Après Vital Michalon 31 ans, tué par les CRS le 31 juillet 1977 lors de la grande manifestation contre Superphénix, après Sébastien Briat, 22 ans, décédé le 7 novembre 2004 sur la voie Paris-Strasbourg, écrasé par un convoi de douze wagons chargés de déchets radioactifs alors qu’il se préparait à s’attacher sur les rails pour le bloquer, Rémi Fraisse, 21 ans, est mort au Testet dans la nuit du Samedi 25 au Dimanche 26 vraisemblablement tué par l’explosion d’une grenade tirée par les gendarmes mobiles lors de manifestations contre le barrage de Sivens. Aucun de ces jeunes ne méritait de mourir, eux qui défendaient la vie. Le fascisme d’état a une nouvelle victime à son lourd passif et, cette fois, c’est de l’état PS qu’il s’agit !
Mais faut-il s’en étonner ? En 1985, le photographe Fernando Pereira, 35 ans, était tué dans l’attentat contre le bateau de Greenpeace, le Rainbow Warrior, opération menée par Charles Hernu Ministre de la Défense, avec l'autorisation explicite de François Mitterrand. C’était déjà le PS !
L’enquête fera peut-être la lumière sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse sauf si cette lumière est étouffée par la Raison d’Etat mais d’ores et déjà, j’accuse !


J’accuse les forces dites de l’ordre qui sévissent depuis de longues semaines sur le site ;

J’accuse leurs chefs qui au mieux ont laissé faire, au pire ont ordonné leurs débordements de violence ;

J’accuse la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) du massacre d’une zone humide de 41 ha, l’une des dernières du département, un véritable crime contre la Nature (la biodiversité), un site « riche de 82 espèces animales protégées situé en partie sur une ZNIEFF (Zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique)comprenant 343 espèces végétales et 27 habitats dont certains sont des habitats prioritaires de la directive habitat » (Avis défavorable du Conseil National pour la Protection de la Nature)

J’accuse la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne de pratiquer la politique du fait accompli grâce à la protection de la force répressive de l’Etat en déboisant à toute allure le site sans avoir obtenu d’autorisation préalable de défrichement, en toute illégalité donc ;
J’accuse la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne d’accélérer grâce à la protection des Gendarmes Mobiles les travaux pour rendre irréversible la construction de ce barrage qui a pourtant toutes les chances d’être jugé illégal par la justice ;

J’accuse le Préfet du Tarn d’envoyer les forces dites de l’ordre pour permettre les agissements des entreprises travaillant pour la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne ;

J’accuse le premier ministre Valls, son ministre de l’intérieur Cazeneuve, son ministre de l’agriculture Le Foll, son ministre de l’écologie Royal sans l’aval desquels le préfet du Tarn ne pourrait pas mobiliser ses forces dites de l’ordre pour empêcher les opposants au barrage d’occuper le site pour faire respecter la loi et attendre les décisions de justice ;

Enfin et non des moindres, j’accuse le président du Conseil général du Tarn Carcenac (PS) qui porte la principale responsabilité de ce projet de barrage en tant qu’instigateur du projet et maitre d’ouvrage,

J’accuse Carcenac pour son refus de tout dialogue, de tout débat avec les opposants, débat que certains des opposants tentent d’obtenir en faisant la grève de la faim, une grève qui dure depuis plus de 50 jours,

J’accuse Carcenac pour son obstination à vouloir réaliser ce barrage quoi qu’il en coûte à l’environnement, à la Nature et aux Hommes !

Ni oubli, ni pardon !

Lundi 27 Octobre 2014 Commentaires (0)

Bernard Cazeneuve, l’actuel ministre de l’Intérieur vient de publier un communiqué scandaleux à propos de la mort de Rémi Fraisse lors des manifestations de Samedi dernier contre la construction du barrage de Sivens au Testet.
Le communiqué s’intitule «Incidents en marge du rassemblement d'opposants au projet de barrage de Sivens ». Pour Cazeneuve la mort d’un jeune défenseur de la Nature est un « incident ». C’est honteux ! Un peu compassion et d’humanité, Cazeneuve !


