Nature - environnement
Une consultation du public est ouverte du lundi 6 mai au 27 mai concernant la demande par l’INRA de prolongation d'un essai de peupliers génétiquement modifiés pour la mise en place d’une filière de peupliers cultivés pour la production d’agrocarburants.
Le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a rendu le 12 avril 2013 une recommandation demandant l’arrêt de cet essai de l’INRA voir mon article ici . C’est maintenant à chacun de nous de se prononcer en participant à cette consultation publique.
Un scientisme obscurantiste
Sur les blogs et sites publiant des articles consacrés à cette demande de l’INRA, les pros OGM (en service commandé?) envoient des commentaires qui tentent de discréditer le CEES, les associations de protection de la nature et de défense de l’environnement. Pour eux tout opposant aux OGM ne peut être qu’un ignare mu par des pulsions et des peurs irrationnelles instillées par les associations en question et une propagande malveillante dont l’origine est à rechercher du côté d’écologistes antisciences et anti-progrès. Ils ne font pas « dans la dentelle » et l’injure n’est jamais loin de ces propos outranciers. En prenant fait et cause pour la technoscience sans aucun recul et sans le moindre esprit critique, ce sont eux qui font preuve d’obscurantisme et de fanatisme en développant un scientisme sans nuance.
Un scientisme obscurantiste
Sur les blogs et sites publiant des articles consacrés à cette demande de l’INRA, les pros OGM (en service commandé?) envoient des commentaires qui tentent de discréditer le CEES, les associations de protection de la nature et de défense de l’environnement. Pour eux tout opposant aux OGM ne peut être qu’un ignare mu par des pulsions et des peurs irrationnelles instillées par les associations en question et une propagande malveillante dont l’origine est à rechercher du côté d’écologistes antisciences et anti-progrès. Ils ne font pas « dans la dentelle » et l’injure n’est jamais loin de ces propos outranciers. En prenant fait et cause pour la technoscience sans aucun recul et sans le moindre esprit critique, ce sont eux qui font preuve d’obscurantisme et de fanatisme en développant un scientisme sans nuance.
Mardi 7 Mai 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a rendu le 12 avril 2013 une recommandation demandant l’arrêt de l’essai de l’INRA sur des peupliers génétiquement modifiés et la destruction de ces arbres même si l’essai ne « présentait pas de risques «identifiables» pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement » selon l’avis du Conseil scientifique (CS) du HCB. Le CEES a estimé, à la majorité de ses membres que « les objectifs (de l’essai) sont mal définis, l’argumentaire flou, l’utilité collective limitée et les éventuels débouchés industriels à terme porteurs de nombreuses interrogations aux plans socio-économique et éthique » L’INRA sollicitait une prolongation de 5 ans de l’autorisation de cette plantation de peupliers grisards OGM à St Cyr en Val dans le Loiret sur une parcelle de 1363,5 m2. C’était le seul essai en milieu non confiné qui existait encore en France. Les peupliers devraient donc être détruits. Il faut qu’ils le soient mais compte tenu de l’avis du Comité scientifique, le seront-ils ? En d’autres termes, suffit-il qu’une recherche sur des OGM soit considérée sans risque pour la santé humaine et/ou l’environnement pour qu’elle soit autorisée ? On le voit l’enjeu est de taille.
Il faut noter qu’avec cette plantation, l’INRA avait pris quelques libertés avec le règlement. Alors que l’autorisation de 2008 concernait dix rangées de 5 arbres, soit 50 arbres, elle est passée sans autorisation à 120 arbres par rangée, soit 1200 arbres !! Ce que ne manque pas de souligner le CEES du HCB : « (la nouvelle demande vaut) pour un nombre d’arbres qui a considérablement augmenté en 2008 (passant de 5 à 120 arbres par lignée) à l’initiative de l’expérimentateur et sans que l'Autorité compétente en ait été avisée, ce qui constitue une violation des règles en vigueur » (Recommandation…, p.1, note 1)
Mardi 30 Avril 2013
Commentaires (2)
Nature - environnement
Dans les côtes-d'Armor, près de Lannion, un projet d'extraction de sable coquillier sur des zones où viennent se nourrir les macareux, fous de Bassan et autres oiseaux de la Réserve des sept iles menace cette réserve comme d’autres zones classées Natura 2000. Il faut soutenir « Le peuple des dunes » qui se bat contre ce projet.

