Nature - environnement
Avec la publication du résumé pour décideurs du dernier rapport du GIEC, la réunion de la 19ème conférence des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique qui se tient à Varsovie et le typhon Haiyan (Yolanda) qui vient de ravager les îles Philippines, le « réchauffement » climatique est de nouveau à la une de l’actualité avec le catastrophisme qui lui est associé rarement à bon escient.
Haiyan, vu du satellite Aqua le 7/11/013 à 4h25 UTC (Nasa)
Les typhons, summum des forces destructrices d’une Nature qui parfois se déchaine, n’échappent pas à la règle qui veut que dès qu’un aléa météorologique, une catastrophe naturelle se produit, le réchauffement climatique est invoqué. Pourtant, leurs relations avec ce réchauffement ne sont pas établies, bien au contraire.
Prudence et incertitude des chercheurs
S'il y a un bien un point qui ne fait pas controverse et qu’il faut souligner d’emblée, c'est que les typhons, cyclones ou ouragans ne sont pas devenus plus fréquents durant les dernières décennies. Par contre la question de savoir si le renforcement de leur intensité a un lien avec le réchauffement des océans fait débat. Plus radicalement même, celle de savoir s’il y a ou non renforcement de leur intensité n’est pas tranchée ! Si sur cette dernière question les débats entre spécialistes s’éternisent et sont peu concluants, cela est dû en grande partie au manque de fiabilité des mesures antérieures surtout pour les vitesses maximales de vents enregistrées et de la correction à leur apporter pour homogénéiser les données. En particulier on s’est aperçu que la correction appliquée avant la possibilité de mesures satellitaires directes était trop forte et minimisait la vitesse des vents des cyclones antérieurs à 1986.
Prudence et incertitude des chercheurs
S'il y a un bien un point qui ne fait pas controverse et qu’il faut souligner d’emblée, c'est que les typhons, cyclones ou ouragans ne sont pas devenus plus fréquents durant les dernières décennies. Par contre la question de savoir si le renforcement de leur intensité a un lien avec le réchauffement des océans fait débat. Plus radicalement même, celle de savoir s’il y a ou non renforcement de leur intensité n’est pas tranchée ! Si sur cette dernière question les débats entre spécialistes s’éternisent et sont peu concluants, cela est dû en grande partie au manque de fiabilité des mesures antérieures surtout pour les vitesses maximales de vents enregistrées et de la correction à leur apporter pour homogénéiser les données. En particulier on s’est aperçu que la correction appliquée avant la possibilité de mesures satellitaires directes était trop forte et minimisait la vitesse des vents des cyclones antérieurs à 1986.
- Pour Christian Herold du service allemand de météorologie « on ne sait pas quel degré de réchauffement de la mer peut conduire à quelle intensité du cyclone, ou encore si la formation du cyclone dépend de l'existence d'autres paramètres. » Parmi ces autres paramètres, il y aurait l’ENSO (El Niño Southern Oscillation) et la QBO (l’Oscillation quasi biennale) qui influeraient sur la fréquence des cyclones. Pour qu’un typhon ou un cyclone se forme, outre une température de l’eau supérieure à 26°C, il faut nécessairement au moins des vents de moins de 10m/s entre la surface et la basse troposphère (les vents forts cisailleraient les typhons en formation), une troposphère humide favorisant la convection, une atmosphère dont la température décroît assez rapidement avec l’altitude, une perturbation en surface… Comme le souligne Christian Herold « C'est un système d'analyse très complexe. »
Samedi 16 Novembre 2013
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Nature - environnement
Laurence Abeille, députée écologiste du Val de Marne et plusieurs de ses collègues du groupe Europe-Ecologie /Les Verts vont déposer une proposition de loi « relative à la suppression de l’autorisation exceptionnelle de sévices et d’actes de cruauté sur les animaux lors des corridas ». Cette nouvelle tentative pour interdire les corridas intervient trois ans après celle des députées Geneviève Gaillard (PS) et Muriel Marland-Militello (UMP) Sera-t-elle débattue dans l’hémicycle ou subira-t-elle le même sort que les précédentes qui n’ont jamais abouti ? Il n’y a, hélas, guère lieu d’être optimiste sur le sort qui lui sera réservé.
