Dans un article daté du 17/10/2023 du Blog « Osez Fontenay ! » dont il est à a fois modérateur et contributeur, Michel Giraud répond à une critique de Michel Bayet qui l’a accusé d’utiliser le terme de terroriste dans le contexte du conflit Israélo-Palestinien qui vient de prendre un tour nouveau. Il affirme : « Chercher à détruire le Hamas en mettant sciemment en danger la population palestinienne est une faute ».
Non, c’est bien pire qu’une faute et le gouvernement d’Israël ne se contente pas de « mettre en danger » la population palestinienne. » Ce doux euphémisme est scandaleux.


 Avec les bombardements qu’il ordonne, bombardements qu’approuvent la majorité des Israéliens, le gouvernement Israélien fait tuer des civils, hommes,  vieillards, femmes, enfants, malades, handicapés, indistinctement. Et il les tue en bien plus grand nombre que n’a pu le faire le Hamas, faute de disposer des mêmes moyens. Mais bien sûr tuer avec des bombes, obliger une population à fuir de chez elle et quitter son territoire en la terrorisant avec des bombardements massifs, ce n’est pas du terrorisme ! Non, ce n’est même pas un crime de guerre. Au train où vont les choses, c’est pire encore, éradiquer une population d’un territoire pour se l’approprier ? … La qualification de crime contre l’humanité n’est pas loin, à condition qu’un tribunal international qui ne se contente pas de juger les perdants d’un conflit se saisisse de l’affaire. Bref, une juridiction dont la devise ne serait pas : « Vae victis ! »
 
Mercredi 18 Octobre 2023 Commentaires (0)

Sur le blog « Oser Fontenay » qui donne la parole aux habitants de Fontenay-aux-Roses, s’expriment surtout des personnes de sensibilité de gauche ou/et écologiste, plutôt modérées et opposées à la majorité municipale actuelle d’union des droites, du centre droit, du Modem, de LRM dont des transfuges du PS, dirigée par un maire UDI.
Quelques articles et commentaires parus sur ce blog se lamentent de l’absence d’union à gauche, une gauche qualifiée à cause de cette incapacité à se rassembler de gauche la plus bête (et autres qualificatifs) du monde. On a l’impression à lire ces écrits que sans union, c’est la défaite assurée, alors qu’avec l’union « des gauches » la victoire serait à portée de bulletins de vote… Il s’agit là d’un biais né d’une projection sur l’échelon national d’une situation locale dont seul – du moins parmi ceux qui ont écrit sur ce blog – le responsable du groupe local EELV a su s’abstraire mais sans pour autant faire preuve de réalisme !


L'union ? Avec qui précisément?  Pour quoi faire ?  Avoir une petite chance de battre Macron ? Très petite ! Car d'une part les divergences entre les partis se situant à gauche et les partis écologistes étant profondes, l’union de façade aurait du mal à convaincre et d'autre part même si  on faisait  la somme des intentions de vote en confondant politique et arithmétique, le compte n'y serait pas, surtout si le PC et les Insoumis sont exclus de cette union de la "gauche de gouvernement".  Ces contributeurs ont-ils déjà oublié le quinquennat de Hollande qui a prouvé qu'il ne suffit pas de gagner une élection, qu'il ne faut pas promettre ce qu'on ne peut tenir et qu'après il faut être en mesure de transformer l'union des "contres" en accord effectif de gouvernement ! Des idéaux et des valeurs même communes ne font pas un programme ! Énergie, politique étrangère, Europe, etc., voire même maintenant gastronomie (!!!), les divergences abondent tant sur des sujets régaliens en principe du ressort du Président de la République que sur d’autres qui le sont moins, voire pas du tout !  
 
Aborder la situation politique nationale des Gauches et des Écologistes à partir de celle de Fontenay crée un biais. Ici l'absence d'union des oppositions a sans doute compté pour beaucoup dans leur défaite à l’élection municipale alors qu’il n'y avait entre elles que de faibles divergences n'obérant pas la possibilité de conduire une politique municipale commune bien que, dans une équipe municipale, il ne suffit pas d'avoir des vues voisines, il est aussi nécessaire que les gens puissent s'entendre entre eux un minimum. Par contraste  l’union au second tour des gauches, des associatifs et des écologistes aux élections départementales aurait permis de remporter le canton Châtillon/Fontenay-aux-Roses.
 