Le projet de la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) filiale du groupe Roullier, consiste à extraire 400000 m3 de sable coquillier par an sur une période de 20 ans, soit au total 8 millions de m3, dans une dune sous-marine.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Lundi 22 Avril 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d'élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !

Comme le remarque un internaute en commentaire de l’appel à la résistance du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes «détruire des arbres et des haies au printemps, EN PLEINE PERIODE DE NIDIFICATION DES OISEAUX est un délit » mais bien entendu, les politicards PS, Ayrault, Hollande, Auxiette, etc. s’en tamponnent. Valls, le parangon de la loi et de l’ordre veut bien faire appliquer les lois mais pas celles qui le dérange, lui et ses amis. Et dire qu’il y a encore des élus EE/LV qui se disent écolos et qui copinent avec ces gens-là ! Mais quand se décideront-ils à cesser de conduire cette politique incompréhensible et totalement schizophrène où la main droite fait le contraire de la main gauche. Devant un tribunal international des crimes contre la Nature, qui n’existe malheureusement pas, eux aussi auraient à rendre compte en tant que complices.
Voici le texte de l’appel relayé depuis le blog du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes:
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d’élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !
Le printemps approche, mais à la place d’une nature verdoyante et animée, la ZAD (Zone à Défendre JFD) risque bien de connaitre le bruit déchirant des pelleteuses qui arrachent des arbres par dizaines, détruisant un peu plus la richesse de cette zone magnifique. L’information nous vient du journal mainstream Libération : des déclarations de travaux d’agrandissement de routes, sur et en dehors de la ZAD prévus pour fin-Mars/début Avril, ont été déposés. Ce sont ainsi des haies abritant de nombreux arbres centenaires et une biodiversité remarquable, qui risquent de disparaître en très peu de temps. Au delà de cet arasement que nous ne pouvons concevoir et accepter, se joue bel et bien une bataille pour la conquête de la ZAD.
Dans l’agenda du bétonneur Vinci (AGO), les travaux pour le barreau routier (4 voies), qui passerait au sud de la ZAD, commencent au printemps. Le report éventuel (et hypocrite selon nous, cf lien) des travaux du projet d’aéroport ne concernent pas les travaux pour la 4 voies. Or ces travaux impliqueraient le bétonnage, le saccage d’une centaine d’hectares; des kilomètres de haies détruites, de nombreuses routes d’accès aux chantiers construites et d’autres impacts plus stratégiques. Ces travaux permettraient de justifier une expulsion massive de la zone Est de la ZAD (voire de toute la ZAD), où de nombreuses cabanes sont construites sur ou à proximité du tracé du barreau routier. Mais aussi de permettre d’occuper un peu plus la ZAD, d’élargir les routes d’accès autour et sur cette dernière (facilitant les interventions militaires) et de préparer les esprits à l’arasement progressif de la ZAD toute entière.
Voici le texte de l’appel relayé depuis le blog du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes:
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d’élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !
Le printemps approche, mais à la place d’une nature verdoyante et animée, la ZAD (Zone à Défendre JFD) risque bien de connaitre le bruit déchirant des pelleteuses qui arrachent des arbres par dizaines, détruisant un peu plus la richesse de cette zone magnifique. L’information nous vient du journal mainstream Libération : des déclarations de travaux d’agrandissement de routes, sur et en dehors de la ZAD prévus pour fin-Mars/début Avril, ont été déposés. Ce sont ainsi des haies abritant de nombreux arbres centenaires et une biodiversité remarquable, qui risquent de disparaître en très peu de temps. Au delà de cet arasement que nous ne pouvons concevoir et accepter, se joue bel et bien une bataille pour la conquête de la ZAD.
