Malgré l'opposition des élus EE / Les Verts, le Conseil Régional a voté en commission permanente une subvention de 4 millions d'euros en faveur de 90 stations d'autolib en dehors de Paris. Il aurait mieux valu investir ces sommes dans la mise à niveau des transports en commun et en particulier la ligne 13 de métro et le RER B, les deux plus gros points noirs de la Région. Contrairement à ce qu'affirme JP Huchon, cette subvention n'a rien de social : seuls les gens aisés pourront se payer ce service. Le président de la Région a l'impudence de la présenter comme s'intégrant dans une politique environnementale. De deux choses l'une : ou il ignore ce qu'est une politique environnementale ou il prend les gens pour des imbéciles.


Vendredi 19 Novembre 2010 Commentaires (0)

Au quotidien

Le 14 octobre 2010, le tribunal correctionnel de CARPENTRAS a condamné AREVA-SOCATRI à une peine de 40 000 euros d’amende, pour avoir caché à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) le grave incident qui s’est déroulé en 2008 dans ses installations du TRICASTIN.
Le Réseau « Sortir du Nucléaire », qui s’était constitué partie civile, obtient 8000 euros de dommages-intérêts et la publication de la décision dans « La Tribune » et « Vaucluse Matin ».


Une décision justifiée par la gravité des faits

Regrettons cependant que le Tribunal ait relaxé AREVA SOCATRI du délit de pollution de l’eau, et que la condamnation reste en deçà des réquisitions du Procureur de la République. Ce dernier avait requis 100 000 euros d’amende, ainsi que la fermeture de l’unité de production en cause.
Les grands médias français qui ont rapporté l'événement ont titré sur cette relaxe, mettant au second plan la condamnation alors qu'il s'agit dans tous les cas d’une décision sans précédent, justifiée par la gravité des faits : le 8 juillet 2008, suite à une fuite survenue dans l’usine SOCATRI, filiale d’AREVA, sur le site du Tricastin (Drôme), 75 kg d’uranium ont été rejetés dans les cours d’eau avoisinants. 30 m3 d’effluents chargés d’uranium ont contaminé les eaux superficielles, privant la population d’eau potable et polluant des lieux de baignade fréquentés. Des niveaux élevés de contamination radioactive ont également été repérés dans les nappes phréatiques et à l’eau du robinet.
Dimanche 17 Octobre 2010 Commentaires (0)

Pas assez de vent, les éoliennes ne tournent pas, donc ne produisent rien. Trop de vent, elles doivent s'arrêter, sinon, elles explosent. Démonstration vient d'en être faite, une fois de plus, par l'accident qui s'est produit dimanche dernier au matin dans une ferme d'éoliennes dans le sud de la Drôme sur la commune de Rochefort-en-Valdaine.


Laides, inutiles et dangereuses

Deux éoliennes ont pris feu après s'être emballées « suite à un fort coup de vent ». L'une d'entre elles a explosée, la tête et les pales ont été pulvérisées provoquant un début d'incendie. Il s'agit de deux aérogénérateurs de 45 mètres de haut, distants de 3 kilomètres. Il semblerait que le frein automatique dont ils sont équipés n'ait pas fonctionné.
Les éoliennes produisent peu d' électricité, de façon intermittente, quasi imprévisible, à la merci de la moindre saute de vent, des vents capricieux et versatiles. En France il n'y a pas d'alizés. Les éoliennes n'ont pas permis l'arrêt d'une seule centrale nucléaire mais elles défigurent les paysages et empoisonnent la vie des riverains. On les savait laides, on avait oublié qu'elles étaient dangereuses, ce que cet accident vient rappeler opportunément.


Des risques injustifiés

Certes, et les pro-éoliens antinucléaires ne manquent pas de le rappeler, un accident ou incident d'éolienne n'a pas et ne peut pas avoir l'ampleur d'un accident, voire de certains incidents dans une centrale nucléaire. On leur accordera volontiers qu'il faut refuser le nucléaire civil à cause, entre autres défauts rédhibitoires, de sa dangerosité et du risque de catastrophe majeure qu'il fait planer sur nos têtes, tel une épée de Damoclès. La dangerosité du nucléaire justifie son abandon, elle ne justifie pas l'acceptation des nuisances et des risques dont est porteur le développement de l'éolien terrestre.
Haie d'horreur le long de l'A10
Haie d'horreur le long de l'A10
Jeudi 23 Septembre 2010 Commentaires (0)

Le gouvernement a enfin transmis pour approbation au Conseil d'État le Schéma d'Aménagement de l'Île de France (SDRIF) voté en 2008 par le Conseil Régional. Sans un décret d'approbation de cette instance, ce Sdrif ne pouvait avoir force de loi et l'ancien Sdrif de 1994 restait en vigueur.


Le Sdrif définit le devenir de la région, de son urbanisme, de ses infrastructures pour les vingt années futures. Son élaboration a été pilotée par Mireille Ferri, l'une des vice-présidente Verte lors de la mandature précédente. Le Groupe des élus Verts du Conseil Régional l'a présenté comme constitutif de la Région île de France comme une éco‑région. N. Sarkozi, suivant l'avis de son secrétaire d'État au Développement de la région-capitale, avait bloqué le processus. C'est au cours d'un déjeuner réunissant Christian Blanc, Jean-Paul Huchon et Bertrand Delanoë autour du Président de la République à l'Élysée que ce dernier a annoncé la fin du blocage du processus de validation du Sdrif. Les anciens élus Verts du Conseil Régional et les nouveaux se sont aussitôt réjouis. Ne l'ont-il pas fait un peu vite?
SDRIF : une victoire à la Pyrrhus?
Samedi 19 Juin 2010 Commentaires (0)

C'est ce que déclare Yves Vérilhac à propos de l'éolien industriel dans un chat sur Le Monde. fr
Yves Vérilhac est ancien directeur du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche et initiateur de la demande d'un moratoire sur l'éolien industriel. Il serait peut-être bon de lire ses déclarations avant de défendre à tout prix l'éolien industriel.
Voici deux extraits de ce chat.