 S’il semble bien que ce soit la désunion qui a fait perdre la municipale, pour autant, il n’est pas évident que ce soit l’union qui a fait gagner l’élection départementale par le binôme PS/EELV. C'est bien plutôt le mauvais score du binôme de droite à Châtillon. D’ailleurs à Fontenay, le binôme de droite a obtenu un score supérieur au binôme PS/EELV, les appels à l’union des autres candidats de gauche comme des « associatifs » pour battre le maire n’ayant eu que peu d’effet. Si les limites du canton avaient été celles de la ville comme c’était le cas avant l’introduction de binômes pour garantir la parité, la droite aurait remporté l’élection.
 
Lundi 21 Février 2022 Commentaires (0)

Il est difficilement acceptable qu’une protection réglementaire dont bénéficient un espace vert et les arbres qui y résident puisse être annulée très facilement, ce qui rend cette protection excessivement fragile et dépendante des changements de majorité, des alliances, des marchandages dans les conseils municipaux ou autres assemblées territoriales. Le classement en EBC par exemple est certes nécessaire mais ne saurait être suffisant.


A Fontenay-aux-Roses, le cas de la Place de Gaulle  avec ses marronniers, les uns abattus et les autres en passe de l’être en fournit, hélas, une preuve éclatante. Il aura suffi que dans le nouveau PLU, Messieurs Vastel (maire) et Faye (adjoint à l’urbanisme) déclassent cet espace pour que ces arbres soient détruits sans autre forme de procès et sans recours possible devant les tribunaux pour que soient plaidées leur cause et la cause de cette place, véritable cœur de la ville, de son individualité singulière.

Il en va des marronniers de la place de Gaulle comme d’autres êtres naturels irrémédiablement détruits et de la Nature elle-même qui n’a jamais été aussi malmenée malgré un arsenal juridique impressionnant censé les protéger.

La faiblesse  et l’inefficacité de ces protections viennent du fait que ces êtres ne sont protégés juridiquement qu'en tant qu’OBJETS et non en tant que SUJETS pouvant se défendre devant les tribunaux, par l’intermédiaire d’un porte-parole, bien entendu.

Que cela puisse être le cas, et que cela soit efficace, c’est qu’argumentait Christopher Stone, un professeur de droit californien en 1972 dans un article intitulé « Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ? » (récemment traduit en français avec une préface de Catherine Larrère aux éditions Le Passager Clandestin).

En la circonstance, les arbres en cause étaient des Séquoias de la Mineral Valley, une vallée alpine sauvage et reculée dans laquelle la société Walt Disney voulait construire une gigantesque station de ski. (Hé, oui ! vous avez bien lu : la société Walt Disney, Mickey ou plutôt Picsou…)

L’affaire est  remontée jusqu’à la Cour Suprême fédérale devant laquelle les défenseurs de la vallée (le Sierra Club) ont perdu au motif que n’étant pas personnellement lésés, ils n’avaient pas intérêt à agir (3 voix contre 4). L’un des juges William Douglas qui a voté en faveur du Sierra Club a repris dans son argumentaire la proposition de Stone de conférer une personnalité juridique aux êtres naturels et qu’ils puissent  être représentés devant les tribunaux comme c’est le cas (aux USA) pour certains êtres inanimés.

S’agissant de leurs porte-paroles, le juge Douglas considérait que ce devaient être ceux qui ont une relation intime avec la chose inanimée qui va être blessée, polluée ou dégradée. Mutatis mutandis, dans le cas de la place de Gaulle et les marronniers,  ce seraient les Fontenaisiens qui aiment ce mail et ses marronniers constitués ou non en association qui seraient ces porte-paroles.