Laurence Abeille
Certes ainsi que le souligne le CRAC, il s’agit d’une « avancée historique dans la lutte pour l’abolition de la barbarie des arènes » puisque «pour la première fois dans l’histoire de notre pays, des présidents de groupe cosignent une proposition de loi abolitionniste (François de Rugy et Barbara Pompili) » Mais rien n’est gagné pour autant.
Philippe Martin, ministre de l’environnement, élu du Gers, aficionado...
Philippe Martin qui est entièrement acquis à la tauromachie s’est empressé de rassurer ses amis aficionados quant à son soutien indéfectible dès sa nomination à son poste de ministre de l’environnement. On peut compter sur lui pour contrer cette proposition de loi et l’empêcher de voir le jour !
Les petites manœuvres de Jean-Marc Ayrault,
…en tant que président du groupe PS (2007 – 2012)
Jean-Marc Ayrault a tout fait pour enterrer les propositions de loi abolitionnistes lorsqu’il était président du groupe PS au cours de la législature précédente (2007-2012). Dans un article de Charlie Hebdo Jean-Pierre Garrigue président du CRAC et vice-président du CRAC Europe a relaté à Luce Lapin les manœuvres d’obstruction de celui qui est aujourd’hui Premier ministre : «Côté PS, l’hypocrisie, le mensonge et les petits arrangements entre amis étaient de rigueur » constate-t-il : « De juin 2010 (première proposition de loi commune PS et UMP) à mai 2011, le travail des militants et des associations avait permis d’obtenir la signature de près d’une centaine de députés PS supplémentaires en plus des 100 déjà signataires (essentiellement UMP). Signatures qui n’apparaissaient nulle part… bloquées par le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, sous la pression des députés aficionados Valls, Emmanuelli, Glavany et quelques autres. »
Philippe Martin, ministre de l’environnement, élu du Gers, aficionado...
Philippe Martin qui est entièrement acquis à la tauromachie s’est empressé de rassurer ses amis aficionados quant à son soutien indéfectible dès sa nomination à son poste de ministre de l’environnement. On peut compter sur lui pour contrer cette proposition de loi et l’empêcher de voir le jour !
Les petites manœuvres de Jean-Marc Ayrault,
…en tant que président du groupe PS (2007 – 2012)
Jean-Marc Ayrault a tout fait pour enterrer les propositions de loi abolitionnistes lorsqu’il était président du groupe PS au cours de la législature précédente (2007-2012). Dans un article de Charlie Hebdo Jean-Pierre Garrigue président du CRAC et vice-président du CRAC Europe a relaté à Luce Lapin les manœuvres d’obstruction de celui qui est aujourd’hui Premier ministre : «Côté PS, l’hypocrisie, le mensonge et les petits arrangements entre amis étaient de rigueur » constate-t-il : « De juin 2010 (première proposition de loi commune PS et UMP) à mai 2011, le travail des militants et des associations avait permis d’obtenir la signature de près d’une centaine de députés PS supplémentaires en plus des 100 déjà signataires (essentiellement UMP). Signatures qui n’apparaissaient nulle part… bloquées par le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, sous la pression des députés aficionados Valls, Emmanuelli, Glavany et quelques autres. »
Jeudi 26 Septembre 2013
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Nature - environnement
Alors que les autorités font preuve d’un manque d’empressement manifeste pour réprimer le braconnage d’ortolans dans les environs de Dax comme dans toute la région landaise, une demi-compagnie de CRS réprime brutalement une manifestation anti-corrida dans cette ville le dimanche 8 septembre tandis que ce même jour, deux personnes qui distribuaient des tracts anti-corrida dans un parc à proximité des arènes ont été appréhendées par les gendarmes qui y avaient été déployés en renfort. Deux poids, deux mesures et contre les anti-corridas une répression une fois de plus démesurée.