Bigoud : Si les éoliennes peuvent nuire, dans certains cas à la beauté des paysages, que dire des centrales nucléaires, des usines, des autoroutes qui ont massacré des forêts, etc.
C'est pareil. La peste ne justifie pas le choléra. Ce n'est pas une alternative. L'alternative à tout ce que nous dénonçons, c'est : la réduction de la consommation avec des gains possibles de 30 % à 40 % ; les vraies énergies renouvelables, celles qui sont produites et utilisées localement. Envoyer dans un réseau centralisé très peu d'énergie de manière intermittente est un non-sens. Tout cela parce qu'on ne veut pas rendre les gens indépendants, on veut qu'ils consomment.

(...)

Willy : Est-ce qu'il existe un bilan carbone en bonne et due forme sur l'éolien, par éolienne, et par parc d'éoliennes ?
Je ne sais pas. Ce bilan serait peu intéressant, parce que je trouve que nous nous trompons en voulant monter les camps les uns contre les autres, avec des pro et des anti-éolien.
Jeudi 6 Mai 2010 Commentaires (0)

Au quotidien

C'est un itinéraire possible pour Dominique Strauss-Khan. Heureusement, il n'est pas certain. Ce n'est ni un écologiste, ni un homme de gauche même s'il est membre du PS et compte à l'intérieur de ce parti de nombreux partisans. En dehors, aussi d'ailleurs... C'est le socialiste préféré des électeurs de droite et le plus apprécié du CAC 40. Et pour cause!


À la fin d'un article du Monde daté du 1° avril 2010, on peut lire que le directeur du FMI, DSK, considère que l'économie roumaine « se porte bien pour l'instant » alors que dans le même article on venait d'apprendre que cette bonne santé était due à une politique « d'austérité » qui a entrainé le gel des salaires de la fonction publique, une explosion du chômage et une réduction des retraites. Dix mille cheminots sont licenciés , les agriculteurs crèvent la faim et les professeurs touchent un salaire moyen de 300 €. mais tout va bien aux yeux de DSK puisque l'économie roumaine va renouer avec la croissance.
Il faut dire que ce « banquier globe-trotteur du FMI » (selon l'expression d'Hervé Gattegno dans Le Point du 1° avril qui consacre sa une à DSK) ne peut avoir qu'une vision très lointaine et abstraite des difficultés de tous ces gens que la politique d'austérité imposée par le FMI jettent dans la misère.
Lundi 12 Avril 2010 Commentaires (0)

La France des régions est bien repeinte en rose mais c'est grâce au vert d'Europe Écologie et cela devrait se traduire dans la constitution des exécutifs régionaux. Cela n'est que justice. Les aspirations à un meilleur environnement, la prise de conscience de la nécessité de vivre autrement si l'on veut survivre, tout cela a joué.


C'est vrai pour toutes les régions, mais c'est encore plus vrai pour l'Ile de France et dans l'Ile-de-France pour le département des Hauts-de-Seine. Sans l'union du PS et d'Europe Écologie, il n'y aurait pas eu ce « séisme dans le fief du président de la république », pas de « vote historique » pour reprendre les termes du Parisien.
Séisme politique et vote historiques ont eu comme condition nécessaire l'union des principales forces de gauche avec les écologistes, des écologistes largement ouverts à la société civile et réunis sous le drapeau d'Europe Écologie. Ce qui s'est passé, ce n'est donc pas une victoire de la gauche....
Mardi 23 Mars 2010 Commentaires (0)

Dans un communiqué de presse du 6/03/2010, le Réseau "Sortir du Nucléaire" révèle des documents internes à EDF qui montrent que la conception du nouveau réacteur EPR du type de celui qui est en construction à Flamanville implique un risque d'explosion de type Tchernobyl. Voici ce communiqué.


Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 872 associations
agréée pour la protection de l'environnement
http://sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse

Révélations d’une source interne à EDF : l’EPR risque l’accident nucléaire !

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Samedi 6 Mars 2010 Commentaires (0)

Les vacances d'hiver vont ont commencer. Dans une dizaine de jours ce sera au tour des Parisiens d'aller bouchonner sur les routes des usines à ski qui tiennent du cauchemar écologique.
Voici à titre d'illustration des ravages qu'ont causés la construction de ces usines, L'édifiante histoire (hélas vraie) des martres de Chamrousse racontée par J. F. Noblet dans son livre sur ce petit animal (La martre, Belin- Éveil Nature, Ed., p.62-63) texte où, sans perdre son humour, il nous fait partager son amertume et sa révolte de naturaliste amoureux de la nature devant de telles horreurs.


A Chamrousse, Il fut un temps où les martres et tout le peuple de poils et de plumes, petits et grands, occupants immémoriaux des lieux, menaient leurs petites vies ne rencontrant de temps à autre comme bipèdes que quelques bergers.
«  la révolution commença en 1968, l'année des Jeux Olympiques. Ce fut une armée de bûcherons qui tronçonna la forêt, puis un escadron de bulldozers qui aplanirent les bosses, évacuèrent les rochers et les souches. La prairie sauvage remplie de sauterelles et de criquets fit place à un gazon de ray grass insipide et désertique.
Mercredi 10 Février 2010 Commentaires (0)
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