Nature - environnement

Une éolienne représente un investissement non négligeable. Une « ferme » d'éolienne marque le paysage et le défigure. Elle représente une source importante de nuisances pour les riverains du site, nuisances souvent niées par les aménageurs et les élus locaux sensibles aux retombées financières. Il faut se demander honnêtement si le jeu en vaut la chandelle (si l'on ose dire!).
Voici quelques informations pour forger son opinion.


Il faut une vitesse du vent supérieure à 10m/seconde, soit 34km/heure pour qu'un aérogénérateur produise de l'électricité. Pourtant les marchands d'éoliennes cherchent à en implanter en Auvergne sur le plateau du Cézallier et les mont de la Madeleine où le vent n'atteint ou dépasse une telle vitesse seulement 30 jours par an selon Météo-France. Ce qui veut dire que les éoliennes implantées en ces lieux ne pourront pas fournir d'énergie 335 jours sur 365 soit 90% du temps. En France métropolitaine, ce n'est pas comme en Guadeloupe où les éoliennes installées sur la côte est profitent des vents alizés qui soufflent à la vitesse de 10m/seconde 90% de l'année source : La Galipote, Hiver 2009 – 2010, p. 17[ http://www.lagalipote.fr]
Les régions de l'hexagone où les éoliennes seraient assez productives sont rares et là où elles pourraient l'être , c'est là aussi que leurs impacts sur le paysage seraient les plus graves.
Promouvoir les énergies renouvelables, c'est bien mais prenons garde à ne pas vendre que du vent.[
Dimanche 7 Mars 2010 Commentaires (0)

Fontenay-aux-Roses

Puisque la question semble intéresser, voici le texte de ma deuxième intervention lors du Conseil communautaire du 17 septembre 2009 qui motive notre vote concernant l'adhédison au syndicat Autolib.


Pour une fois, je serai d’accord avec vous. Je n’ai pas une vision aussi idyllique que celle de Pascal BUCHET. Je suis un peu perplexe et je ne comprends pas pourquoi nous avons ce soir une nouvelle délibération. Lors du dernier conseil communautaire, nous avons déjà voté une délibération précisant que nous allions adhérer conditionnellement à Autolib’ ; la condition était le changement de l’article 15 des statuts afin qu’il soit clair que nous ne supporterions pas un déficit d’exploitation. Si cette condition avait été satisfaite, une nouvelle délibération n’était pas nécessaire. Pour quoi cette nouvelle délibération ? Parce que la condition n’a pas été satisfaite. Il faut distinguer une promesse et une réalisation, un acte effectif et la promesse de le faire. Lorsque vous parlez d’une assemblée d’élus qui représentent des communes et des agglomérations, vous imaginez bien que tout le monde va être d’accord pour ne pas contribuer au déficit. Vous dites que cela va figurer dans des clauses, mais nous ne les connaissons pas, personne ne les a vues. D’ailleurs c’est sur des clauses de ce type qu’il existe des conflits entre le délégataire et Velib’. Nous n’avons donc aucune garantie. En nous re-proposant cette délibération, on veut nous forcer à adhérer. En revanche, on voit à la lecture des documents, que la plupart des communes et des agglomérations sont prudentes, elles ont pris 20% de stations. Mais si on prend le minimum, le maillage est insuffisant. Paris a donc déclaré qu’il allait installer les stations gratuitement, pas tout à fait gratuitement cependant car la Région ne s’est pas encore prononcée sur la subvention et les collectivités devront restituer les droits de voirie, dont on ne sait pas comment ils sont calculés, ils sont variables d’une commune à l’autre... Nous n’avons donc pas de nouveau plan de financement, nous ne savons pas quel sera le manque à gagner, nous sommes dans l’inconnu sur le plan financier.
Dimanche 7 Mars 2010 Commentaires (0)

Dans un communiqué de presse du 6/03/2010, le Réseau "Sortir du Nucléaire" révèle des documents internes à EDF qui montrent que la conception du nouveau réacteur EPR du type de celui qui est en construction à Flamanville implique un risque d'explosion de type Tchernobyl. Voici ce communiqué.


Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 872 associations
agréée pour la protection de l'environnement
http://sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse

Révélations d’une source interne à EDF : l’EPR risque l’accident nucléaire !

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Samedi 6 Mars 2010 Commentaires (0)

Contre l'avis de l'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN), le gouvernement a décidé d'autoriser par décret le recyclage des métaux, plastiques et gravats faiblement radioactifs issus du démantèlement d'installations nucléaires, de manière à s'en servir à la fabrication de ciment ou d'acier. Ce décret permettra de recycler des millions de tonnes de rebuts radioactifs comme ceux qui proviennent du démantèlement des installations du CEA de Fontenay-aux-Roes, qui jusqu'à présent devaient rester confinés dans les filières nucléaires sans possibilité de diffusion dans le domaine public.
Constituant une dérogation à l'interdiction prise en 2002 d'interdire le recyclage de ces déchets nucléaires dans les produits de construction et les biens de consommation, ce décret va permettre de disséminer sur le marché des objets de consommation courante contenant des matières faiblement radioactives. On verra également des vélos, des voitures, des maisons, etc, réalisés avec des matériaux issus de ce recyclage. Ce décret, paru au Journal Officiel le 14 mai 2009, est passé inaperçu, jusqu'à ce que la CRIIRAD découvre le pot aux roses.
Je reproduis ici le communiqué de la CRIIRAD que vous pouvez retrouver sur son site.


