Au quotidien
Pas assez de vent, les éoliennes ne tournent pas, donc ne produisent rien. Trop de vent, elles doivent s'arrêter, sinon, elles explosent. Démonstration vient d'en être faite, une fois de plus, par l'accident qui s'est produit dimanche dernier au matin dans une ferme d'éoliennes dans le sud de la Drôme sur la commune de Rochefort-en-Valdaine.
Laides, inutiles et dangereuses
Deux éoliennes ont pris feu après s'être emballées « suite à un fort coup de vent ». L'une d'entre elles a explosée, la tête et les pales ont été pulvérisées provoquant un début d'incendie. Il s'agit de deux aérogénérateurs de 45 mètres de haut, distants de 3 kilomètres. Il semblerait que le frein automatique dont ils sont équipés n'ait pas fonctionné.
Les éoliennes produisent peu d' électricité, de façon intermittente, quasi imprévisible, à la merci de la moindre saute de vent, des vents capricieux et versatiles. En France il n'y a pas d'alizés. Les éoliennes n'ont pas permis l'arrêt d'une seule centrale nucléaire mais elles défigurent les paysages et empoisonnent la vie des riverains. On les savait laides, on avait oublié qu'elles étaient dangereuses, ce que cet accident vient rappeler opportunément.
Des risques injustifiés
Certes, et les pro-éoliens antinucléaires ne manquent pas de le rappeler, un accident ou incident d'éolienne n'a pas et ne peut pas avoir l'ampleur d'un accident, voire de certains incidents dans une centrale nucléaire. On leur accordera volontiers qu'il faut refuser le nucléaire civil à cause, entre autres défauts rédhibitoires, de sa dangerosité et du risque de catastrophe majeure qu'il fait planer sur nos têtes, tel une épée de Damoclès. La dangerosité du nucléaire justifie son abandon, elle ne justifie pas l'acceptation des nuisances et des risques dont est porteur le développement de l'éolien terrestre.
Deux éoliennes ont pris feu après s'être emballées « suite à un fort coup de vent ». L'une d'entre elles a explosée, la tête et les pales ont été pulvérisées provoquant un début d'incendie. Il s'agit de deux aérogénérateurs de 45 mètres de haut, distants de 3 kilomètres. Il semblerait que le frein automatique dont ils sont équipés n'ait pas fonctionné.
Les éoliennes produisent peu d' électricité, de façon intermittente, quasi imprévisible, à la merci de la moindre saute de vent, des vents capricieux et versatiles. En France il n'y a pas d'alizés. Les éoliennes n'ont pas permis l'arrêt d'une seule centrale nucléaire mais elles défigurent les paysages et empoisonnent la vie des riverains. On les savait laides, on avait oublié qu'elles étaient dangereuses, ce que cet accident vient rappeler opportunément.
Des risques injustifiés
Certes, et les pro-éoliens antinucléaires ne manquent pas de le rappeler, un accident ou incident d'éolienne n'a pas et ne peut pas avoir l'ampleur d'un accident, voire de certains incidents dans une centrale nucléaire. On leur accordera volontiers qu'il faut refuser le nucléaire civil à cause, entre autres défauts rédhibitoires, de sa dangerosité et du risque de catastrophe majeure qu'il fait planer sur nos têtes, tel une épée de Damoclès. La dangerosité du nucléaire justifie son abandon, elle ne justifie pas l'acceptation des nuisances et des risques dont est porteur le développement de l'éolien terrestre.
Haie d'horreur le long de l'A10
Même s'il peut être qualifié de mineur face au désastres que le nucléaire ou le chimique peuvent produire, un accident d'éolienne peut blesser grièvement ou même tuer des gens et causer de graves atteintes à l'environnement, comme être à l'origine d'un incendie de forêt par fort mistral, comme cela a bien failli être le cas ce dimanche 19 septembre dans la Drôme.
