
Bien sûr il est gênant pour quelqu’un qui se réclame de la gauche et de l’écologie politique d’avoir à reconnaître que sur la question climatique, il bénéficie de l’héritage légué par Margaret Thatcher, c’est pourtant le cas. Si l’on fait abstraction de son revirement ultérieur peu connu, il faut bien admettre qu’elle en a fait beaucoup pour propager la panique climatique.
Bref, la prise de conscience des défis climatiques n’est propre ni à la Gauche, ni aux écologistes et ce  n’est pas la question. La question, c’est celle de savoir comment doit-on relever ces défis ? Et là, il n’y a pas de réponse qui fasse l’unanimité, ni à gauche, ni chez les écologistes !
 
*****
 
Il est évident donc que je ne partage pas l’analyse de Gilles Mergy sur les causes de la « division de la gauche et des écologistes ». Il n’est pas du tout suffisant d’avoir des valeurs et idéaux partagées pour réaliser une union. Ce n’est peut-être même pas nécessaire. Gaullistes et communistes ont gouvernés ensemble bien que les valeurs et idéaux qu’ils partageaient se résumaient à peu mais ils étaient d’accord sur un programme. Une confusion, source de malentendu perdure, y compris chez certains écologistes : la confusion entre l’idéologie – au sens noble du terme – et la stratégie. Sous aucune de ses diverses déclinaisons même antagonistes, l’idéologie écologiste est une idéologie de gauche. Elle n’est pas non plus une idéologie de droite. Simplement il se trouve que pour de nombreuses raisons la possibilité de s’accorder sur un programme est plus faciles avec des partis de gauche qu’avec des partis de droite, du moins en France.
 
De plus, au vu de ce qu’il faut bien appeler, même si le mot est fort, des « trahisons » passées, je m’inquiète des non-dits et des implications de ce passage de l’article de Gilles Mergy « la perte d’une réelle culture de gouvernement et une certaine incapacité à réfléchir à un programme novateur, désirable et réalisable ». Surtout lorsque que cela est assorti à une condamnation d’une gauche qui choisirait de  « défendre la pureté de ses idéaux en oubliant de « comprendre le réel» » … et qu’il n’y a rien de novateur dans l’exemple choisi : la « réponse de gauche » au problème de l’insécurité qui est celle des écolos depuis des lustres et aussi de la plupart des gauches.
 
Le sujet le plus clivant pour les gauches et les écologistes n’est pas celui-là ; ce sont par exemple – et ce ne sont que des exemples, la réforme des retraites et du temps de travail, la répartition des richesses (produire plus ou répartir mieux), les lois sécuritaires votées tant sous Hollande, Sarkozy  que sous Macron, la transition écologique et le mix énergétique associé … Comme pour le climat ou la sécurité que Gilles Mergy prend comme exemple, ce n’est pas tant les thématiques qui comptent que les réponses (de gauche, de droite, écologiste, etc…) qu’on leur donne.
 
******
 
Gilles Mergy affirme en conclusion de son article que la Gauche doit «travailler sur le fond et faire l’effort de se repenser, tant au niveau des idées que des stratégies de rassemblement et d’ouverture ». C’est certain. Encore faudra-t-il pour réussir ce renouvellement qu’elle exerce au préalable son droit d’inventaire sur les années Hollande.
 
Je crains aussi que lorsqu’il parle de la gauche, Gilles Mergy y inclut l’écologie. Ce serait une erreur. A la différence de la gauche, les écologistes n’ont pas à revoir leurs fondamentaux et l’écologisme n’est pas soluble dans la social-démocratie. Cela n’empêche pas les écologistes de passer sans se renier des accords avec cette dernière mais aussi avec les communistes, les insoumis ou autres partis de gauche. Fontenay et les villes limitrophes sont de bons exemples de ces alliances gauches/écologistes mais il faut reconnaître qu’à l’échelon local, départemental ou régional, c’est beaucoup plus facile et les résultats bénéfiques pour les gens sont immédiats.
 

Dimanche 27 Février 2022 Commentaires (0)

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