Bruant ortolan (photo : Pierre Dalous/wikimedia)
L’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro) de la LPO
Dans les Landes, ce sont des associations qui doivent tenter de faire respecter la loi. Des militants de la LPO dont Allain BOUGRAIN DUBOURG son président et des militants du CABS (Committee Against Bird Saughter) ont mené le 31 août 2013 au matin, dans les environs de DAX une opération contre le braconnage du Bruant ortolan ; l’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro). Le Président de la LPO venait vérifier sur le terrain si le braconnage du Bruant ortolan dans les Landes se poursuivait et si la tolérance de sa capture subsistait malgré une instance de plainte de la Commission Européenne contre l’Etat français.
Le constat est accablant. « Malgré les promesses faites aux associations de protection de la nature par le candidat-Président François HOLLANDE il y a 2 ans et les deux Ministres de l’Ecologie, Delphine BATHO et Philippe MARTIN, force est de constater que le braconnage se poursuit plus que jamais sur le terrain. Avec l’opération OBOTO, les équipes de la LPO voulaient vérifier la présence d’installations hors de la zone principale de braconnage (région de Tartas). Plusieurs sites de capture ont été repérés à proximité de Dax et d’Hagetmau. Mais la zone de piégeage s’étend, au minimum, sur un périmètre allant de Capbreton à l’ouest aux confins du Gers à l’est et de Mont-de-Marsan à Dax. » (Communiqué de la LPO du 31/08/2013). Une bonne nouvelle cependant : dans tous les pièges découverts, les oiseaux prisonniers ont pu être relâchés par les militants malgré l’opposition musclée de certains braconniers et la passivité des gendarmes appelés à la rescousse qui se sont bien gardés d’appréhender les délinquants.
Dans les Landes, ce sont des associations qui doivent tenter de faire respecter la loi. Des militants de la LPO dont Allain BOUGRAIN DUBOURG son président et des militants du CABS (Committee Against Bird Saughter) ont mené le 31 août 2013 au matin, dans les environs de DAX une opération contre le braconnage du Bruant ortolan ; l’opération OBOTO (Opération Bruants ortolans tolérance zéro). Le Président de la LPO venait vérifier sur le terrain si le braconnage du Bruant ortolan dans les Landes se poursuivait et si la tolérance de sa capture subsistait malgré une instance de plainte de la Commission Européenne contre l’Etat français.
Le constat est accablant. « Malgré les promesses faites aux associations de protection de la nature par le candidat-Président François HOLLANDE il y a 2 ans et les deux Ministres de l’Ecologie, Delphine BATHO et Philippe MARTIN, force est de constater que le braconnage se poursuit plus que jamais sur le terrain. Avec l’opération OBOTO, les équipes de la LPO voulaient vérifier la présence d’installations hors de la zone principale de braconnage (région de Tartas). Plusieurs sites de capture ont été repérés à proximité de Dax et d’Hagetmau. Mais la zone de piégeage s’étend, au minimum, sur un périmètre allant de Capbreton à l’ouest aux confins du Gers à l’est et de Mont-de-Marsan à Dax. » (Communiqué de la LPO du 31/08/2013). Une bonne nouvelle cependant : dans tous les pièges découverts, les oiseaux prisonniers ont pu être relâchés par les militants malgré l’opposition musclée de certains braconniers et la passivité des gendarmes appelés à la rescousse qui se sont bien gardés d’appréhender les délinquants.