Outre la tirade obligée stigmatisant les ‘casseurs’, Cazeneuve justifie sans état d’âme les agissements des forces dites de l’ordre dont il est le chef. Il oublie de dire que les forces de l’ordre sont sur le site pour couvrir les exactions de la Compagnie d’Aménagement des Côteaux de Gascogne (CACG) : défrichement illégal, politique du fait accompli de construction d’un barrage qui a toutes les chances d’être illégal.
Il oublie aussi de dire que si violence il y a, la faute en incombe largement au président du Conseil Général du Tarn qui refuse de dialoguer avec les opposants, des opposants essentiellement pacifistes dont quelques-uns sont en grève de la faim depuis plus de cinquante jours pour obtenir un débat public et contradictoire sur ce projet.
En soutenant l’obstination insoutenable de ces potentats locaux, celle de son premier Ministre pour un barrage à l’impact dévastateur sur la Nature, hors de prix eu égards ses dimensions et les services rendus, Cazeneuve est bien mal placé pour donner des leçons de responsabilité aux associations et responsables politiques.
Cazeneuve parle d’un état de droit mais où est-il cet état de droit lorsque la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne, sous la protection des Gendarmes Mobiles et des CRS, défriche sans en avoir fait la demande préalable, en toute illégalité donc, un site classé pour la protection de l’écologie de la flore et de la faune ? C’ n’est plus un état de droit, c’est une république bananière !
Son communiqué n’est d’ailleurs pas exempt d’affirmations fausses. Ce sont les manifestants qui ont balisé le lieu pour permettre les investigations de la police scientifique. Ils ne se sont pas opposés à l’accès des enquêteurs au site. Ceux-ci ne sont pas venus. En outre les opposants ont affirmé publiquement vouloir collaborer avec eux pour que la lumière soit faite sur la mort de Rémi Fraisse. Tous redoutent que le Gouvernement tente d’étouffer l’affaire ou, à tout le moins la fasse traîner en longueur.
NI OUBLI, NI PARDON !

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Le communiqué du ministre de l'Intérieur est consultable ici
Lundi 27 Octobre 2014 Commentaires (0)

20 % des agriculteurs touchent 80 % de l'argent de la PAC alors que les maraîchers, les arboriculteurs ou les viticulteurs ne touchent aucune aide!
Avec les arbitrages de Le Foll, il n’y aura plus aucune aide pour les éleveurs qui ont moins de 10 vaches, pour ceux qui ont moins de 50 moutons, pour les apiculteurs ayant moins de 70 ruches . Ainsi en ont décidé Stéphane Le Foll et le gouvernement qui se montrent une fois de plus aux ordres de la FNSEA !


Devant la Ferme des Bouillons
Devant la Ferme des Bouillons
Les petites fermes condamnées par le gouvernement socialiste ?

Cela revient à supprimer toute aide PAC (Politique agricole commune) aux petites fermes. C’est les condamner à mort à terme, ce que veut, en fait laFNSEA au prétexte d’une « professionnalisation » de l’activité agricole. Les gigantesques élevages hors sol comme les usines à lait de « la ferme des mille vaches » ou les projets d’usines à pondre de 250 000 poules sont les modèles de cette prétendue professionnalisation dont ce syndicat est l’ardent défenseur. Il s’agit d’une évolution que le Gouvernement actuel soutient, un modèle qu’il cherche à appliquer malgré ses beaux discours sur l’agroécologie. En témoigne la manière dont les forces dites «de l’ordre» agissent pour permettre la création d’un barrage devant irriguer la grande culture industrielle de maïs dont la destination principale est l’engraissage d’animaux transformés en machine à produire de la viande ou du lait des élevages concentrationnaires en batterie.
Samedi 25 Octobre 2014 Commentaires (0)

Voici le communiqué publié hier, Mercredi 22 octobre 2014


Communiqué de Mme Ségolène Royal
Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie

Comme je m’y suis engagée suite aux controverses qui ont eu lieu lors du démarrage des travaux de construction du barrage de Sivens, dans le Tarn :

j’ai nommé le 8 septembre dernier, en accord avec M. Thierry Carcenac, président du Conseil général du Tarn et M. Martin Malvy, président du Conseil régional Midi-Pyrénées, une mission d'expertise sur ce projet controversé,

les conclusions des experts Nicolas Forray et Pierre Rathouis ont été rendues,

j’ai demandé au Préfet du Tarn d’organiser dans le courant de la semaine prochaine une réunion de restitution de ces conclusions par les deux experts.