Dans l’agenda du bétonneur Vinci (AGO), les travaux pour le barreau routier (4 voies), qui passerait au sud de la ZAD, commencent au printemps. Le report éventuel (et hypocrite selon nous, cf lien) des travaux du projet d’aéroport ne concernent pas les travaux pour la 4 voies. Or ces travaux impliqueraient le bétonnage, le saccage d’une centaine d’hectares; des kilomètres de haies détruites, de nombreuses routes d’accès aux chantiers construites et d’autres impacts plus stratégiques. Ces travaux permettraient de justifier une expulsion massive de la zone Est de la ZAD (voire de toute la ZAD), où de nombreuses cabanes sont construites sur ou à proximité du tracé du barreau routier. Mais aussi de permettre d’occuper un peu plus la ZAD, d’élargir les routes d’accès autour et sur cette dernière (facilitant les interventions militaires) et de préparer les esprits à l’arasement progressif de la ZAD toute entière.
Lundi 18 Mars 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Notre-Dame des Landes, Paris-Saclay et maintenant la forêt morvandelle avec le Bois du Tronçay…. Mais qu’ont-ils donc tous ces politiques et grands groupes industriels à vouloir détruire ici une forêt, là une zone humide ou bien encore des terres fertiles alors que soit c’est inutile, soit il y a de la place ailleurs puisque nous ne manquons malheureusement pas de friches industrielles sur le territoire.

En jetant leur dévolu sur le Bois du Tronçay, les politiques et les industriels ont choisi de détruire « une merveille de biodiversité » pour reprendre les mots de Fabrice Nicolino qui souligne que « l’on y trouve, au milieu de quantité d’autres beautés, des insectes très protégés, comme le Grand capricorne, la lucane cerf-volant, et ce pique-prune qui, jadis, stoppa à lui seul une autoroute »
Il n’est donc pas surprenant que le 14 février 2012, le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), instance consultative chargée de rendre un avis à la ministre de l’Écologie sur les dérogations à la protection d’espèces ait émis un avis défavorable au projet de zone d’activités du Tronçay, estimant que ce projet, qui entraînera la disparition de 100 ha de forêt, ne remplissait pas les conditions requises par la réglementation. Malgré cet avis, le préfet de l’époque publie un arrêté de dérogation. En riposte, les associations locales et France Nature Environnement attaquent cet arrêté devant le tribunal administratif en juillet 2012. Par une ordonnance du 2 octobre 2012, le tribunal suspend l’arrêté portant dérogation à la protection des espèces pour les mêmes motifs que ceux exprimés par le CNPN. Un nouvel arrêté préfectoral attaqué en urgence devant le tribunal administratif a de nouveau été suspendu. Le préfet en place en 2012 n’a pas retiré cet arrêté pour que la justice puisse juger sur le fond.
Malgré tout, c’est toujours là qu’ERSCIA France, filiale de IBV Belgique, s’obstine à vouloir créer un pôle de transformation bois à l’entrée du Parc Naturel du Morvan à SARDY LES EPIRY dans la NIÈVRE (58) en BOURGOGNE. Véritable zone d’activités industrielles, cette plate-forme comprendrait une entreprise de sciage de résineux, une centrale de cogénération de biomasse avec un gigantesque incinérateur et une fabrication de granulés destinés à produire de l’électricité en BELGIQUE, chez ELECTRABEL, une filiale de GDF/Suez.