Cela aurait pu être aussi le cas en 2004, au Portel, à Boulogne-sur-Mer où le mât de 80 tonnes d'une éolienne s'est écrasé au sol, l'une des pales est tombé sur la plage, ou bien encore, toujours en 2004, à Dunkerque où une éolienne s'étant couchée sur le sol, le mât et une partie de sa fondation ont été arrachés ; nacelle, rotor et pales ont éclaté, etc. Par miracle, il n'y a jamais eu de blessés ou de morts lors d'accidents ou d'incidents sur des éoliennes en France. Il risque fort d'y en avoir, hélas, si l'on continue de développer l'éolien terrestre sans tirer les leçons de ces accidents ou incidents.
Au yeux de ceux qui sont correctement informés, ces accidents et incidents sont d'autant plus inacceptables que ces éoliennes sont inefficaces et improductives. De même qu'elles causent des nuisances pour rien ou presque, elles font courir des risques pour rien ou presque. On renverra ici à la conclusion déjà citée ici d'un article impartial et bien documenté d'une revue qui ne peut être suspectée d'être pro-nucléaire, L'écologiste : « L'éolien industriel terrestre ne permet pas de contribuer significativement à la sortie du nucléaire et il est une des solutions les plus coûteuses pour éviter les émissions de CO2. Là où il est contesté par la population locale ou les riverains, dans la mesure où il ne présente donc aucun avantage majeur pour la collectivité, il apparaît alors impossible de justifier les inconvénients imposés à certains habitants et à l'environnement en général » A fortiori, de justifier les risques d'accidents qu'il fait courir.
On classe l'éolien dans les énergies « douces ». Pourtant si quelqu'un reçoit sur la tête l'une de ces pales démesurée sur la tête, cela n'aura rien de doux pour lui. Cela pourrait bien arriver car, dans l'éolien, il n'y a aucune « culture de la sureté», cette façon de produire de l'énergie électrique étant considérée, à tort, sans danger. Il n'y a pas ou peu de normes ou de certifications spécifiques. Un examen des turbines et parcs un peu pointilleux sur la sureté est laissé au bon vouloir de l'industriel. Il doit être « volontaire » ! Au risque d'être considéré comme pro-nucléaire, alors que je suis pour l'abandon de cette énergie, j'affirme que ce laisser-faire et ce laisser-aller en matière d'éolien contraste singulièrement avec les contrôles en matière de nucléaire. Et dire qu'il y a des élus Verts, députés et conseillers régionaux qui voudraient encore affaiblir ces contrôles et assouplir les contraintes concernant l'installation d'aérogénérateurs !
Sans la pression de l'opinion publique, sans la vigilance des écologistes et celle des associations de défense des riverains ou de l'environnement, la fameuse « culture de la sureté » dont se targuent les exploitants français du nucléaire serait bien moins développée, de même que les contraintes et contrôles sur cette industrie serait bien plus légères. Malheureusement le combat contre l'éolien industriel ne bénéficie pas d'une conjoncture aussi favorable. Bien des écologistes qui se sont battus – et pour certains, se battent encore – contre le nucléaire ont cédé au mirage de l'éolien, énergie renouvelable, inépuisable, prétendue « douce », véritable cadeau du ciel et de la nature. On finirait presque par croire, bien à tort, qu'il est gratuit et sans nuisances … Parés de si beaux atours, l'éolien a aussi une bonne image auprès des gens, surtout ceux qui vivent loin de ces machines à moudre du vent. Ceux qui ont la malchance de vivre à proximité changent d'avis lorsqu'ils découvrent le vrai visage de cette industrie venue s'installer sous leurs fenêtres, à côté de leurs champs ou de leurs prés. Ils se révoltent. Jusqu'à présent ces jacqueries n'ont impressionné ni les pouvoirs publics, ni la plupart des écologistes des villes,Les Verts y compris. Il est bien plus facile de traiter les opposants à l'éolien de « vendus au nucléaire » que de remettre en cause sa foi de charbonnier dans cette énergie. Quant à l'opinion publique, bercée par les fariboles des marchants de vent de tout poil, elle s'est endormie. Sans la pression de cette opinion, sans des campagnes de contestation efficaces, la sureté du parc éolien français ne doit guère être meilleure que ne l'était la sureté du parc de centrales nucléaires des pays de l'Est sous la dictature soviétique. Ce qui peut devenir une situation pour le moins préoccupante avec le développement annoncé des « fermes » d'éoliennes industrielles composées d'appareils de plus en plus hauts, donc potentiellement de plus en plus dangereux....