Jeudi 23 Octobre 2014 Commentaires (0)

Elle avait commandé ce rapport sur la zone humide que le Conseil Général a décidé de faire disparaitre sous la retenue d’eau d’un barrage pour irriguer les champs d’une petite vingtaine de maïsiculteurs. Qu’elle le publie donc !


Ségolène Royal doit rendre public le rapport d’experts sur le Testet !
Voici la lettre que vous pouvez lui envoyer pour faire pression sur elle afin qu’un véritable débat ait enfin lieu, pour que cesse la politique du fait accompli soutenu par la répression policière sur le terrain, que les trois grévistes de la faim soient enfin entendus :

Madame la Ministre,

Le 8 septembre 2014, vous avez décidé de nommer une mission d’expertise « pour favoriser le dialogue et vérifier les garanties d’une gestion durable de la ressource en eau » dans le cadre du projet de barrage de Sivens. Cette mission prenant fin, vous êtes sans doute déjà destinataire du rapport de vos experts.

Roland FOURCARD , Christian CONRAD et Gilles OLIVET sont des citoyens tarnais en grève de la faim depuis plus de 40 jours dans le seul but d’obtenir des informations claires sur les nombreuses zones d’ombres de ce projet.

Thierry Carcenac, président du CG du Tarn, n’a toujours pas apporté de réponses aux questions envoyées par le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet en février 2014 tout comme il refuse tout débat public contradictoire depuis un an.

Je soutiens la demande des grévistes de la faim de rendre public le rapport des experts dans les meilleurs délais. Cela leur permettra, ainsi qu’à tous les acteurs concernés par ce projet, d’accéder enfin à des données fiables et de stopper ainsi leur longue et éprouvante grève de la faim.

Dans l’espoir d’une réponse positive, je vous prie de recevoir, Madame la Ministre, l’expression de ma considération distinguée.


Plus de 6000 personnes ont déjà participé à cette cyberaction mise en ligne le 14 octobre 2014. Parmi eux Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne, Guillaume Cros, Guillaume Cros, président du groupe EE-LV au conseil régional Midi-Pyrénées , et de nombreux autres élus de la mouvance écologiste dont José Bové, député européen, Isabelle Attard, Noël Mamère, députés.
Pour participer à votre tour, envoyer cette lettre telle quelle où la modifier à votre convenance avant envoi, rendez-vous sur le site de Cyberacteurs avant le 31 Octobre en cliquant ici
Mercredi 22 Octobre 2014 Commentaires (0)

Le 22 octobre, un amendement visant à supprimer les subventions allouées aux élevages de taureaux destinés aux corridas va être soumis au vote du Parlement européen.


Urgent : Financement européen des corridas basta !
D’abord adopté par la commission de l’Environnement, il a malheureusement été rejeté par la commission des Budgets. C’est à présent au tour de tous les eurodéputés de se prononcer lors de la séance plénière consacrée à l’adoption du budget 2015.
Montrons au Parlement européen que nous sommes une écrasante majorité d’Européens à exiger la fin des subventions indirectes de la corrida, qui ne survit que parce qu’elle est sous perfusion financière !
Donner en spectacle la torture d’un animal vous dégoute et vous révolte. Apportez votre soutien à cet amendement
Nous vous invitons donc à faire pression avant le 22 octobre sur les euro-députés en participant à l’action mise en ligne par Cyberacteurs .
Pour plus d’info et participer cliquer ici
Lundi 20 Octobre 2014 Commentaires (0)

Les oiseaux aussi savent se servir d'outils. La preuve par ce héron...