Vendredi 13 Septembre 2013
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Nature - environnement
L’INRA a annoncé dans un communiqué de presse publié la veille du 14 juillet qu’elle avait détruit les peupliers OGM de l’essai en « milieu non confiné » qu’elle poursuivait dans le Loiret. Le but de cet essai – qui avait commencé en 1995 - était d’étudier les propriétés du peuplier dans le cadre de la production de pâtes à papier, puis d’agro-carburant. Cette excellente nouvelle, tombant en pleine torpeur estivale n'a pas eu toute la publicité qu'elle mérite. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Un technicien détruit les peupliers GM (INRA)
Rappelons que le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut conseil des biotechnologies (HCB) avait recommandé l’arrêt de cet essai. Il estimait que le projet industriel qui le sous-tendait n’était pas opportun que ce soit d’un point de vue social ou environnemental et cela bien que le Comité scientifique du HCB, quant à lui, n’ait pas trouvé de « risques identifiables pour la santé humaine ou l’environnement » voir ici et ici. Conformément à la législation en vigueur, le ministère de l’Agriculture a ensuite lancé une consultation du public. Bien qu’achevée le 27 mai 2013, le ministère n’en a jamais publié la synthèse. Néanmoins le 13juillet, l’INRA a annoncé dans un communiqué qu’ «en l’absence d’une nouvelle autorisation à poursuivre ses travaux scientifiques utilisant des peupliers génétiquement modifiés (il) a procédé le samedi 13 juillet 2013 à l’arrêt de son essai conduit en plein champ dans le Loiret » À regret peut-on supposer puisqu’il déclare dans son communiqué que « fort de cette expérience et conscient des enjeux scientifiques relatifs à la formation et aux usages du bois comme aux impacts environnementaux des OGM, l'INRA entend faire rapidement des propositions pour approfondir et compléter les premiers résultats acquis grâce à cet essai et pour maintenir des compétences et une expertise nationales publiques fondées sur des connaissances scientifiques robustes. Dans cette perspective, l’INRA sera prêt à proposer de nouveaux essais au champ et à conduire des recherches sur l’ensemble des enjeux associés. » Serait-ce reculer pour mieux sauter ? Ce projet qui n’était que de la recherche industrielle mais que l’INRA anoblissait en le considérant comme de la recherche fondamentale du plus haut intérêt, n’a même pas réussi à trouver de financements pour l’analyse des derniers prélèvements de bois... Et voilà qu’il faudrait recommencer ! Répétons-le encore une fois, un organisme de recherche publique n’a pas à engager des programmes de recherche sur les PGM refusées par une immense majorité des français et de leurs élus sauf s’il s’agit de les évaluer.
Dimanche 18 Août 2013
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Nature - environnement
Une consultation du public est ouverte du lundi 6 mai au 27 mai concernant la demande par l’INRA de prolongation d'un essai de peupliers génétiquement modifiés pour la mise en place d’une filière de peupliers cultivés pour la production d’agrocarburants.
Le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a rendu le 12 avril 2013 une recommandation demandant l’arrêt de cet essai de l’INRA voir mon article ici . C’est maintenant à chacun de nous de se prononcer en participant à cette consultation publique.
Un scientisme obscurantiste
Sur les blogs et sites publiant des articles consacrés à cette demande de l’INRA, les pros OGM (en service commandé?) envoient des commentaires qui tentent de discréditer le CEES, les associations de protection de la nature et de défense de l’environnement. Pour eux tout opposant aux OGM ne peut être qu’un ignare mu par des pulsions et des peurs irrationnelles instillées par les associations en question et une propagande malveillante dont l’origine est à rechercher du côté d’écologistes antisciences et anti-progrès. Ils ne font pas « dans la dentelle » et l’injure n’est jamais loin de ces propos outranciers. En prenant fait et cause pour la technoscience sans aucun recul et sans le moindre esprit critique, ce sont eux qui font preuve d’obscurantisme et de fanatisme en développant un scientisme sans nuance.