Il n’est donc pas surprenant que le 14 février 2012, le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), instance consultative chargée de rendre un avis à la ministre de l’Écologie sur les dérogations à la protection d’espèces ait émis un avis défavorable au projet de zone d’activités du Tronçay, estimant que ce projet, qui entraînera la disparition de 100 ha de forêt, ne remplissait pas les conditions requises par la réglementation. Malgré cet avis, le préfet de l’époque publie un arrêté de dérogation. En riposte, les associations locales et France Nature Environnement attaquent cet arrêté devant le tribunal administratif en juillet 2012. Par une ordonnance du 2 octobre 2012, le tribunal suspend l’arrêté portant dérogation à la protection des espèces pour les mêmes motifs que ceux exprimés par le CNPN. Un nouvel arrêté préfectoral attaqué en urgence devant le tribunal administratif a de nouveau été suspendu. Le préfet en place en 2012 n’a pas retiré cet arrêté pour que la justice puisse juger sur le fond.
Malgré tout, c’est toujours là qu’ERSCIA France, filiale de IBV Belgique, s’obstine à vouloir créer un pôle de transformation bois à l’entrée du Parc Naturel du Morvan à SARDY LES EPIRY dans la NIÈVRE (58) en BOURGOGNE. Véritable zone d’activités industrielles, cette plate-forme comprendrait une entreprise de sciage de résineux, une centrale de cogénération de biomasse avec un gigantesque incinérateur et une fabrication de granulés destinés à produire de l’électricité en BELGIQUE, chez ELECTRABEL, une filiale de GDF/Suez.
Mardi 26 Février 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
Y travailler, l’est sûrement, tout comme le fait de résider à moins de 250 mètres d’un vignoble. Sauf, évidement si celui-ci fournit du vin bio ou est en conversion bio.

Générations Futures et Marie-Lys Bibeyran, une salariée agricole, ont mené une enquête dont l’objectif était de répondre à la question « Est-ce que les salariés viticoles, qui ne pulvérisent pas les pesticides, mais travaillent dans les vignes et les riverains des vignes sont contaminés par les pesticides viticoles ? ». Ainsi, entre mi-octobre et mi-novembre 2012, ils ont prélevé et fait analyser par le laboratoire Kudzu Science les mèches de cheveux de 25 personnes (15 salariés viticoles du bordelais, 10 non-salariés viticoles dont 5 riverains des vignes du bordelais et 5 « témoins » vivants loin des vignes) afin de mettre en lumière la présence ou non de résidus de pesticides viticoles.
Les résultats sont guère surprenants lorsque l’on sait que la vigne consomme à elle seule environ 20% des pesticides utilisés en France dont une majorité de fongicides (80%) alors qu’elle n’occupe que 3,7% de la SAU (surface agricole utile)(*). Mais il y a réellement de quoi s’inquiéter et de réclamer l’interdiction de tous ces poisons. Jugez-en plutôt : Il y a 11 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les salariés viticoles que chez les non professionnels habitant loin de vignes (6,6 pesticides en moyenne contre 0.6) ! Les mèches de cheveux de 4 des 15 salariés viticoles recelaient 10 pesticides différents !
Les résultats sont guère surprenants lorsque l’on sait que la vigne consomme à elle seule environ 20% des pesticides utilisés en France dont une majorité de fongicides (80%) alors qu’elle n’occupe que 3,7% de la SAU (surface agricole utile)(*). Mais il y a réellement de quoi s’inquiéter et de réclamer l’interdiction de tous ces poisons. Jugez-en plutôt : Il y a 11 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les salariés viticoles que chez les non professionnels habitant loin de vignes (6,6 pesticides en moyenne contre 0.6) ! Les mèches de cheveux de 4 des 15 salariés viticoles recelaient 10 pesticides différents !