 Après avoir été très mal accueillie,  la proposition du professeur Stone, reprise par le juge Douglas a fait son chemin mais dans d’autres pays que la France, par exemple en Nouvelle Zélande qui a accordé le statut de personne juridique à un fleuve situé sur le territoire d’une communauté Maori qui en est son représentant légal. En France malheureusement accorder des droits à de telles entités se heurte à la division fondamentale du droit qui sépare celui des personnes d’avec celui des choses, tandis que les humanistes exclusifs qui règnent dans les comités divers et variés considèrent cette attribution comme contraire à la tradition qu’ils défendent et à la dignité humaine telle qu’ils la conçoivent.

Bref, ce n’est pas demain que les marronniers et la Place de l’église seront dotés d’une personnalité juridique et pourvus d’un représentant légal. Ils seraient ainsi soustraits aux bons ou mauvais vouloirs des politiques, aux aléas des changements de majorité dans les assemblées qui ont le pouvoir de définir les documents d’urbanisme et l’affectation des sols ; ils pourraient  faire valoir leur point de vue et faire respecter leurs droits.

Et d’ailleurs, demain, il est fort possible qu’ils aient disparu. Il y aura sans doute toujours une place dénommée  Place de Gaulle, mais ce ne sera en fait qu’un homonyme. C’est une autre qui sera là, à la même place.

Si l’on envisage la question sous un angle plus global dans ce pays, il est fort probable que les rivières, des forêts, les landes, les zones humides, les prairies d’altitude, leurs habitants permanents, la faune et la flore seront encore et toujours malmenés puisque peu de gens, y compris parmi les écologistes, sont prêts à reconnaître leurs droits. La plupart sont plutôt enclins à vous rire au nez lorsque vous abordez la question.
 
Note : L’histoire s’est bien terminée pour la Mineral Valley. La société Walt Disney a abandonné le projet. Je ne suis pas certain qu’il en ira de même pour ce qui reste de la Place de Gaulle…
 
Mardi 22 Janvier 2019 Commentaires (0)

Elle avait bien raison la Fontenaisienne qui avait écrit sur un cahier d'enquête publique qu'avec la conversion du CEA de Fontenay aux Roses du nucléaire au biologique, les habitants des communes riveraines étaient passés du risque nucléaire au risque bactériologique sans que l'on ait demandé leur avis. En fait tant que les INB du site ne seront pas définitivement démantelées à une date qui, comme l'horizon, s'éloigne lorsque l'on croit l'approcher, les deux risques se cumuleront !

Les expériences de vivisection en préparation au sein du laboratoire Mircen 18, route du Panorama en sont la preuve.


Dans son «Dossier d'information destiné au public» le CEA informe a minima, au risque de se moquer des gens. Il se montre très disert pour expliquer ce qu'est un OGM, une information que tout un chacun peut se procurer sur une quelconque encyclopédie. Il est par contre avare d'informations tant sur les mesures de sécurité qu'en ce qui concerne les OGM en cause, les maladies qu'ils peuvent provoquer et le pourquoi de la nécessité de les modifier génétiquement.

Sur les mesures de sécurité qui seront prises, le texte se contente de renvoyer sans plus de détail aux arrêtés ministériels. Il se borne à préciser que ces mesures réglementaires seront appliquées ! Qu'elles soient appliquées, on l'espère mais qui ira contrôler, dans quel cadre ? Il n'y a rien au niveau biologique qui corresponde à l'ASN, le gendarme du nucléaire et ses fameuses lettres d'inspection ! Et l'on ne peut que s'inquiéter lorsque l'on lit que pour le CEA « le risque de dissémination accidentelle est théorique du fait des procédures opératoires mises en place »

Ce manque de contrôle externe est bien regrettable. En effet, la seule énumération de ces OGM fait froid dans le dos : «virus de la famille des lentiviridae (lentivirus HIV-1 et EIAV) et des paravoviridae (AAV)».
En note il est précisé que HIV est l'acronyme de «virus d'immunodéficience humaine» sans ajouter qu'il s'agit du sida, du «virus de l'anémie infectieuse équine» et du «virus adéno-associé».

