Commentaires
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20.Posté par Claire le 17/01/2017 15:10 (depuis mobile)
Oula "Édouard-Marie" depuis quand dispose t''on d''autres êtres vivants..? Si on reprend votre argument de pour l''appliquer à l''espèce humaine voici ce que cela donne: il est normal que les individus les plus évolués disposent des moins évolués.. 👍

19.Posté par edouard-marie le 17/01/2017 14:23
L'humain étant la plus évoluée des créatures c'est normal que ce soit elle qui dispose des autres créatures, inférieures. Donc oui, décider de tuer (proprement) des animaux pour se sustenter, c'est naturel.

18.Posté par Cécile le 17/01/2017 14:15 (depuis mobile)
Je note qu''une des hypothèse de base de la démonstration est d''accepter la mort comme naturelle. En effet, mais est-ce naturel que ce soit l''humain qui décide qui va vivre, dans quelles conditions et à quel moment il va mourir... ?

17.Posté par Moony Wilcox le 17/01/2017 12:13 (depuis mobile)
On peut être vegan sans faire chier les autres. En plantant simplement de petites graines par ci par là mine de rien. Rien d''autre à dire, je crois qu''U.G a parfaitement tout résumé.

16.Posté par U.G. le 17/01/2017 03:54
Stop au bourrage de crâne : Le mode de vie végan est écologique et éthique bien sûr !


Chez Monsieur,
Vous êtes très caricatural dans vos propos, et c'est la tendance actuelle envers les véganes. Il faut bien taper sur ceux dont les idées nous renvoient à nos propres contradictions, quand nous n'avons pas le courage d'abaisser nos œillères et de voir l'atroce réalité quotidienne que vivent les animaux dans leur ensemble. Nous parlons ici de 100 milliards d'être tués, mutilés dans d'atroce souffrance, pour notre seul plaisir gustatif, et vous osez mettre cela dans la balance des producteurs locaux ? Arrêtez donc. C'est bien contre cela que nous nous battons !
Alors que maintenant de plus en plus d'études sérieuses prouvent que l'alimentation carnée n'est pas bonne pour notre santé. Pour l'environnement c'est une évidence (apparemment pas pour vous), mais vos petites statistiques sont bien réductrices de la réalité. Une contrefaçon journalistique répandue d'épingler ce que l'on souhaite pour faire dire ce que l'on veut aux chiffres. Ne vous abaissez pas à ceci, si vous avez un peu de bonne foi intellectuelle, c'est déjà trop bien répandue dans notre société.

Comme certains commentaires le soulèvent, le véganisme est pour moi aussi un acte politique majeur, dans cette illusion de démocratie notre seul réel pouvoir politique est notre bulletin de ticket de caisse. Si nous stoppions d'aller aux supermarchés, ces empoisonneurs inconscients, alors notre société changerait radicalement.
Qui subventionnons-nous ? Quels multinationales ou producteurs peu scrupuleux, engraissons nous quand nous achetons leurs produits ?

Et qui êtes vous pour juger quelqu'un à son orthographe ? Et réduire un mouvement entier à d'osbcurantistes intégristes non tolérants et non ouverts (l'inverse de ce qu'est le véganisme dans son essence), comme il en existe partout ? Nous voyons bien ce que des raccourcis extrêmes provoquent avec l'Islam, afin comme toujours de servir des desseins obscurs. C'est toujours des généralités exposées, mais afin de servir quel but ? Souvent une propagande idéologique...
Mais pourquoi ? Encore justifier des traditions ? Oui c'est génial continuons la corrida, les combats de coq, la culture des perles, l'esclavagisme des abeilles (à qui au passage on leur pique tout leur dur labeur pour se nourrir et que l'on remplace par du sucre, etc etc on peut continuer pendant des heures comme ça.. oui fumons, encourageons les tabagistes à faire leurs tests sur les singes, achetons des produits issus des vaches, continuons la pose de hublot pour analyser leur flore intestinale, etc etc Mais oui cela n'est rien de retirer des nouveaux nés aux vaches, après tout elles ne pleurent que pendant deux jours (Monsieur un animal ne pleure pas forcément avec des larmes, les cris peuvent être leur pleurs, par simple plaisir gustatif ou tradition honteuse, ce n'est pas grand chose après tout, je n'ai absolument pas étudié la cuisine végétale qui permet des possibilités infinies et inouies)
Personnellement je dis non à tout cela, c'est pourquoi je suis végane. Et vous osez prétendre que le véganisme n'est pas éthique, ne vous étonnez pas que je prenne ce ton agressif, c'est vous l'agresseur ici.