Lundi 25 Février 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement

Mercredi 30 janvier, le Sénat a adopté une proposition de loi qui institue des « zones de protection renforcées » contre le loup contre l’avis du gouvernement représenté par la ministre de l’environnement Delphine Batho. S’il était voté aussi par l’assemblée nationale ce projet de loi permettrait l’abattage de loups, sans sommations, ni recherche de solutions alternatives et indépendamment du quota défini au niveau national. Un plafond de destruction spécifique serait ddéterminé annuellement par arrêté préfectoral pour chaque zone. Le texte stipule que ce sont les préfets qui auront à délimiter ces zones dans chaque département concerné des régions Rhône-Alpes, Auvergne, Provence-Côte d’Azur et Franche-Comté.
Le texte a été présenté par Alain Bertrand, sénateur de la Lozère, PS mais inscrit au groupe RDSE, membre du groupe « chasse » au Sénat. Signalons au passage que cet élu cumule avec son mandat de sénateur ceux de maire de Mende, de vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon et de président de la Communauté de Communes Cœur de Lozère. Directement inspirée par les lobbies des éleveurs et de la chasse, cette proposition de loi a été adoptée par 208 voix (131 contre). Le RDSE, l’UMP et les centristes (UDI-UC) ont voté pour. Le CRC (communiste) et EELV ont voté contre ainsi que la majorité du PS.
Suite à ce vote, voici la réaction d’un ensemble d’associations de défense de la nature et de l’environnement qui dénonce ce texte, inéglitaire, illégal au regard des conventions internationales signées par la France et qui est en outre un non-sens éthologique, ce qui rendra la mesure inefficace contre la prédation.
Le texte a été présenté par Alain Bertrand, sénateur de la Lozère, PS mais inscrit au groupe RDSE, membre du groupe « chasse » au Sénat. Signalons au passage que cet élu cumule avec son mandat de sénateur ceux de maire de Mende, de vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon et de président de la Communauté de Communes Cœur de Lozère. Directement inspirée par les lobbies des éleveurs et de la chasse, cette proposition de loi a été adoptée par 208 voix (131 contre). Le RDSE, l’UMP et les centristes (UDI-UC) ont voté pour. Le CRC (communiste) et EELV ont voté contre ainsi que la majorité du PS.
Suite à ce vote, voici la réaction d’un ensemble d’associations de défense de la nature et de l’environnement qui dénonce ce texte, inéglitaire, illégal au regard des conventions internationales signées par la France et qui est en outre un non-sens éthologique, ce qui rendra la mesure inefficace contre la prédation.
Mardi 5 Février 2013
Commentaires (0)
Nature - environnement
La Commission Européenne a engagé une «procédure d’infraction» contre la France pour «manquement à ses obligations de protection de l’ours brun des Pyrénées» contenues dans la directive «Habitats».

Le gouvernement précédent (de droite) avait renoncé à élaborer et mettre en œuvre une politique de protection et de restauration de l’ours brun dans le massif pyrénéen pour complaire aux chasseurs et à certains éleveurs. Le nouveau (rose, rehaussé du vert de quelques écolos alibi) ne semblait guère pressé de redresser la barre. Là encore, on avait l’impression qu’il se contenterait de chausser les pantoufles du mort avec la bénédiction de certains de ses élus locaux sensibles aux lobbies des chasseurs et éleveurs. Avec la décision de la Commission européenne, les choses vont – peut-être – changer.
Mieux vaut tard que jamais
En engageant cette procédure d’infraction, la Commission européenne vient de donner raison au collectif d’associations Cap Ours qui avait porté plainte, il y a deux ans, devant la Commission européenne pour défaut de protection de l’ours brun des Pyrénées. Mieux vaut tard que jamais !
Dans son communiqué du 12 décembre la coordination précise que « l’Europe reproche à la France le manque de protection de l’espèce et son état de conservation défavorable, car le noyau occidental, qui représente près de la moitié de l’aire de répartition, est voué à une disparition inéluctable sans renforcement » ce qui a valu à la France de recevoir «une lettre de mise en demeure, première étape du contentieux qui conduira si rien n’est fait à la saisine de la cours de justice.»