C'est sur ces virus que l'on aurait aimé avoir des explications, sur le pourquoi de leur emploi et de leurs modifications génétiques mais le CEA se borne à nous répéter que génétiquement modifiés, ils ne seront pas dangereux pour l'homme et en tout cas, même si une personne est contaminée, il n'y a pas de risque d'épidémie. ( Je résume en français courant le jargon du texte).
Certes, mais il faudrait préciser que le virus de l'anémie infectieuse équine s'il n'est pas dangereux pour l'homme, l'est pour les chevaux chez qui il provoque une maladie infectieuse très contagieuse. Elle est actuellement classée comme un danger sanitaire de 1ère catégorie.

Quant au virus adéno-associé, son utilisation prouve que des primates (singes) seront utilisés dans ces recherches. Car il s'agit de vivisection, sophistiquée peut-être mais de vivisection pure et dure quand même. Le vocabulaire employé le masque parfaitement aux yeux d'une personne non avertie.
Mardi 25 Août 2015 Commentaires (0)
Monsieur Le Député,

Lors des dernières élections législatives, je résidais à Fontenay-aux-Roses dans votre circonscription. Au second tour, j’ai dû me résoudre à vous apporter mon suffrage, la candidate écologiste ayant été devancée.

Je l’ai fait non sans hésitation car je n’aime pas voter pour un « parachuté » même dans le cas d’élections nationales. De plus, si au niveau local des alliances fructueuses sont parfois possibles avec le PS comme ce fut le cas à Fontenay, à l’échelon national l’expérience prouve qu’il n’en va pas de même.

J’avais bien raison d’hésiter !

Vous venez, Monsieur Germain, de voter la loi sur le Renseignement, loi qui porte atteinte à ma liberté comme à la liberté de tous les Français.

Vous venez d’approuver la surveillance de masse de nous tous à l’exception des avocats et journalistes, ce qui est la moindre des choses et de vous les députés, donnant ainsi une preuve supplémentaire de cet adage populaire : « on est jamais si bien servi que par soi-même ». Par ce vote vous cautionnez des mesures liberticides préparées de longue date, et ressorties opportunément en profitant du choc provoqué dans l’opinion par les évènements de janvier.

Vous permettez à ce gouvernement de mettre un terme à l’État de Droit, en offrant la vie privée des gens au pouvoir exécutif sans garde-fou ou presque et cela au mépris des mises en garde des associations et organisations qui se sont élevées contre ces mesures attentatoires à la liberté d'expression, de réunion, de pensée et d'action. Ce faisant vous avez choisi de rejoindre la sombre cohorte des ennemis de la démocratie.

Vous qui étiez classé naguère parmi les frondeurs, vous soutenez maintenant la dérive totalitaire de ce gouvernement. Ceci vous attirera sans aucun doute les bonnes grâces de l’appareil PS qui vous récompensera peut-être par un petit quelque chose ! Mais ce qui est certain, Monsieur Germain, c’est que ce vote vous déshonore.

Parce que malgré tout, je reste poli : salutations !

Jean-François DUMAS,
Ancien Maire Adjoint à l’environnement et ancien président du groupe des élus écologistes de Fontenay-aux-Roses.


Ajout : Sur le territoire de l’agglomération Sud de Seine, Julie Sommaruga la députée PS de la 11ième circonscription comprenant Bagneux et Malakoff a également voté cette loi scélérate.
Vendredi 8 Mai 2015 Commentaires (1)

La direction générale du CEA veut mettre en œuvre un projet «d’organisation fonctionnelle et de la gestion environnementale au CEA » qui aura d’importantes conséquences sur le fonctionnement des «Services de Protection contre les Rayonnements» (SPR) des centres CEA et bouleversera le fonctionnement de leurs installations. Ce projet vise à réaliser des économies de fonctionnement et de personnel au prix d’une dégradation de la sécurité.