Effectivement, il y a eu des peuples sur terre, les esquimaux, les amérindiens.. qui vivaient de manière symbiotique avec des espèces animales qui les entouraient, mangeaient leur chair. Mais nous ne pouvons pas nous comparer à eux, notre société a évolué vers de telle dérive inhumaine. Et puis nous nous sommes pour la plupart coupés d'une partie importante de nous même, notre spiritualité. Quelle est la vôtre ? Cela éclaircit très souvent des points de vue orientés et complétement partial et filtrés comme le votre. Vous n'avez pas une vision holistique des choses. Rien que les scientifique très pointus savent très bien, que la réalité telle que nous la percevons ne décrit pas l'ensemble de la réalité. Nous sommes très très loin d'en appréhender l'ensemble. Je parle ici des autres mondes, des mondes invisibles à notre œil limité.

Je ne vais pas reprendre point par point tout votre argumentaire. Je constate que vous êtes passionné, c'est dommage de dépenser toute cette belle énergie, avec un filtre déformant et une analyse si biaisée, mais si vous aviez vraiment creusé en profondeur, vous auriez pu découvrir tout autre chose.

De plus vous osez mettre dans la même balance, la production de masse industrielle, et la production locale, déjà plus respectueuse (et encore, il s'agit toujours de tuer et de souffrance)

Ne comparez pas non plus les animaux avec les végétaux. Je ne dis pas que les végétaux ne ressentent rien, mais il y a tout un univers séparant le regard d'un végétal au regard d'un animal, vous en conviendrez. De plus en plus d'études très sérieuses mettent en évidence que l'intelligence comme nous la percevions est arriérée, que l'intelligence s'exprime de bien des façons et les animaux possèdent bel et bien une conscience, une mémoire, des sentiments, ne vous déplaisent.
Et oui nous végane, sommes touchés, sommes empathiques envers ces êtres plus faibles. Peut être un jour nous mériterions notre stature d'Humain, comme gardien des espèces et non exploitant.
« Nous sommes dans une bibliothèque vivante, et nous la brûlons pour nous réchauffer au lieu de lire tous les trésors qu'elle contient »

Et puis comme toujours, vous mesurez ces choses avec des sens très limités, mais je ne vous en veux pas, notre société est ainsi faite. Mais si nous avions des outils (et ces outils existent) pour mesurer l'impact énergétique de la viande sur notre schéma énergétique, nos émotions, notre microbiote ?

« Les végans ont une haute considération pour eux-mêmes. » Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Votre vie vous sera nettement plus agréable si vous vous aimez, si vous n'avez pas de considération pour vous même c'est un peu dommage, je ne comprend pas le rapport avec le véganisme. Si le fait de militer et de diffuser ses valeurs humanistes fait du végane une personne hautaine, egocentrique, c'est le facteur humain et développement personnel qui en est la cause, pas la philosophie à laquelle il adhère. Dans ce monde nous sommes tous différents, pourquoi tous nous mettre dans le même panier, c'est dangereux, réducteur et propagandiste de faire ça ! Vous en rendez vous compte ?

Je n'espère rien de particulier, je suis juste navré de voir un article comme celui-ci qui ne tape pas au bon endroit. Vous tapez sur des personnes, sensibles aux problématiques de notre société, et qui par militantisme font un choix très engageant au quotidien, car actuellement c'est une des meilleures façon de faire changer les choses et de manière rapide.

Je finirais juste par dire que même Einstein vers la fin de sa vie était dans cette tendance, un homme il me semble qui a un peu réfléchi, ne faisant pas les choses au hasard, pourquoi une telle personnalité (et tellement d'autres) prendrait cette direction ?

Et puis effectivement que connaissez vous du pranisme ? Apparemment pas grand chose..
Je vous souhaite tout le bonheur et tout le réveil que je peux souhaiter à l'inconscience omniprésente règnante en maitresse dans ce bas monde.

Bien cordialement
U.G.

15.Posté par Jean-François Dumas le 16/01/2017 19:33
@ Fance Mutation,

Je ne vous ai pas attendu pour le faire...

14.Posté par France Mutation le 16/01/2017 15:46 (depuis mobile)
donc, en conclusion de tout ce blabla, vous prônez un "retour" a une agriculture + responsable, well-fairiste, etc ... OK OK commencez donc par vous BATTRE pour que cette vision, déjà, s''impose dans le monde réel ! plutôt que de critiquer les vegans

13.Posté par edouard-marie le 16/01/2017 14:32
Qu'est ce qui empêche ceux qui le souhaite de ne consommer aucun produit (alimentaire ou non) issu de l'exploitation animale ? Rien !
Il y a suffisamment de choix pour consommer ceux qu'on souhaite et qui correspond à ses idées.