Avec un peu d’obstination, c'est le succès. Un petit malin et un fin pêcheur, cet oiseau ! Essayez-donc d’en faire autant !
Dimanche 19 Octobre 2014 Commentaires (0)

Déplorable épilogue d’une chasse à courre à Prémontré dans l’Aisne : un cerf est achevé à coup de fusil dans un jardin devant habitants et villageois excédés. Protégés par les gendarmes les veneurs emportent le cadavre de cette malheureuse bête. C’est une honte !


Chasse à courre : un cerf abattu à coup de fusil dans le jardin d’une maison !
Le 14 octobre, à Prémontré dans l’Aisne, un cerf, qui était poursuivi par un groupe de chasseurs à courre, a tenté d’échapper à la meute en sautant un talus. Il est retombé dans un jardin d’une maison. Les veneurs sont survenus presque aussitôt et ont abattu l’animal d’un coup de fusil malgré une vive opposition des habitants et des défenseurs des animaux qui eux aussi sont arrivés rapidement sur les lieux. Les veneurs qui se croient tout permis sous prétexte qu’ils chassent ont été pris à partie par des habitants en colère qui ne supportent plus leur mépris et leur arrogance, d’autant que tirer au fusil, à quelques mètres des maisons, leur fait courir un réel danger. Dans la bousculade qui a suivi, les veneurs ont proférés des menaces à l’égard notamment des défenseurs des animaux.
Une fois de plus l’État a volé au secours des massacreurs. C’est sous leur protection que les veneurs ont pu sortir du jardin le cadavre du cerf et récupérer leur butin : c’était un magnifique 14 cors.
Cette forme barbare et cruelle de chasse se déroule chaque mardi et samedi autour du village de Prémontré. Les habitants en ont assez de supporter cette pratique moyenâgeuse issue des temps seigneuriaux.
L’association de protection animale « Droit de vivre02 » a décidé de déposer plainte pour tir à balle réelle à proximité d’habitations et menaces.
La majorité des pays européens ont interdit cette forme de chasse. La France, encore une fois à la traine, se singularise comme le pays de la souffrance animale.
Faites pression sur le député de votre circonscription et sur les leaders des partis politiques. Il faut une loi pour abolir la chasse à courre.
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Les articles de la presse locale :
L'Aisne Nouvelle ici
L'Union - L'Ardenais ici

Le communiqué du RAC ici
Jeudi 16 Octobre 2014 Commentaires (0)

Au moment où l’on débat à l’Assemblée nationale de la loi sur la transition énergétique et où l’on va encore nous bourrer le mou avec la promotion de l’éolien industriel prétendu «énergie propre», il n’est pas inutile de relire certains passages du rapport d’activité 2013 du Service central de prévention de la corruption (SCPC) qui dénonce des prises d’illégales d’intérêts de la part d’élus locaux, maires ou conseillers municipaux de petites communes rurales, des pressions qu’exercent sur eux les industriels du vent. Plus grave encore le SCPC fait planer sur l’éolien des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent sale. Il suggère de tirer cela au clair par une « étude » qui ressemble fort à une enquête.
Ce rapport est paru fin juin au début de la période de torpeur estivale et n’a pas bénéficié de toute l’attention qu’il méritait. En voici donc les extraits concernant l’industrie éolienne, ses mauvaises manières et les tentations qu’elle induit chez certains élus. Ils apparaissent au chapitre 2, p. 119 et suivantes.


Le texte cité est retranscrit en caractères droits. J’en ai souligné certains passages en les inscrivant en caractères gras. Les intertitres sont ceux qui figurent dans le texte. Entre parenthèses et en italique, j’ai ajouté quelques commentaires ou précisions.

Le développement de l’activité éolienne semble s’accompagner de nombreux cas de prise illégale d’intérêts impliquant des élus locaux.

Le SCPC (Service central de prévention de la corruption) est en effet destinataire, pour information, d’un nombre croissant de procédures engagées par des associations qui font état de dérives graves entraînant des recours devant les juridictions administratives et de plaintes déposées auprès de plusieurs parquets.
Ce phénomène d’ampleur semble concerner une grande partie du territoire national.
Dans le cadre d’une demande de concours visée à l’article 1 de la loi n°93-122 du 29 janvier 1993 instituant le Service, le SCPC a même été consulté sur cette problématique par l’autorité judicaire qui sollicitait son analyse à l’occasion d’une affaire en cours.
L’ingérence des élus peut être constituée à différentes étapes de la procédure d’implantation des éoliennes (zone de développement éolien, permis de construire...)