L’avenir de la radioprotection au CEA : Baisse programmée de la sécurité ?
Préavis de grève des agents du SPR dans les centres CEA dont celui de Fontenay-aux-Roses

C’est contre sa mise en œuvre que les salariés du SPR du CEA de Cadarache sont en grève illimitée tandis qu’un préavis de grève a été déposé dans d’autres centres, notamment celui de Fontenay-aux-Roses.
Selon l’intersyndicale (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT) les nouvelles dispositions induiront une baisse de la sécurité par le transfert des missions de radioprotection à des agents non spécialisés, voire par l’externalisation du service. C’est la disparition du SPR ou du moins une baisse drastique de ses effectifs qui est programmée : les départs à la retraite ne seront pas remplacés alors que 50% du personnel de ce service partiront en retraite entre 2014 et 2020.
Le SPR a pourtant un rôle essentiel dans le contrôle radiologique des installations et la surveillance de l’environnement. Dans le projet de la direction générale les activités du SPR seraient transférées aux personnels de laboratoires et un autocontrôle serait mis en place. Il s’agit, comme le précise un tract commun de la CGT et de FO Saclay citant un document du Comité national du 5 novembre 2014 « des gestes courants de radioprotection réalisés par des personnels des installations ». En clair cela implique que « chaque technicien et ingénieur faisant appel aujourd’hui au SPR se verrait responsable de la propreté radiologique, des déclarations, des certificats, de la gestion de l’entretien des appareils de mesure... en plus de leur travail dans l’installation. »

Un contrôle peu fiable et partial des activités

Certes, le SPR est un service interne au CEA, ce qui ne dispense donc pas de contrôles par un organisme extérieur tel que l’ASN. Cependant bien qu’interne, il est distinct des laboratoires et autres services qu’il contrôle tandis que confier le contrôle radiologique à des agents d'exploitation revient à avoir des personnels qui autocontrôlent, et sont donc à la fois juges et parties.
Mercredi 17 Décembre 2014 Commentaires (2)

L’article qu’Emmanuel Chambon a publié sur son blog en réponse à celui que j’avais écrit sur ce blog montre qu'en accédant aux affaires, il a mis de l’eau dans son vin et que lui et la nouvelle équipe municipale sont devenus plus raisonnables.


Une mission impossible…

Mais d’abord, je voudrais lever un malentendu. Je n’ai jamais dit qu’il fallait laisser les herbes sauvages tout envahir. J’ai toujours dit qu’il s’agissait de les maîtriser, non de les éradiquer. Avec le service « Espace vert », j’avais d’ailleurs mis en place un « plan de désherbage » Comme Monsieur Chambon je pense qu’il ne faut pas laisser pousser des petits arbres dans les caniveaux et que chardons et liserons doivent être arrachés des parterres destinés à des plantes horticoles.

Mais de là à ne plus tolérer aucune herbe folle, nulle part, je prétends que ce n’est pas réalisable sans recourir à des désherbants de type glyphosate. Monsieur Chambon ne veut plus voir aucune de ces herbes, ni dans les caniveaux, ni le long des trottoirs, ni aux pieds des arbres et à la fois ne plus utiliser de pesticides chimiques. C’est mission impossible.

C’est d’ailleurs pourquoi, si l’on veut vraiment ne plus utiliser de produits phytosanitaires de ce type, il faut convaincre les gens qu’un certain degré de tolérance vis-à-vis des herbes qui poussent au pied d’un mur est nécessaire. Il faut réussir à les faire changer de regard vis-à-vis de ces plantes. C’est une nécessité puisque ces produits seront interdits d’usage dans les collectivités en 2020. C’est le but d’opérations telles que « Laissons pousser » impulsée par le Conseil régional à laquelle à mon initiative, Fontenay participait.
Samedi 7 Juin 2014 Commentaires (0)

Comme Pascal Buchet l’a signalé dans l’un de ses « twitts » et comme le rapporte « Les Nouvelles de Fontenay », il y a eu deux numéros de ce magazine pour le mois d’avril, l’un préparé sous l’ancien maire, peut-être imprimé, en tout cas non diffusé ; l’autre est un remaniement du premier revu par le nouveau maire. C’est celui qui a été diffusé. Un tel remaniement avec mise au pilon éventuelle du numéro préparé sous l’ancienne municipalité est-il justifié ou bien est-il la preuve d’un certain sectarisme de la nouvelle majorité, voire d’une attitude revancharde : vae victis, malheur aux vaincus ?