Est ce normal qu'un groupe de personnes veuille imposer à d'autres ses choix, sous peine d'anathème ? NON ! C'est le sens de l'article, il me semble.

Que les Vegan fichent la paix aux carnivores et que les carnivores fichent la paix au Vegan et les moutons seront bien gardés ^^

12.Posté par Ad le 16/01/2017 14:28 (depuis mobile)
On ne peut pas faire ses déductions sur les émissions produites EN FRANCE. Il faut aller voir les tendances au niveau globale, qui ne supportent pas la thèse de l''auteur

11.Posté par Genevieve le 16/01/2017 12:13 (depuis mobile)
un frustré qui se sent coupable et qu''au lieu de changer ses habitudes de vie, blâmer les gens qui lui remette à la figure ce qu''il sait déjà. Triste! Vraiment triste. Et au fait, personne n''est parfait, même pas les vegan, même si tu le crois ;)

10.Posté par Préaube le 16/01/2017 08:33
Nul besoin de lire cette floppée d'inepties, la seule vue du prénom découpé sur deux lignes en en-tête du site m'a suffi.

9.Posté par Barnish Thomas le 16/01/2017 07:33 (depuis mobile)
L''argument écologique est un ajout récent et fallacieux de l''argumentaire végane. L''abolition de l''exploitation animale reste le cœur du sujet et vous ne parlez pas une seule seconde de sentience ni même de spécisme ; vous ne parlez pas du véganisme.

8.Posté par tamere le 16/01/2017 02:28 (depuis mobile)
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7.Posté par Lauren Esnault le 16/01/2017 01:38 (depuis mobile)
Bonjour.
Je vous remercie, car je suis en transition vers le véganisme mais grâce à vous je suis convaincue !!

6.Posté par Allium ursinum le 15/01/2017 23:51
Alors la, bravo à vous pour ce gros travail et merci pour cette ressource très très complète et référencée.

Et pour répondre à "Kliss", oui l’élevage à des effets complétements positifs sur la biodiversité. c'est d'ailleurs la pratique agricole (en non industrielle) qui est la plus bénéfique à l'environnement. Si on supprime l'élevage, vous ne vous rendez pas compte de appauvrissement immense de la biodiversité que cela va produire. Et je sais de quoi je parle, je travail dans la protection de l'environnement.

Je vous conseil, pour vous en rendre compte, de lire l'expertise de l'INRA "Agriculture et biodiversité", de vous rencardez sur l'écologie du paysage et la notion d'écocomplexes, ou encore de lire la thèse de Nadia MICHEL (tous est sur internet).

Vous vous trompez de combat les gars, c'est contre l’élevage INTENSIF qu'il faut lutter, et non contre l'élevage en générale.

5.Posté par kliss le 15/01/2017 22:41
Pensez-vous donc que l'apparition de l'élevage sur Terre (industriel ou non) a été bénéfique pour la biodiversité et l'environnement de manière globale ? Si oui, je me fais du souci pour votre santé mentale. Si non, vous conviendrez alors que son arrêt est le seul moyen de revenir à une planète plus équilibrée et plus riche biologiquement parlant [pour peu, comme vous l'avancez intelligemment, que les surfaces libérées ne soient pas exploitées d'une autre manière plus stérilisante encore]

4.Posté par Grampp le 15/01/2017 22:21 (depuis mobile)
Il vous faudrait un peu de paix je pense
O rwar''

3.Posté par BES le 14/01/2017 02:16
Merci d'alimenter cet échange. Je tiens par ailleurs à souligner que je prend beaucoup de plaisir à lire vos articles, et je me reconnaît dans le regard que vous portez à la nature. Par ailleurs je m'excuse si je peux vous sembler brut de décoffrage et ou brut de pomme (allons y c'est la saison), mais l'expression de mes affects et de mes idées par le clavier est toujours un peu délicate.

Je trouve moi aussi important de calmer l'ardeur du végan, qui sous ses allures de moralisateur me mettent profondément mal à l'aise. Sur les aspects techniques, vous faites une démonstration que je ne saurais démonter, je n'ai pas les compétences de débattre sur ce point.