Le dispositif de freinage automatique, tendon d'Achille des éoliennes d'ancienne comme de nouvelle génération.
Meunier, tu dors....
Ton moulin,
Ton moulin va trop vite,
Meunier, tu dors
Ton moulin,
Ton moulin va trop fort.
Avec ces machines à moudre du vent, dix fois plus hautes que le moulin de la chanson, il n'y pas de meuniers. Personne pour débrayer le système lorsque les pales tournent trop vite. Ce sont des dispositifs de freinage automatiques qui s'en chargent. Lorsque l'on recense les incidents ou accidents survenus sur des éoliennes, on s'aperçoit que, très souvent, ce sont ces dispositifs qui sont en cause. Cela a été le cas, semble-t-il, dimanche dernier. Et c'était déjà le cas en 2004, sur le même site, un même type d'accident ou incident s'était produit ! Quelles conséquences en avait-t-on tirées? Aucune, sans doute. On avait dû se borner à constater pour se rassurer à bon compte, comme le font aujourd'hui les responsables de la maintenance que « les systèmes de sécurité on fonctionné sur toutes les autres [éoliennes du parc] » Jusqu'à la prochaine fois?
Faute d'examens approfondis, de rapports d'experts « indépendants » ou reliés à une autorité de sureté quelconque, comment savoir s'il n'y a pas de défauts de structure sur ces systèmes qui expliquerait ces défaillances à répétition? Comment y remédier? Comment définir les précautions à prendre, s'il n'y a pas d'expertises transparentes et communicables?
Des mesures conservatoires
En 2007, à Cletourps dans la Manche, un morceau de pale de quatre mètres a été éjecté à plus de 200 mètres. On considère que des débris d'éoliennes peuvent être projetés jusqu'à 800 mètres lors d'emballement, de crash, etc. La réglementation récemment mis en place prévoit une distance de sécurité de 500 mètres des habitations, mais rien ne semble avoir été prévu en ce qui concerne les voies de circulation. Et là, pour quelques instants du moins, nous sommes très nombreux à être riverain d'un parc d'éoliennes. Pourtant, si l'on voulait tirer vraiment la leçon des incidents ou accidents survenus, il faudrait démanteler toutes les éoliennes qui poussent comme champignons après la pluie le long des autoroutes. Par exemple, pour rester dans la Drôme, le long de l'A7 (autoroute du soleil mais aussi du mistral). Plus près de l'Ile de France, sur plus en plus de kilomètres, des éoliennes bordent l'autoroute A 10 à moins de deux cent mètres des voies de circulation. Il faudrait les démanteler préventivement.
Si l'on définissait des distances de sécurité correctes, si l'on s'interdisait de porter atteinte aux paysages comme à la tranquillité des riverains, il n'y aurait guère de place pour ces engins. Serait-ce si regrettable? Après tout, dans nos régions, le futur de l'éolien industriel est peut-être pleine mer.....
Ni nucléaire, ni éolien industriel terrestre ! Vive la sobriété énergétique !
Bien des écologistes, Verts ou non, apportent à l'éolien un soutien sans nuance, bien peu raisonné et en tout cas aveugle quant aux limites de cette énergie. Ils précipitent les anti-éoliens dans les bras des pro-nucléaires, habiles à récupérer leur combat, alors que beaucoup d'entre eux ne veulent ni du choléra éolien ni de la peste nucléaire.
