L’arrêté vient d’être publié au JO du 24 décembre. Les chasseurs peuvent dire merci à la Ministre NKM. Elle leur a fait un beau cadeau, un de plus, pour le jour de Noël.
Comme le dit justement David Joly, vice-Président du CVN, sous ses airs de Sainte Nitouche, elle a obtenu la peau de l’ours dans les Pyrénées, du loup dans les Alpes, les plumes du Tétras Lyre et maintenant celles de la Bernache du Canada. Elle a assez nui comme cela. Il est temps qu’elle dégage avec tous ceux qui nous gouvernent aujourd’hui… Après tout, c’est aux électeurs de réguler les politiques. Il y a un moyen pour cela, il s’appelle « élection » assortie d’une explication de vote pour ceux d’entre eux qui n’auraient pas compris, explication de vote sonnant comme un avertissement pour leurs successeurs qui ne valent peut-être pas plus cher mais qui n’aimeraient pas être remerciés dès que l’occasion se présenterait.
L’issue de la consultation publique sur le classement de la bernache du Canada comme espèce chassable était prévisible quoi que l’on ait pu dire ou signer lors de la consultation nationale puisque NKM avait déjà indiqué aux chasseurs quelle serait sa décision. Pour les autres, c’est-à-dire la plupart des Français qui en ont marre de se trouver face à ces dangereux Rambos lorsqu’ils se balladent, font du vélo ou ramassent des champignons, pour ceux qui en ont marre de ces tueries d’animaux sauvages, c’est « Cause toujours, tu m’intéresses ! » Le communiqué de presse reprend toutes les contre-vérités concernant la bernache du Canada que l’on avait dénoncées ici. Pire, il reprend le prétexte fallacieux de régulation pour autoriser cette chasse six mois par an alors que d’autres méthodes étaient possibles à supposer qu’elles eussent été nécessaires. Il consacre les chasseurs dans le rôle usurpé de « protecteur de la nature » et de la biodiversité.
Ces oies forment des couples unis pour la vie, ni NKM, ni les fonctionnaires technocrates de son ministère ne s’en sont inquiètés, pas plus qu’ils ne s’apitoieront sur le sort de l’oie dont le compagnon ou la compagne aura été tué par un viandeur.
Verra-t-on bientôt sur les étals des marchands de volailles, des bernaches du Canada proposées à des chalands inconscients en mal d’exotisme culinaire ? En tout cas ces pauvres oies sauvages pourront remplacer la dinde de Noël chez les chasseurs qui n’auront même pas besoin d’être adroits tant elles sont une cible facile. Et s’ils en manquent une, ils auront toujours l’occasion d’en trouver une autre au cours des six mois que va durer cette chasse. Faut-il baisser les bras ?
L’issue de la consultation publique sur le classement de la bernache du Canada comme espèce chassable était prévisible quoi que l’on ait pu dire ou signer lors de la consultation nationale puisque NKM avait déjà indiqué aux chasseurs quelle serait sa décision. Pour les autres, c’est-à-dire la plupart des Français qui en ont marre de se trouver face à ces dangereux Rambos lorsqu’ils se balladent, font du vélo ou ramassent des champignons, pour ceux qui en ont marre de ces tueries d’animaux sauvages, c’est « Cause toujours, tu m’intéresses ! » Le communiqué de presse reprend toutes les contre-vérités concernant la bernache du Canada que l’on avait dénoncées ici. Pire, il reprend le prétexte fallacieux de régulation pour autoriser cette chasse six mois par an alors que d’autres méthodes étaient possibles à supposer qu’elles eussent été nécessaires. Il consacre les chasseurs dans le rôle usurpé de « protecteur de la nature » et de la biodiversité.
Ces oies forment des couples unis pour la vie, ni NKM, ni les fonctionnaires technocrates de son ministère ne s’en sont inquiètés, pas plus qu’ils ne s’apitoieront sur le sort de l’oie dont le compagnon ou la compagne aura été tué par un viandeur.
Verra-t-on bientôt sur les étals des marchands de volailles, des bernaches du Canada proposées à des chalands inconscients en mal d’exotisme culinaire ? En tout cas ces pauvres oies sauvages pourront remplacer la dinde de Noël chez les chasseurs qui n’auront même pas besoin d’être adroits tant elles sont une cible facile. Et s’ils en manquent une, ils auront toujours l’occasion d’en trouver une autre au cours des six mois que va durer cette chasse. Faut-il baisser les bras ?