À l’époque, constatant que le plan de restauration et de conservation de l’ours (2006- 2009) arrivait à échéance et qu'il était sans suite, Cap Ours avait porté plainte. Si «les cinq individus réintroduits en Pyrénées centrales offraient une bouffée d’oxygène aux quelques plantigrades installés dans ce secteur des Pyrénées, mais rien n'était entrepris pour éviter la disparition définitive des derniers ours du noyau occidental. »
Mieux vaut tard que jamais
En engageant cette procédure d’infraction, la Commission européenne vient de donner raison au collectif d’associations Cap Ours qui avait porté plainte, il y a deux ans, devant la Commission européenne pour défaut de protection de l’ours brun des Pyrénées. Mieux vaut tard que jamais !
Dans son communiqué du 12 décembre la coordination précise que « l’Europe reproche à la France le manque de protection de l’espèce et son état de conservation défavorable, car le noyau occidental, qui représente près de la moitié de l’aire de répartition, est voué à une disparition inéluctable sans renforcement » ce qui a valu à la France de recevoir «une lettre de mise en demeure, première étape du contentieux qui conduira si rien n’est fait à la saisine de la cours de justice.»
À l’époque, constatant que le plan de restauration et de conservation de l’ours (2006- 2009) arrivait à échéance et qu'il était sans suite, Cap Ours avait porté plainte. Si «les cinq individus réintroduits en Pyrénées centrales offraient une bouffée d’oxygène aux quelques plantigrades installés dans ce secteur des Pyrénées, mais rien n'était entrepris pour éviter la disparition définitive des derniers ours du noyau occidental. »
Mardi 25 Décembre 2012
Commentaires (1)
Nature - environnement
André Gattolin – le sénateur parachuté dans le département des Hauts de Seine avec pour seule carte de visite écologiste d’être l’ami de Daniel Cohn-Bendit – a reconnu publiquement le 2 février 2012, dans une intervention faite au Sénat au nom du groupe EE-LV lors de la discussion d’une proposition de loi visant à favoriser la chasse, que « les chasseurs peuvent contribuer à une gestion équilibrée de la nature » notamment par la régulation des populations animales sauvages. Les chasseurs ne pouvaient rêver plus beau cadeau de la part d’un élu se disant écologiste même si cet élu déclarait ensuite que son groupe voterait contre une énième loi d’une extrême complaisance envers les chasseurs les plus extrémistes. Entre autres raisons André Gattolin justifiait d’ailleurs le vote contre cette loi par le souci de ne pas « altérer l’image de la chasse en cautionnant les pratiques les plus irresponsables » !

Une véritable trahison
Être reconnus comme des protecteurs de la nature à travers leur rôle de « régulation » des populations d’animaux sauvages voilà ce que recherchent avant tout les chasseurs. Cela leur permettrait de chasser n’importe quand, n’importe où, pour peu qu’un ministère complaisant décide d’une « régulation », notamment dans les Parcs nationaux, y compris dans les zones centrales, supposées selon les fédérations de chasse et quelques « experts » à leur solde « manquer de prédateurs », prédateurs qu’ils se feraient un plaisir de remplacer. Chasser dans ces zones, c’est un de leurs rêves. Pour eux, ces sanctuaires où la chasse est interdite depuis près d’un demi-siècle maintenant sont un véritable pays de cocagne au carton facile, qui plus est sur des grands ongulés devenus peu méfiants dans ces territoires refuges. Carton facile que sont maintenant les Oies bernaches du Canada qui pouvaient se reposer sur leur statut d’oiseaux protégés pour moins craindre les hommes. Accepter ce nouvel alibi pour faire perdurer et développer un loisir qui consiste à tuer des êtres vivants sans autre nécessité que de s’amuser est une trahison envers tous les protecteurs de la nature qui se battent contre ces prétentions des chasseurs à venir perpétrer leurs méfaits jusque dans ce qui était des refuges inviolables pour toutes les espèces chassables comme pour tous les prétendus « nuisibles ». Cette trahison, André Gattolin l’a commise comme l’a commise le groupe des sénateurs EE-LV qui se prétendent écologistes et dont il a été le porte-parole complaisant. Qui pourra s’opposer à une prétendue « régulation par la chasse » des populations animales sauvages si même les écologistes en reconnaissent la nécessité et le bien-fondé ? !