Un scientisme obscurantiste
Sur les blogs et sites publiant des articles consacrés à cette demande de l’INRA, les pros OGM (en service commandé?) envoient des commentaires qui tentent de discréditer le CEES, les associations de protection de la nature et de défense de l’environnement. Pour eux tout opposant aux OGM ne peut être qu’un ignare mu par des pulsions et des peurs irrationnelles instillées par les associations en question et une propagande malveillante dont l’origine est à rechercher du côté d’écologistes antisciences et anti-progrès. Ils ne font pas « dans la dentelle » et l’injure n’est jamais loin de ces propos outranciers. En prenant fait et cause pour la technoscience sans aucun recul et sans le moindre esprit critique, ce sont eux qui font preuve d’obscurantisme et de fanatisme en développant un scientisme sans nuance.
Mardi 7 Mai 2013
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Nature - environnement
Le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a rendu le 12 avril 2013 une recommandation demandant l’arrêt de l’essai de l’INRA sur des peupliers génétiquement modifiés et la destruction de ces arbres même si l’essai ne « présentait pas de risques «identifiables» pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement » selon l’avis du Conseil scientifique (CS) du HCB. Le CEES a estimé, à la majorité de ses membres que « les objectifs (de l’essai) sont mal définis, l’argumentaire flou, l’utilité collective limitée et les éventuels débouchés industriels à terme porteurs de nombreuses interrogations aux plans socio-économique et éthique » L’INRA sollicitait une prolongation de 5 ans de l’autorisation de cette plantation de peupliers grisards OGM à St Cyr en Val dans le Loiret sur une parcelle de 1363,5 m2. C’était le seul essai en milieu non confiné qui existait encore en France. Les peupliers devraient donc être détruits. Il faut qu’ils le soient mais compte tenu de l’avis du Comité scientifique, le seront-ils ? En d’autres termes, suffit-il qu’une recherche sur des OGM soit considérée sans risque pour la santé humaine et/ou l’environnement pour qu’elle soit autorisée ? On le voit l’enjeu est de taille.
Il faut noter qu’avec cette plantation, l’INRA avait pris quelques libertés avec le règlement. Alors que l’autorisation de 2008 concernait dix rangées de 5 arbres, soit 50 arbres, elle est passée sans autorisation à 120 arbres par rangée, soit 1200 arbres !! Ce que ne manque pas de souligner le CEES du HCB : « (la nouvelle demande vaut) pour un nombre d’arbres qui a considérablement augmenté en 2008 (passant de 5 à 120 arbres par lignée) à l’initiative de l’expérimentateur et sans que l'Autorité compétente en ait été avisée, ce qui constitue une violation des règles en vigueur » (Recommandation…, p.1, note 1)
Mardi 30 Avril 2013
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Nature - environnement
Dans les côtes-d'Armor, près de Lannion, un projet d'extraction de sable coquillier sur des zones où viennent se nourrir les macareux, fous de Bassan et autres oiseaux de la Réserve des sept iles menace cette réserve comme d’autres zones classées Natura 2000. Il faut soutenir « Le peuple des dunes » qui se bat contre ce projet.
Le projet de la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) filiale du groupe Roullier, consiste à extraire 400000 m3 de sable coquillier par an sur une période de 20 ans, soit au total 8 millions de m3, dans une dune sous-marine.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Comme l’écrit Agnès Le Brun, maire de Lannion, qui soutient les opposants au projet « l’extraction de sable coquillier dans une dune hydraulique, ressource non renouvelable, accentuera l’érosion de la côte. De plus, elle détruira des frayères et nourriceries de poissons. Elle pourrait ainsi menacer les activités de pêche pratiquées dans la Baie de Lannion (lançon, bar, lieu, coquille Saint-Jacques). Par ailleurs, le panache turbide qui sera généré par la mise en suspension de particules dans l’eau aura des impacts sur l’écosystème marin et sa biodiversité »
C’est l’une des parties parmi les plus belles du littoral de la Bretagne qui est menacée, la Côte de Granit rose.