Non, il faut repartir au combat. Il circule en ce moment une pétition pour l’abolition de la chasse sous forme de lettre à NKM, texte remarquable dans lequel tout est dit et bien dit. Plus nous serons à la signer et plus NKM verra qu’en prenant fait et cause contre les braillards de chasseurs, elle n’a pas fait le bon choix… pour sa carrière politique.
Voici le texte de la pétition et le lien pour la signer.
PETITION POUR L’ABOLITION DE LA CHASSE SOUS TOUTES SES FORMES
À l’attention de Mme Nathalie KOCSUSKO-MORIZET,
Ministre de l'Écologie et du Développement durable
Madame Le Ministre,
- Je refuse la guerre menée six mois par an dans les campagnes et les forêts de France contre les animaux sauvages.
- Je refuse que 1,7% de la population s’octroient le droit de mort sur des êtres sensibles sans aucune nécessité vitale et pour le seul loisir des chasseurs, je refuse que chaque année, 30 millions d'animaux soient tués pour la seule satisfaction de leurs pulsions. Ce chiffre ne prend en compte que les animaux tués au fusil. Des milliers d’autres animaux succombent par d’autres méthodes (piégeage, déterrage, chasse à courre, chasse avec engins divers) auquel il faut ajouter nombre d'animaux blessés non retrouvés (souvent non recherchés. (source ROC)
- Je refuse le fallacieux prétexte de « régulation de la faune sauvage » avancé par les fédérations de chasse alors que 15 millions d’animaux d’élevage sont lâchés chaque année pour contenter les tireurs.
- Je refuse l’hypocrisie de l'étiquette « protection de la nature » alors que la chasse est reconnue coupable d’innombrables dégradations des espaces naturels, de graves perturbations de la vie sauvage, de la disparition de plusieurs espèces, alors que les chasseurs se font une gloire de tuer les plus beaux spécimens, privant ainsi les espèces de ses meilleurs reproducteurs, alors que toutes les actions « d'entretien» des fédérations de chasse ne visent qu’à favoriser la prolifération de « leur » gibier.
- Je refuse ce total non-sens biologique qui consiste à considérer « nuisibles » certaines espèces.
- Je refuse les mensonges sur les comptages des spécimens, comptages dont les systématiques conclusions sont la nécessité de tuer.
- Je refuse ces pratiques de « pompiers pyromanes » démontrées et dénoncées par les associations de protections des animaux (RAC, ASPAS, CVN…) et qui consistent à favoriser la prolifération des sangliers pour prétexter ensuite leur surnombre et faire accepter leur massacre au motif de la protection des populations et des cultures.
- Je refuse la guerre menée sournoisement contre les grands prédateurs (ours, loups, lynx...), dont les statuts de protection sont sans cesse bafoués. Je refuse ces massacres dont le seul véritable motif est l'intérêt des chasseurs à ne pas voir s'installer une "concurrence" naturelle.
- Je refuse le calvaire de ces animaux traqués, affolés, arrachés à leur vie dans la douleur des chairs déchirées et des os broyés par les balles, déchiquetés par les chiens déterreurs ou laissés blessés, mourir dans de lentes agonies. Pas une seule des diverses formes de chasse n'est exempte de cruauté.
- Je refuse cette ignominie qui consiste à provoquer par plaisir la souffrance et la mort d’êtres sensibles (et reconnus comme tels par le Code rural, art L 214).
- Je refuse l’agonie dans les nids et les terriers des portées affamées parce que la mère nourricière s’est fait tuer.
- Je refuse un loisir qui chaque année, blesse et tue des personnes totalement étrangères à sa pratique - cavaliers, promeneurs, cyclistes, automobilistes, ramasseurs de champignons… Les « accidents de chasse » provoquent en moyenne 170 blessés déclarés et 30 morts par an.
- Je refuse les innombrables nuisances que la chasse impose aux non-chasseurs : stress généré par les tirs entendus à longueur de semaines en zones rurales, péri-urbaines et forestières, insécurité (un sondage IFOP de février 2011 fait apparaître la chasse comme la première des nuisances rencontrés par les promeneurs), impacts de balles sur nos maisons et véhicules, stress lié aux risques de « balles perdus », y compris chez nous....