Comment Monsieur Gattolin et les autres sénateurs qui se disent « écologistes » peuvent-ils être assez naïfs, stupides ou ignares sur ce milieu et cette pratique pour croire que les chasseurs « aiment la nature » ? Les chasseurs n’aiment pas la nature, ils aiment faire parler la poudre, ils aiment tuer. Faut-il rappeler à ces prétendus « écologistes » combien il a été difficile de surmonter le refus obstiné de ces « amoureux de la nature » de ne plus utiliser de plomb dans leurs cartouches malgré les pollutions des sols et des eaux qu’ils occasionnaient, malgré les canards granivores qui mourraient de saturnisme ? Faut-il leur rappeler que les bouquetins que les chasseurs veulent maintenant réguler dans les Parcs nationaux ont failli disparaitre à cause de ce « sport » sanguinaire ? Faut-il leur mettre sous le nez la longue liste des espèces en danger d’extinction ou disparues à cause cette chasse ? Faut-il leur expliquer que cette « prédation » par la chasse n’a rien d’une régulation naturelle (en particulier : ce sont les individus les plus robustes, les meilleurs reproducteurs ou reproductrices qui sont tués pour le trophée ou la viande) et qu’elle a de nombreux effets pervers par les dérangements qu’elle occasionne ? Peut-être faut-il leur rappeler tout cela car à force de vouloir être un parti « généraliste » dit de « gouvernement », EE-LV, soucieux avant tout d’électoralisme, est en train d’oublier ses fondamentaux.
Être reconnus comme des protecteurs de la nature à travers leur rôle de « régulation » des populations d’animaux sauvages voilà ce que recherchent avant tout les chasseurs. Cela leur permettrait de chasser n’importe quand, n’importe où, pour peu qu’un ministère complaisant décide d’une « régulation », notamment dans les Parcs nationaux, y compris dans les zones centrales, supposées selon les fédérations de chasse et quelques « experts » à leur solde « manquer de prédateurs », prédateurs qu’ils se feraient un plaisir de remplacer. Chasser dans ces zones, c’est un de leurs rêves. Pour eux, ces sanctuaires où la chasse est interdite depuis près d’un demi-siècle maintenant sont un véritable pays de cocagne au carton facile, qui plus est sur des grands ongulés devenus peu méfiants dans ces territoires refuges. Carton facile que sont maintenant les Oies bernaches du Canada qui pouvaient se reposer sur leur statut d’oiseaux protégés pour moins craindre les hommes. Accepter ce nouvel alibi pour faire perdurer et développer un loisir qui consiste à tuer des êtres vivants sans autre nécessité que de s’amuser est une trahison envers tous les protecteurs de la nature qui se battent contre ces prétentions des chasseurs à venir perpétrer leurs méfaits jusque dans ce qui était des refuges inviolables pour toutes les espèces chassables comme pour tous les prétendus « nuisibles ». Cette trahison, André Gattolin l’a commise comme l’a commise le groupe des sénateurs EE-LV qui se prétendent écologistes et dont il a été le porte-parole complaisant. Qui pourra s’opposer à une prétendue « régulation par la chasse » des populations animales sauvages si même les écologistes en reconnaissent la nécessité et le bien-fondé ? !