C’est aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les pêcheurs professionnels de la région, le lieu d’extraction prévu étant l’un de leurs lieux de pêche les plus productifs, « un endroit où vivent et se développent notamment les lançons qui sont à la base de la nourriture de nombreux oiseaux marins, de poissons tels le lieu jaune et le bar et des poissons plats tels la barbue et le turbot. » comme le précise la LPO.
Une étude publiée par « Le peuple des dunes » montre que si ce projet voit le jour, c’est la disparition à court terme d’au moins 158 emplois directs et potentiellement beaucoup plus (420) en fonction l’impact de l’extraction sur l’ensablement des plages. À moyen et plus long terme ce sera celle d’environ 500 emplois indirects supplémentaires.
Lundi 22 Avril 2013
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Nature - environnement
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d'élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !
Comme le remarque un internaute en commentaire de l’appel à la résistance du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes «détruire des arbres et des haies au printemps, EN PLEINE PERIODE DE NIDIFICATION DES OISEAUX est un délit » mais bien entendu, les politicards PS, Ayrault, Hollande, Auxiette, etc. s’en tamponnent. Valls, le parangon de la loi et de l’ordre veut bien faire appliquer les lois mais pas celles qui le dérange, lui et ses amis. Et dire qu’il y a encore des élus EE/LV qui se disent écolos et qui copinent avec ces gens-là ! Mais quand se décideront-ils à cesser de conduire cette politique incompréhensible et totalement schizophrène où la main droite fait le contraire de la main gauche. Devant un tribunal international des crimes contre la Nature, qui n’existe malheureusement pas, eux aussi auraient à rendre compte en tant que complices.
Voici le texte de l’appel relayé depuis le blog du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes:
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d’élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !
Le printemps approche, mais à la place d’une nature verdoyante et animée, la ZAD (Zone à Défendre JFD) risque bien de connaitre le bruit déchirant des pelleteuses qui arrachent des arbres par dizaines, détruisant un peu plus la richesse de cette zone magnifique. L’information nous vient du journal mainstream Libération : des déclarations de travaux d’agrandissement de routes, sur et en dehors de la ZAD prévus pour fin-Mars/début Avril, ont été déposés. Ce sont ainsi des haies abritant de nombreux arbres centenaires et une biodiversité remarquable, qui risquent de disparaître en très peu de temps. Au delà de cet arasement que nous ne pouvons concevoir et accepter, se joue bel et bien une bataille pour la conquête de la ZAD.
Dans l’agenda du bétonneur Vinci (AGO), les travaux pour le barreau routier (4 voies), qui passerait au sud de la ZAD, commencent au printemps. Le report éventuel (et hypocrite selon nous, cf lien) des travaux du projet d’aéroport ne concernent pas les travaux pour la 4 voies. Or ces travaux impliqueraient le bétonnage, le saccage d’une centaine d’hectares; des kilomètres de haies détruites, de nombreuses routes d’accès aux chantiers construites et d’autres impacts plus stratégiques. Ces travaux permettraient de justifier une expulsion massive de la zone Est de la ZAD (voire de toute la ZAD), où de nombreuses cabanes sont construites sur ou à proximité du tracé du barreau routier. Mais aussi de permettre d’occuper un peu plus la ZAD, d’élargir les routes d’accès autour et sur cette dernière (facilitant les interventions militaires) et de préparer les esprits à l’arasement progressif de la ZAD toute entière.
Voici le texte de l’appel relayé depuis le blog du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes:
Appel à la résistance ! Sur et autour de la ZAD, des déclarations de travaux d’élargissement de routes et d’arasement de haies ont été déposés pour fin-mars/début Avril !