Cela aurait pu être aussi le cas en 2004, au Portel, à Boulogne-sur-Mer où le mât de 80 tonnes d'une éolienne s'est écrasé au sol, l'une des pales est tombé sur la plage, ou bien encore, toujours en 2004, à Dunkerque où une éolienne s'étant couchée sur le sol, le mât et une partie de sa fondation ont été arrachés ; nacelle, rotor et pales ont éclaté, etc. Par miracle, il n'y a jamais eu de blessés ou de morts lors d'accidents ou d'incidents sur des éoliennes en France. Il risque fort d'y en avoir, hélas, si l'on continue de développer l'éolien terrestre sans tirer les leçons de ces accidents ou incidents.
Au yeux de ceux qui sont correctement informés, ces accidents et incidents sont d'autant plus inacceptables que ces éoliennes sont inefficaces et improductives. De même qu'elles causent des nuisances pour rien ou presque, elles font courir des risques pour rien ou presque. On renverra ici à la conclusion déjà citée ici d'un article impartial et bien documenté d'une revue qui ne peut être suspectée d'être pro-nucléaire, L'écologiste : « L'éolien industriel terrestre ne permet pas de contribuer significativement à la sortie du nucléaire et il est une des solutions les plus coûteuses pour éviter les émissions de CO2. Là où il est contesté par la population locale ou les riverains, dans la mesure où il ne présente donc aucun avantage majeur pour la collectivité, il apparaît alors impossible de justifier les inconvénients imposés à certains habitants et à l'environnement en général » A fortiori, de justifier les risques d'accidents qu'il fait courir.
On classe l'éolien dans les énergies « douces ». Pourtant si quelqu'un reçoit sur la tête l'une de ces pales démesurée sur la tête, cela n'aura rien de doux pour lui. Cela pourrait bien arriver car, dans l'éolien, il n'y a aucune « culture de la sureté», cette façon de produire de l'énergie électrique étant considérée, à tort, sans danger. Il n'y a pas ou peu de normes ou de certifications spécifiques. Un examen des turbines et parcs un peu pointilleux sur la sureté est laissé au bon vouloir de l'industriel. Il doit être « volontaire » ! Au risque d'être considéré comme pro-nucléaire, alors que je suis pour l'abandon de cette énergie, j'affirme que ce laisser-faire et ce laisser-aller en matière d'éolien contraste singulièrement avec les contrôles en matière de nucléaire. Et dire qu'il y a des élus Verts, députés et conseillers régionaux qui voudraient encore affaiblir ces contrôles et assouplir les contraintes concernant l'installation d'aérogénérateurs !
Sans la pression de l'opinion publique, sans la vigilance des écologistes et celle des associations de défense des riverains ou de l'environnement, la fameuse « culture de la sureté » dont se targuent les exploitants français du nucléaire serait bien moins développée, de même que les contraintes et contrôles sur cette industrie serait bien plus légères. Malheureusement le combat contre l'éolien industriel ne bénéficie pas d'une conjoncture aussi favorable. Bien des écologistes qui se sont battus – et pour certains, se battent encore – contre le nucléaire ont cédé au mirage de l'éolien, énergie renouvelable, inépuisable, prétendue « douce », véritable cadeau du ciel et de la nature. On finirait presque par croire, bien à tort, qu'il est gratuit et sans nuisances … Parés de si beaux atours, l'éolien a aussi une bonne image auprès des gens, surtout ceux qui vivent loin de ces machines à moudre du vent. Ceux qui ont la malchance de vivre à proximité changent d'avis lorsqu'ils découvrent le vrai visage de cette industrie venue s'installer sous leurs fenêtres, à côté de leurs champs ou de leurs prés. Ils se révoltent. Jusqu'à présent ces jacqueries n'ont impressionné ni les pouvoirs publics, ni la plupart des écologistes des villes,Les Verts y compris. Il est bien plus facile de traiter les opposants à l'éolien de « vendus au nucléaire » que de remettre en cause sa foi de charbonnier dans cette énergie. Quant à l'opinion publique, bercée par les fariboles des marchants de vent de tout poil, elle s'est endormie. Sans la pression de cette opinion, sans des campagnes de contestation efficaces, la sureté du parc éolien français ne doit guère être meilleure que ne l'était la sureté du parc de centrales nucléaires des pays de l'Est sous la dictature soviétique. Ce qui peut devenir une situation pour le moins préoccupante avec le développement annoncé des « fermes » d'éoliennes industrielles composées d'appareils de plus en plus hauts, donc potentiellement de plus en plus dangereux....