La CRIIRAD
demande l’abrogation de l’arrêté du 5 mai 2009


- En 2002, deux garanties essentielles pour la protection du public contre les dangers des rayonnements ionisants ont été inscrites dans le CODE DE LA SANTE PUBLIQUE (CSP) :

o L’INTERDICTION D’AJOUTER délibérément des substances radioactives dans les aliments, les biens de consommation et les produits de construction (cf. article R.1333-2) ;

o L’INTERDICTION D’UTILISER des matériaux et des déchets provenant d'une activité nucléaire – et qui sont CONTAMINES ou susceptibles de l’être – pour la fabrication de biens de consommation et de produits de construction (cf. article R.1333-3).


Jeudi 11 Février 2010 Commentaires (0)

Malgré l'opposition du groupe Les Verts, le Conseil Communautaire de Sud de Seine a décidé d'adhérer à Autolib. Ce dispositif est pourtant une fausse bonne idée.
Voici la transcription de mon intervention dans laquelle les raison de mon groupe.


Nous avons pour la « petite reine » les yeux de Chimène. Ce n’est pas pour autant que l’on jette les voitures aux gémonies. Je ne vais pas me placer de ce point de vue pour critiquer AUTOLIB, mais d’un point de vue technique.
Mercredi 10 Février 2010 Commentaires (1)

Les vacances d'hiver vont ont commencer. Dans une dizaine de jours ce sera au tour des Parisiens d'aller bouchonner sur les routes des usines à ski qui tiennent du cauchemar écologique.
Voici à titre d'illustration des ravages qu'ont causés la construction de ces usines, L'édifiante histoire (hélas vraie) des martres de Chamrousse racontée par J. F. Noblet dans son livre sur ce petit animal (La martre, Belin- Éveil Nature, Ed., p.62-63) texte où, sans perdre son humour, il nous fait partager son amertume et sa révolte de naturaliste amoureux de la nature devant de telles horreurs.


A Chamrousse, Il fut un temps où les martres et tout le peuple de poils et de plumes, petits et grands, occupants immémoriaux des lieux, menaient leurs petites vies ne rencontrant de temps à autre comme bipèdes que quelques bergers.
«  la révolution commença en 1968, l'année des Jeux Olympiques. Ce fut une armée de bûcherons qui tronçonna la forêt, puis un escadron de bulldozers qui aplanirent les bosses, évacuèrent les rochers et les souches. La prairie sauvage remplie de sauterelles et de criquets fit place à un gazon de ray grass insipide et désertique.
Mercredi 10 Février 2010 Commentaires (0)

Ils ont surestimé la gravité et l'ampleur de l'épidémie de grippe porcine, pudiquement baptisée A/H1N1 pour masquer son origine, l'élevage industriel de porcs au Mexique. S'ils se sont trompés sur ce sujet, ne se trompent-ils pas aussi sur l'évolution du climat, un sujet controversé où d'éminents et respectables scientifiques sont suspectés de tricher?


Grippe porcine : les experts se sont trompés !

La grippe porcine devait être une catastrophe sanitaire avec des millions de malades et des morts par milliers, l'économie paralysée, les services publics perturbés. Pour parer au pire qui s'annonçait, les plans d'urgence succédaient aux plans d'urgence. Le ministère de la santé mettait en place une campagne de vaccination de masse et avait commandé 94 millions de doses de vaccin. Tout cela pour une petite grippette de rien du tout qui a fait bien peu de malades et très peu de victimes. Il semblerait aussi que la plupart de ces malheureuses victimes souffraient déjà de graves pathologies. Bref, la catastrophe sanitaire attendue n'a pas eu lieu. C'est tant mieux pour nous et tant pis pour Madame Bachelot, cible facile de « l'opposition », avec ses millions de dose sur les bras. « Opposition » qui, si elle avait été aux affaires, aurait sans doute fait approximativement la même chose. Ce n'était même pas une question de précaution mais des mesures de prévention car les experts étaient formels, l'épidémie allait sévir durement. Au pays de Pasteur, la prévention, c'est la vaccination. Bref, à moins d'approuver la position des ligues anti-vaccinales, c'est trop facile de s'en prendre au ministre. Madame Bachelot a fait ce qu'elle devait faire. Ce sont les experts qui sont à blâmer. Ils se sont trompés ou, plus grave, ils l'ont trompée. Cette seconde hypothèse est de loin préférable pour beaucoup de gens qui font une confiance absolue en la science, la même que celle que l'on accordait jadis à la religion. En effet, si les experts s'étaient réellement trompés, cela voudrait dire qu'ils sont faillibles, que leur science, que la Science est faillible. Et cette faillibilité que peu de philosophes des sciences contestent, qu'un grand nombre de chercheurs reconnait, est une vérité qui dérange.
Lundi 8 Février 2010 Commentaires (0)
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