Le printemps approche, mais à la place d’une nature verdoyante et animée, la ZAD (Zone à Défendre JFD) risque bien de connaitre le bruit déchirant des pelleteuses qui arrachent des arbres par dizaines, détruisant un peu plus la richesse de cette zone magnifique. L’information nous vient du journal mainstream Libération : des déclarations de travaux d’agrandissement de routes, sur et en dehors de la ZAD prévus pour fin-Mars/début Avril, ont été déposés. Ce sont ainsi des haies abritant de nombreux arbres centenaires et une biodiversité remarquable, qui risquent de disparaître en très peu de temps. Au delà de cet arasement que nous ne pouvons concevoir et accepter, se joue bel et bien une bataille pour la conquête de la ZAD.
Dans l’agenda du bétonneur Vinci (AGO), les travaux pour le barreau routier (4 voies), qui passerait au sud de la ZAD, commencent au printemps. Le report éventuel (et hypocrite selon nous, cf lien) des travaux du projet d’aéroport ne concernent pas les travaux pour la 4 voies. Or ces travaux impliqueraient le bétonnage, le saccage d’une centaine d’hectares; des kilomètres de haies détruites, de nombreuses routes d’accès aux chantiers construites et d’autres impacts plus stratégiques. Ces travaux permettraient de justifier une expulsion massive de la zone Est de la ZAD (voire de toute la ZAD), où de nombreuses cabanes sont construites sur ou à proximité du tracé du barreau routier. Mais aussi de permettre d’occuper un peu plus la ZAD, d’élargir les routes d’accès autour et sur cette dernière (facilitant les interventions militaires) et de préparer les esprits à l’arasement progressif de la ZAD toute entière.
Lundi 18 Mars 2013
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Nature - environnement
Notre-Dame des Landes, Paris-Saclay et maintenant la forêt morvandelle avec le Bois du Tronçay…. Mais qu’ont-ils donc tous ces politiques et grands groupes industriels à vouloir détruire ici une forêt, là une zone humide ou bien encore des terres fertiles alors que soit c’est inutile, soit il y a de la place ailleurs puisque nous ne manquons malheureusement pas de friches industrielles sur le territoire.
En jetant leur dévolu sur le Bois du Tronçay, les politiques et les industriels ont choisi de détruire « une merveille de biodiversité » pour reprendre les mots de Fabrice Nicolino qui souligne que « l’on y trouve, au milieu de quantité d’autres beautés, des insectes très protégés, comme le Grand capricorne, la lucane cerf-volant, et ce pique-prune qui, jadis, stoppa à lui seul une autoroute »
Il n’est donc pas surprenant que le 14 février 2012, le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), instance consultative chargée de rendre un avis à la ministre de l’Écologie sur les dérogations à la protection d’espèces ait émis un avis défavorable au projet de zone d’activités du Tronçay, estimant que ce projet, qui entraînera la disparition de 100 ha de forêt, ne remplissait pas les conditions requises par la réglementation. Malgré cet avis, le préfet de l’époque publie un arrêté de dérogation. En riposte, les associations locales et France Nature Environnement attaquent cet arrêté devant le tribunal administratif en juillet 2012. Par une ordonnance du 2 octobre 2012, le tribunal suspend l’arrêté portant dérogation à la protection des espèces pour les mêmes motifs que ceux exprimés par le CNPN. Un nouvel arrêté préfectoral attaqué en urgence devant le tribunal administratif a de nouveau été suspendu. Le préfet en place en 2012 n’a pas retiré cet arrêté pour que la justice puisse juger sur le fond.
Malgré tout, c’est toujours là qu’ERSCIA France, filiale de IBV Belgique, s’obstine à vouloir créer un pôle de transformation bois à l’entrée du Parc Naturel du Morvan à SARDY LES EPIRY dans la NIÈVRE (58) en BOURGOGNE. Véritable zone d’activités industrielles, cette plate-forme comprendrait une entreprise de sciage de résineux, une centrale de cogénération de biomasse avec un gigantesque incinérateur et une fabrication de granulés destinés à produire de l’électricité en BELGIQUE, chez ELECTRABEL, une filiale de GDF/Suez.