Couverture du magazine "revu" d'avril 2014
Couverture du magazine "revu" d'avril 2014
Pour essayer de répondre de façon objective à ces questions, plutôt que de comparer d’emblée les deux versions, je préfère d’abord comparer le numéro de 2014 revu avec celui de 2008 qui présentait le nouveau conseil municipal issu des élections d’alors. Malheureusement, en 2008, les numéros du magazine n’étaient pas encore numérisés et il n’est pas possible de donner à voir la première de couverture de ce numéro.
Mise à part la couleur du bandeau bleu en 2014, bistre en 2008, les couvertures des magazines d’avril 2008 et d’avril 2014 remanié se ressemblent beaucoup à quelques petites différences prés, peut-être significatives. Évidemment, ce ne sont pas les mêmes élus qui sont photographiés mais ils le sont à-peu-près au même endroit sur le square Pompidou et approximativement dans la même posture.

Pour la petite histoire, il faut remarquer que la photo de 2008 a été retouchée : ni Dominique Lafon, ni Patricia Guyon n’étaient présents lors de la prise de vue...

On notera aussi une autre différence. Sur la photo de 2008, seul le maire porte son écharpe. Sur celle d’avril 2014, le maire et l’ensemble de ses adjoints arborent leurs écharpes. Un symbole ? Et si c’est le cas, que signifie-t-il ?

Il est assez cocasse de voir sur ce square paré de ses fleurs printanières poser pour la photo Murielle Galante-Guileminot côte à côte ou presque avec Michel Faye, en tout cas dans la même équipe que ce dernier.
Murielle Galante-Guileminot était adjointe dans l’équipe d’Alain Moizan et le soutenait dans son projet de « bétonner » ce square, alors que Michel Faye était avec Monique Lecante, Denis Ledoux, Michèle Calippe, Jean-Jacques Fredouille et moi-même, l’un des leaders de l’opposition populaire à ce projet. Madame Guilleminot disait à l’époque pis que pendre de Monsieur Faye qui la stigmatisait comme « arbricide » ! Il est vrai qu’il y a bien des années de cela et que toutes ces années que l’un et l’autre ont passées dans l’opposition ont fini par les rapprocher…Elles ont aussi émoussé le symbole que représente l’existence de ce square : la résistance victorieuse de la population à la frénésie de bétonnage qui saisit parfois leurs élus.
Lundi 28 Avril 2014 Commentaires (0)

Fontenay-aux-Roses a donc un nouveau maire, Laurent Vastel (UMP) qui a su réunir autour de lui une coalition d’opposants à l’ancien maire. Une période s’achève. Elle aura duré près de vingt ans. En tant que maire-adjoint à l’environnement jusque l’an dernier, j’y ai pris ma part. Me retirant un peu avant l’heure, j’avais pris soin de préparer la relève. Grâce à de jeunes écologistes convaincu(e)s, elle était prometteuse. Hélas, le suffrage universel en a décidé autrement ! En prendre acte n’interdit pas de s’inquiéter ou à tout le moins de s’interroger pour l’avenir de Fontenay qui s’est dotée d’une équipe hétéroclite dont les leaders s’étripaient naguère joyeusement, qui s’est unie dans la précipitation de l’entre-deux tours moins autour d’un programme encore bien vague que pour renverser le maire sortant, un objectif que les résultats du premier tour permettaient d’espérer atteindre. Mais maintenant qui l’a été, vont-ils encore s’entendre ? Que vont-ils faire ? Je crains fort que l’une des mesures que prendra la nouvelle municipalité sera la remise en cause de la politique environnementale que j’ai menée toutes ces années et notamment les efforts entrepris pour gérer les espaces verts et la voirie dans le souci du bien-être et de la santé des gens comme de celui de préserver la nature en ville et de conforter la biodiversité ordinaire qui s’y manifeste.