À la lecture des procédures qui lui ont été communiquées ou pour lesquelles son avis a été sollicité, le SCPC a pu relever qu’il ne s’agissait pas toujours de simples négligences, mais parfois d’agissements délibérés, leurs auteurs étant motivés par les revenus substantiels tirés de l’implantation d’éoliennes sur des terrains leur appartenant et par un régime fiscal favorable.
Jeudi 9 Octobre 2014 Commentaires (0)

Le nombre de chasseurs diminue sans cesse depuis 40 ans à raison de 2 à 3% par an. Ils représentent au mieux 1 ,5 % de la population. Il n’est pas acceptable que cette petite minorité monopolise les espaces naturels, terrorise campagnes, forêts et montagnes. Ils étaient Ils étaient environ 2.400.000 en 1975, 1.200 000 en 2010. On estime qu’ils sont environ 900.000 cette année. Leurs effectifs fondent au point que les Fédération de chasseurs en cachent le nombre ; une hémorragie continue malgré leurs efforts de promotion de ce « loisir » cruel et sanguinaire.


La chasse n’en finit pas de mourir. Achevons-la !
Endoctriner des enfants avec la complicité de l’Éducation nationale

Cette promotion de la chasse s’effectue dès l’école avec la bénédiction de l’Éducation nationale. Les chasseurs qui ont le culot de se présenter comme des protecteurs de la nature ont le droit d’intervenir dans les écoles pour parler d’environnement et de nature alors qu’on peut mettre à leur actif la disparition de nombreuses espèces et qu’ils continuent de chasser des espèces en danger d’extinction comme le grand tétras. La convention du 4 mars 2010 signée par les ministères de l’Éducation Nationale, de l’Écologie et du Développement Durable avec la Fédération Nationale des Chasseurs offre à ces derniers la possibilité de proposer des interventions pédagogiques en milieu scolaire dans le cadre de « l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable ». Cela leur permet d’intervenir plus facilement dans les classes, ce qu’ils le faisaient déjà. Par exemple en 1985 à Saint Pardoux-le-Vieux, en Corrèze, une classe d'école élémentaire avait été initiée à la chasse pendant une journée entière dans le cadre de ce que l’on appelait « le tiers temps ». Le matin, en classe, les enfants avaient eu droit à des exposés faits par un technicien de l’ONCFS, d’un chasseur qui leur explique, entre autres choses, le maniement d’un fusil et d’un éleveur de chien. L’après-midi avait été consacré à une sortie sur le terrain avec des démonstrations de traque de faisans par un chien d’arrêt. En regardant la vidéo de cette journée (ici ) et en écoutant les commentaires de certains intervenants et ceux de l’instituteur qui est à l’origine de cette journée – un blabla pro-chasse sans nuance – on croit rêver ! Grâce à cette convention, il est de plus en plus fréquent que les chasseurs se déplacent dans les écoles primaires comme l’indique le RAC (Rassemblement pour une France sans Chasse) qui précise que « cela concerne particulièrement les enfants de 8 à 10 ans, étant sans doute ceux dont l’esprit critique n’est pas encore bien développé, donc les plus intéressants » En outre, les chasseurs « essayent également d’encourager les enseignants à emmener leurs élèves visiter des «maisons de la chasse et de la nature» ». Il faut beaucoup d’angélisme pour ne pas penser que leur but n’est autre que de faire du prosélytisme. D’ailleurs lors des Etats généraux de la chasse de Février 90, la recommandation était la suivante : « Il faut organiser au niveau des Fédérations des excursions dans la nature pour les écoles. Il s’agira de faire assister les enfants à une chasse pour qu’ils en apprécient l’atmosphère et non à une découverte des animaux, qui favorise chez eux le processus de personnification de l’animal».
Lundi 29 Septembre 2014
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