- Je refuse ces lois qui autorisent les chiens de chasse à pénétrer sur des propriétés privées, à perturber nos animaux domestiques, à affoler nos animaux de ferme, à dégrader les cultures, en toute légalité.
- Je refuse de voir souffrir et mourir nos animaux familiers, fréquentes « victimes collatérales » des pièges, appâts empoisonnés, « balles perdues », chasseurs en manque de cibles ou tuant délibérément nos chats considérés comme « concurrents » pour « leur » petit gibier...
- Je refuse de voir six mois par an les semeurs de mort s'approprier la nature et y faire régner leur loi, au mépris non seulement de la souffrance des animaux, mais au mépris également de la souffrance morale que leur divertissement représente pour les personnes sensibles à la détresse animale.
- Je refuse de laisser les cris des tueurs, leurs coups de feu, leurs chiens surexcités violer ma conscience de la valeur de la Vie et mon sens profond du respect des êtres sensibles.
- Je refuse que nos représentants politiques restent sourds aux 87% de Français conscients de la nécessité de protéger la faune sauvage (Sondage Sofres 2011).
- Je refuse que pour des motifs électoralistes et par intérêt personnel, nos Politiques accordent au lobby de la chasse des droits et des prérogatives régaliens (multiplication des lois pro-chasse, légalisation de la propagande des fédérations de chasse auprès des jeunes, défiscalisation des chasses commerciales, niches fiscales, dérogations à la législation européenne, etc.)
- Je refuse que dans cette société dont l’expansion économique ne laisse plus de place à la vie sauvage, les solutions pacifiques proposées par les Associations de protection de la nature pour favoriser une cohabitation harmonieuse entre humains et animaux ne soient pas entendues.
Madame le Ministre,
Parce que la chasse est un préjudice considérable pour les équilibres naturels, parce que les animaux ne sont pas des jouets pour humains assoiffés de pouvoir mortifère, parce que chasser est un loisir violent et dangereux également pour les non-pratiquants, parce qu’elle prive de leur liberté de jouir paisiblement de la nature et de sa vie sauvage les usagers pacifiques, parce la pratique de la mort-loisir est inacceptable d'un point de vue éthique, parce que la société du XXIe siècle ne saurait se construire dans le déni du droit à la vie et au respect de tous les êtres sensibles,
je demande que la chasse, loisir de souffrance et de mort, soit abolie.
Pour signer cette lettre pétition cliquer ici : <a href;
Voici le texte de la pétition et le lien pour la signer.
PETITION POUR L’ABOLITION DE LA CHASSE SOUS TOUTES SES FORMES
À l’attention de Mme Nathalie KOCSUSKO-MORIZET,
Ministre de l'Écologie et du Développement durable
Madame Le Ministre,
- Je refuse la guerre menée six mois par an dans les campagnes et les forêts de France contre les animaux sauvages.
- Je refuse que 1,7% de la population s’octroient le droit de mort sur des êtres sensibles sans aucune nécessité vitale et pour le seul loisir des chasseurs, je refuse que chaque année, 30 millions d'animaux soient tués pour la seule satisfaction de leurs pulsions. Ce chiffre ne prend en compte que les animaux tués au fusil. Des milliers d’autres animaux succombent par d’autres méthodes (piégeage, déterrage, chasse à courre, chasse avec engins divers) auquel il faut ajouter nombre d'animaux blessés non retrouvés (souvent non recherchés. (source ROC)
- Je refuse le fallacieux prétexte de « régulation de la faune sauvage » avancé par les fédérations de chasse alors que 15 millions d’animaux d’élevage sont lâchés chaque année pour contenter les tireurs.
- Je refuse l’hypocrisie de l'étiquette « protection de la nature » alors que la chasse est reconnue coupable d’innombrables dégradations des espaces naturels, de graves perturbations de la vie sauvage, de la disparition de plusieurs espèces, alors que les chasseurs se font une gloire de tuer les plus beaux spécimens, privant ainsi les espèces de ses meilleurs reproducteurs, alors que toutes les actions « d'entretien» des fédérations de chasse ne visent qu’à favoriser la prolifération de « leur » gibier.
- Je refuse ce total non-sens biologique qui consiste à considérer « nuisibles » certaines espèces.
- Je refuse les mensonges sur les comptages des spécimens, comptages dont les systématiques conclusions sont la nécessité de tuer.