Comment Monsieur Gattolin et les autres sénateurs qui se disent « écologistes » peuvent-ils être assez naïfs, stupides ou ignares sur ce milieu et cette pratique pour croire que les chasseurs « aiment la nature » ? Les chasseurs n’aiment pas la nature, ils aiment faire parler la poudre, ils aiment tuer. Faut-il rappeler à ces prétendus « écologistes » combien il a été difficile de surmonter le refus obstiné de ces « amoureux de la nature » de ne plus utiliser de plomb dans leurs cartouches malgré les pollutions des sols et des eaux qu’ils occasionnaient, malgré les canards granivores qui mourraient de saturnisme ? Faut-il leur rappeler que les bouquetins que les chasseurs veulent maintenant réguler dans les Parcs nationaux ont failli disparaitre à cause de ce « sport » sanguinaire ? Faut-il leur mettre sous le nez la longue liste des espèces en danger d’extinction ou disparues à cause cette chasse ? Faut-il leur expliquer que cette « prédation » par la chasse n’a rien d’une régulation naturelle (en particulier : ce sont les individus les plus robustes, les meilleurs reproducteurs ou reproductrices qui sont tués pour le trophée ou la viande) et qu’elle a de nombreux effets pervers par les dérangements qu’elle occasionne ? Peut-être faut-il leur rappeler tout cela car à force de vouloir être un parti « généraliste » dit de « gouvernement », EE-LV, soucieux avant tout d’électoralisme, est en train d’oublier ses fondamentaux.
Samedi 4 Février 2012
Commentaires (1)
Nature - environnement

La Bernache du Canada bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Elle est inscrite à l'annexe II de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.
Excepté pour faire plaisir aux chasseurs, le changement de statut de la Bernache du Canada n’a aucune justification au moins pour plusieurs raisons. Certes, il s’agit d’une espèce exotique mais qui ne se montre pas envahissante. Les effectifs de cette oie sont en expansion mais restent très faibles et n’atteignent pas 5000 pour toute la France. Il n’est pas prouvé qu’elle nuise aux espèces indigènes même lorsqu’il y a concurrence comme avec l’oie cendrée. Selon le RAC sa présence serait même profitable aux autres couvées car elle a un comportement très agressif à l’égard des prédateurs qui s’approche de leur nids, défendant par là même ceux des autres espèces nichant à proximité qui ont ainsi un meilleur succès reproductif malgré quelques cas de conflits avec des foulques et d’autres oies. Si sur certains plans d’eau, elles sont trop nombreuses et salissent les berges, il suffirait de prélever quelques œufs de leurs nids pour réduire leur nombre. Les dommages qu’elles sont susceptibles de produire sont plutôt redoutés que réels.
Excepté pour faire plaisir aux chasseurs, le changement de statut de la Bernache du Canada n’a aucune justification au moins pour plusieurs raisons. Certes, il s’agit d’une espèce exotique mais qui ne se montre pas envahissante. Les effectifs de cette oie sont en expansion mais restent très faibles et n’atteignent pas 5000 pour toute la France. Il n’est pas prouvé qu’elle nuise aux espèces indigènes même lorsqu’il y a concurrence comme avec l’oie cendrée. Selon le RAC sa présence serait même profitable aux autres couvées car elle a un comportement très agressif à l’égard des prédateurs qui s’approche de leur nids, défendant par là même ceux des autres espèces nichant à proximité qui ont ainsi un meilleur succès reproductif malgré quelques cas de conflits avec des foulques et d’autres oies. Si sur certains plans d’eau, elles sont trop nombreuses et salissent les berges, il suffirait de prélever quelques œufs de leurs nids pour réduire leur nombre. Les dommages qu’elles sont susceptibles de produire sont plutôt redoutés que réels.
Vendredi 25 Novembre 2011
Commentaires (2)
Profil
Jean-François Dumas

Dernières notes
Galerie
Liste de liens
© 2010 Jean-François Dumas
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source.
Création et webmaster : Méker-et-Cie, avec l'éditeur Webzinemaker
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source.
Création et webmaster : Méker-et-Cie, avec l'éditeur Webzinemaker