Pourtant pérenniser une telle politique serait d’autant plus nécessaire qu’aujourd’hui, la biodiversité est partout menacée qu’elle soit patrimoniale ou ordinaire et que les villes, paradoxalement, sont des refuges pour des espèces que l’agriculture industrielle et chimique a pratiquement fait disparaître des campagnes. L'extension des territoires urbanisés et le déséquilibre des écosystèmes devraient conduire la municipalité de Fontenay – et celle des autres communes de France – à considérer que la nature en ville a d’autres fonctions qu’esthétiques et cela d'autant que, répétons-le, la ville se révèle bien plus hospitalière pour la faune et la flore que l’on a tendance à croire, à condition bien sûr, que la politique de gestion de l’espace public vise aussi à préserver cette faune et cette flore. Comme le remarque Alain Rollet, ingénieur territorial principal en aménagements paysagers, préserver aujourd’hui cette Nature ordinaire qui a trouvé refuge en ville, c’est, peut-être, préserver la Nature patrimoniale de demain !

Emmanuel Chambon nommé Conseiller délégué aux espaces verts : une volonté de rompre avec la gestion écologique des espaces publics qui avait cours jusqu’à maintenant ?

Mes craintes sont d’autant plus fondées que l’élu qui a la délégation des espaces verts est Emmanuel Chambon, l’ennemi déclaré des «herbes folles », l’homme qui confond une gestion qui préserve la biodiversité avec un laisser-aller et un manque d’entretien des espaces verts, des pieds des arbres et des caniveaux. Il est celui qui veut cantonner la nature en ville dans des espaces clos alors que même les plantes ont besoin de se déplacer grâce à la circulation de leurs graines et de leur pollen, qu’elles ont besoin pour cela des pieds des arbres d’alignement, des murs, d’interstices urbains.
Mercredi 23 Avril 2014

Le 8 octobre 2013, le CEA de Fontenay-aux-Roses a déclaré un «événement significatif» loin d’être anodin puisqu’il concerne la découverte d’un dysfonctionnement du système de lutte contre les incendies dans un local de l’INB 166 où sont entreposés des solvants contaminés. En effet un incendie est l’une des causes pouvant entraîner le rejet d’éléments radioactifs dans l’atmosphère et l’environnement autour du site. Son classement au niveau 0 tel que proposé par le CEA pose problème d’autant que ce n’est pas la première fois qu’il y a des dysfonctionnements ou des insuffisances concernant la protection contre les incendies sur le site de Fontenay.


Échelle INES (source : IRSN)
Échelle INES (source : IRSN)
Dans un fax daté du 8 octobre 2013 que l’on peut lire sur le site de la cli-far, le CEA de Fontenay-aux-Roses a déclaré un «événement significatif impliquant la sureté, la radioprotection ou l’environnement » s’étant produit dans un local du bâtiment 10 de l’INB 166 où sont entreposés des « solvants » contaminés, c’est-à-dire des produits chimiques déjà nocifs en eux-mêmes devenus de surcroît radioactifs après usage ; ce local étant classé «élément important pour la sécurité ». Il s’agit d’une erreur sur la pression de fonctionnement de l’eau dans les « pré mélangeurs » des canons à mousse qui, comme leur nom l’indique, projettent une mousse servant à étouffer un incendie naissant. Dans les «pré-mélangeurs» qui forment la mousse il faut de l’eau sous une pression de 8 bars, elle était de 5 bars comme d’ailleurs le stipulait la notice technique, elle-même erronée. Cette pression insuffisante empêchait les canons de fonctionner. Et si par malheur un incendie s’était déclaré, il aurait pu prendre de l’ampleur, faute d’être combattu efficacement avec des appareils défaillants.
Qu’un tel sous dimensionnement ait pu exister pendant une durée indéterminée avant que le personnel le découvre est vraiment inquiétant puisqu’un incendie mal maîtrisé dans un bâtiment sensible comme celui-ci est l’une des causes principales pouvant induire une contamination radioactive affectant les populations et l’environnement autour des installations en voie de démantèlement du CEA-FAR.
Lundi 21 Octobre 2013 Commentaires (0)
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