Il n’est donc pas surprenant que le 14 février 2012, le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), instance consultative chargée de rendre un avis à la ministre de l’Écologie sur les dérogations à la protection d’espèces ait émis un avis défavorable au projet de zone d’activités du Tronçay, estimant que ce projet, qui entraînera la disparition de 100 ha de forêt, ne remplissait pas les conditions requises par la réglementation. Malgré cet avis, le préfet de l’époque publie un arrêté de dérogation. En riposte, les associations locales et France Nature Environnement attaquent cet arrêté devant le tribunal administratif en juillet 2012. Par une ordonnance du 2 octobre 2012, le tribunal suspend l’arrêté portant dérogation à la protection des espèces pour les mêmes motifs que ceux exprimés par le CNPN. Un nouvel arrêté préfectoral attaqué en urgence devant le tribunal administratif a de nouveau été suspendu. Le préfet en place en 2012 n’a pas retiré cet arrêté pour que la justice puisse juger sur le fond.
Malgré tout, c’est toujours là qu’ERSCIA France, filiale de IBV Belgique, s’obstine à vouloir créer un pôle de transformation bois à l’entrée du Parc Naturel du Morvan à SARDY LES EPIRY dans la NIÈVRE (58) en BOURGOGNE. Véritable zone d’activités industrielles, cette plate-forme comprendrait une entreprise de sciage de résineux, une centrale de cogénération de biomasse avec un gigantesque incinérateur et une fabrication de granulés destinés à produire de l’électricité en BELGIQUE, chez ELECTRABEL, une filiale de GDF/Suez.
Mardi 26 Février 2013
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Nature - environnement
Y travailler, l’est sûrement, tout comme le fait de résider à moins de 250 mètres d’un vignoble. Sauf, évidement si celui-ci fournit du vin bio ou est en conversion bio.
Générations Futures et Marie-Lys Bibeyran, une salariée agricole, ont mené une enquête dont l’objectif était de répondre à la question « Est-ce que les salariés viticoles, qui ne pulvérisent pas les pesticides, mais travaillent dans les vignes et les riverains des vignes sont contaminés par les pesticides viticoles ? ». Ainsi, entre mi-octobre et mi-novembre 2012, ils ont prélevé et fait analyser par le laboratoire Kudzu Science les mèches de cheveux de 25 personnes (15 salariés viticoles du bordelais, 10 non-salariés viticoles dont 5 riverains des vignes du bordelais et 5 « témoins » vivants loin des vignes) afin de mettre en lumière la présence ou non de résidus de pesticides viticoles.
Les résultats sont guère surprenants lorsque l’on sait que la vigne consomme à elle seule environ 20% des pesticides utilisés en France dont une majorité de fongicides (80%) alors qu’elle n’occupe que 3,7% de la SAU (surface agricole utile)(*). Mais il y a réellement de quoi s’inquiéter et de réclamer l’interdiction de tous ces poisons. Jugez-en plutôt : Il y a 11 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les salariés viticoles que chez les non professionnels habitant loin de vignes (6,6 pesticides en moyenne contre 0.6) ! Les mèches de cheveux de 4 des 15 salariés viticoles recelaient 10 pesticides différents !
Les résultats sont guère surprenants lorsque l’on sait que la vigne consomme à elle seule environ 20% des pesticides utilisés en France dont une majorité de fongicides (80%) alors qu’elle n’occupe que 3,7% de la SAU (surface agricole utile)(*). Mais il y a réellement de quoi s’inquiéter et de réclamer l’interdiction de tous ces poisons. Jugez-en plutôt : Il y a 11 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les salariés viticoles que chez les non professionnels habitant loin de vignes (6,6 pesticides en moyenne contre 0.6) ! Les mèches de cheveux de 4 des 15 salariés viticoles recelaient 10 pesticides différents !
Lundi 25 Février 2013
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