- Je refuse ces pratiques de « pompiers pyromanes » démontrées et dénoncées par les associations de protections des animaux (RAC, ASPAS, CVN…) et qui consistent à favoriser la prolifération des sangliers pour prétexter ensuite leur surnombre et faire accepter leur massacre au motif de la protection des populations et des cultures.
- Je refuse la guerre menée sournoisement contre les grands prédateurs (ours, loups, lynx...), dont les statuts de protection sont sans cesse bafoués. Je refuse ces massacres dont le seul véritable motif est l'intérêt des chasseurs à ne pas voir s'installer une "concurrence" naturelle.
- Je refuse le calvaire de ces animaux traqués, affolés, arrachés à leur vie dans la douleur des chairs déchirées et des os broyés par les balles, déchiquetés par les chiens déterreurs ou laissés blessés, mourir dans de lentes agonies. Pas une seule des diverses formes de chasse n'est exempte de cruauté.
- Je refuse cette ignominie qui consiste à provoquer par plaisir la souffrance et la mort d’êtres sensibles (et reconnus comme tels par le Code rural, art L 214).
- Je refuse l’agonie dans les nids et les terriers des portées affamées parce que la mère nourricière s’est fait tuer.
- Je refuse un loisir qui chaque année, blesse et tue des personnes totalement étrangères à sa pratique - cavaliers, promeneurs, cyclistes, automobilistes, ramasseurs de champignons… Les « accidents de chasse » provoquent en moyenne 170 blessés déclarés et 30 morts par an.
- Je refuse les innombrables nuisances que la chasse impose aux non-chasseurs : stress généré par les tirs entendus à longueur de semaines en zones rurales, péri-urbaines et forestières, insécurité (un sondage IFOP de février 2011 fait apparaître la chasse comme la première des nuisances rencontrés par les promeneurs), impacts de balles sur nos maisons et véhicules, stress lié aux risques de « balles perdus », y compris chez nous....
- Je refuse ces lois qui autorisent les chiens de chasse à pénétrer sur des propriétés privées, à perturber nos animaux domestiques, à affoler nos animaux de ferme, à dégrader les cultures, en toute légalité.
- Je refuse de voir souffrir et mourir nos animaux familiers, fréquentes « victimes collatérales » des pièges, appâts empoisonnés, « balles perdues », chasseurs en manque de cibles ou tuant délibérément nos chats considérés comme « concurrents » pour « leur » petit gibier...
- Je refuse de voir six mois par an les semeurs de mort s'approprier la nature et y faire régner leur loi, au mépris non seulement de la souffrance des animaux, mais au mépris également de la souffrance morale que leur divertissement représente pour les personnes sensibles à la détresse animale.
- Je refuse de laisser les cris des tueurs, leurs coups de feu, leurs chiens surexcités violer ma conscience de la valeur de la Vie et mon sens profond du respect des êtres sensibles.
- Je refuse que nos représentants politiques restent sourds aux 87% de Français conscients de la nécessité de protéger la faune sauvage (Sondage Sofres 2011).
- Je refuse que pour des motifs électoralistes et par intérêt personnel, nos Politiques accordent au lobby de la chasse des droits et des prérogatives régaliens (multiplication des lois pro-chasse, légalisation de la propagande des fédérations de chasse auprès des jeunes, défiscalisation des chasses commerciales, niches fiscales, dérogations à la législation européenne, etc.)
- Je refuse que dans cette société dont l’expansion économique ne laisse plus de place à la vie sauvage, les solutions pacifiques proposées par les Associations de protection de la nature pour favoriser une cohabitation harmonieuse entre humains et animaux ne soient pas entendues.
Madame le Ministre,
Parce que la chasse est un préjudice considérable pour les équilibres naturels, parce que les animaux ne sont pas des jouets pour humains assoiffés de pouvoir mortifère, parce que chasser est un loisir violent et dangereux également pour les non-pratiquants, parce qu’elle prive de leur liberté de jouir paisiblement de la nature et de sa vie sauvage les usagers pacifiques, parce la pratique de la mort-loisir est inacceptable d'un point de vue éthique, parce que la société du XXIe siècle ne saurait se construire dans le déni du droit à la vie et au respect de tous les êtres sensibles,
je demande que la chasse, loisir de souffrance et de mort, soit abolie.
Pour signer cette lettre pétition cliquer ici : <a href;
Lundi 2 Janvier 2012
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