Le dispositif de freinage automatique, tendon d'Achille des éoliennes d'ancienne comme de nouvelle génération.
Meunier, tu dors....
Ton moulin,
Ton moulin va trop vite,
Meunier, tu dors
Ton moulin,
Ton moulin va trop fort.
Avec ces machines à moudre du vent, dix fois plus hautes que le moulin de la chanson, il n'y pas de meuniers. Personne pour débrayer le système lorsque les pales tournent trop vite. Ce sont des dispositifs de freinage automatiques qui s'en chargent. Lorsque l'on recense les incidents ou accidents survenus sur des éoliennes, on s'aperçoit que, très souvent, ce sont ces dispositifs qui sont en cause. Cela a été le cas, semble-t-il, dimanche dernier. Et c'était déjà le cas en 2004, sur le même site, un même type d'accident ou incident s'était produit ! Quelles conséquences en avait-t-on tirées? Aucune, sans doute. On avait dû se borner à constater pour se rassurer à bon compte, comme le font aujourd'hui les responsables de la maintenance que « les systèmes de sécurité on fonctionné sur toutes les autres [éoliennes du parc] » Jusqu'à la prochaine fois?
Faute d'examens approfondis, de rapports d'experts « indépendants » ou reliés à une autorité de sureté quelconque, comment savoir s'il n'y a pas de défauts de structure sur ces systèmes qui expliquerait ces défaillances à répétition? Comment y remédier? Comment définir les précautions à prendre, s'il n'y a pas d'expertises transparentes et communicables?
Des mesures conservatoires
En 2007, à Cletourps dans la Manche, un morceau de pale de quatre mètres a été éjecté à plus de 200 mètres. On considère que des débris d'éoliennes peuvent être projetés jusqu'à 800 mètres lors d'emballement, de crash, etc. La réglementation récemment mis en place prévoit une distance de sécurité de 500 mètres des habitations, mais rien ne semble avoir été prévu en ce qui concerne les voies de circulation. Et là, pour quelques instants du moins, nous sommes très nombreux à être riverain d'un parc d'éoliennes. Pourtant, si l'on voulait tirer vraiment la leçon des incidents ou accidents survenus, il faudrait démanteler toutes les éoliennes qui poussent comme champignons après la pluie le long des autoroutes. Par exemple, pour rester dans la Drôme, le long de l'A7 (autoroute du soleil mais aussi du mistral). Plus près de l'Ile de France, sur plus en plus de kilomètres, des éoliennes bordent l'autoroute A 10 à moins de deux cent mètres des voies de circulation. Il faudrait les démanteler préventivement.
Si l'on définissait des distances de sécurité correctes, si l'on s'interdisait de porter atteinte aux paysages comme à la tranquillité des riverains, il n'y aurait guère de place pour ces engins. Serait-ce si regrettable? Après tout, dans nos régions, le futur de l'éolien industriel est peut-être pleine mer.....
Ni nucléaire, ni éolien industriel terrestre ! Vive la sobriété énergétique !
Bien des écologistes, Verts ou non, apportent à l'éolien un soutien sans nuance, bien peu raisonné et en tout cas aveugle quant aux limites de cette énergie. Ils précipitent les anti-éoliens dans les bras des pro-nucléaires, habiles à récupérer leur combat, alors que beaucoup d'entre eux ne veulent ni du choléra éolien ni de la peste nucléaire.
Jeudi 23 Septembre 2010
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Jean-François Dumas
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