Là où je cherche à mener la réflexion, c'est sur des aspects sociaux et stratégiques. D'abord chercher à comprendre d'où vient ce phénomène du véganisme. Ayant longtemps vécu à la ville, je me suis posé et me pose toujours la question de devenir végétarien. Des amis sont devenus végétariens, et par soucis de "cohérence" aimeraient devenir végan. Mais tachons de comprendre : Lorsqu'on vit en ville, qu'on vous sensibilise aux enjeux environnementaux, et que vous comprenez que votre mode de consommation (à l'Occidental) génère des émissions de GES, et que vous avez une "empreinte carbone". On a envie d'agir ! Quels sont les leviers? Le transport, on va chercher à prendre les transports en commun, le vélo, arrêter de prendre la voiture, réfléchir à 2 voire 3 fois avant de prendre l'avion... bon ça c'est une bonne chose de faite. Quels sont les autres leviers? L'habitat. Bon là ça devient plus compliqué. Pour avoir un logement en ville avec peu de déperdition d'énergie, il faut des moyens financiers, et c'est un levier difficile à enclencher. Le troisième levier c'est l'alimentation. C'est à mon sens le plus simple à enclencher! On consomme moins, on compost, et on limite la consommation de viande voire on n'en mange plus du tout (et ça nous revient moins cher)! Parce que en ville, les circuits courts et la possibilité de consommer de la viande qui ne provient pas des circuits industriels, lorsque vous tapez les 35 heures et que vous avez pris les transports en commun, ça devient pour le moins fatigant. Donc on limite et idéalement on annule la consommation de viande. C'est aussi simple que ça !

Notre mode de vie éreintant nous pousse à prendre des décisions radicales. On est dans la précipitation. Mais les gens qui décident de devenir végétarien en ville, sont des gens qui sont sensibilisés à la cause environnementale, ils ont envie de faire pour que la vie sur Terre continue. Alors je comprend vos inquiétudes, mais il faut essayer d'avoir un regard sociologique sur ces questions là. Les végétariens et je continue à dire les végans (ceux que je connais), ont une sensibilité à la cause environnementale bien plus grande que notre humain du capital lambda, et il a conscience de l'intérêt d'agir (même s'il le fait parfois maladroitement en référence aux différentes conséquences que vous évoquez).

Partant de ces constatations, je fais un choix stratégique. Celui de me ranger du côté de ceux qui, malgré le tumulte et la confusion du mode de vie en ville, décident de vivre et réfléchir en fonction des enjeux environnementaux. Je pense qu'il est important de trouver le point d'union avec tout ceux qui ont envie que ce monde soit plus durable et qu'il permette aux générations futures de vivre...

2.Posté par Jean-François Dumas le 13/01/2017 23:17
@ BES

Je vous remercie pour ce commentaire. Il est intéressant et donc mérite une réponse qui devrait me permettre aussi de préciser certains points de mon texte.

1°) L’individualisme consumériste est le mode de vie actuel d’une énorme majorité des gens qui sont formatés pour cela de mille et une façons pour le plus grand bénéfice des multinationales et de la finance qui peuvent ainsi prospérer à coup d’opération de marketing de masse. J’espère que vous ne supposez pas que c’est ce mode de vie là que je cherche à pérenniser !

2°) Contrairement à ce que vous me semblez supposer le mode de vie végan n’est pas du tout incompatible avec cet individualisme consumériste. Il se définit par un refus d’utiliser les produits d’origine animale, d’employer des animaux à diverses tâches au nom de la « libération animale » et/ou d’un certaine forme de biocentrisme. En simplifiant outrageusement, on peut dire que les végans justifient leur mode de vie par l’exigence éthique d’une égale considération due à tous les vivants susceptibles d’avoir un « projet de vie » selon les uns, de souffrir selon d’autres. D’autres encore invoqueront une proximité phylogénétique. Certains seront végans au nom de croyances religieuses, etc... Mais la plupart ne philosophent guère et leur attitude repose avant tout sur une sorte d’empathie que doivent (ou ont dû) éprouver aussi les philosophes de la libération animale même si certains s’en défendent explicitement. Ce n’est pas en réaction allergique à un mode consommation extrême ou malade que la plupart des végans le deviennent.

3°) Il y a des formes d’élevage de par le monde qui ne s’inscrivent pas nécessairement dans la logique capitaliste que vous décrivez. Vous en évoquez une d’ailleurs à la fin de votre commentaire. Elle ne vaut, stricto sensu, que pour l’élevage industriel dans le cadre du libre-échange. Il y a aussi d’autres circuits même dans les pays occidentaux, vente à la ferme, circuits courts, autoproduction, etc. Je conviens volontiers et je l’exprime fortement dans mon texte que l’élevage industriel est ce que l’on pourrait appeler « une catastrophe totale » comme on parle de « phénomène social total ». Il faut essayer de lutter contre le développement de cet élevage là et plus généralement contre l’agriculture productiviste même si l’issue du combat est incertaine. S’en prendre à l’élevage herbager tel qu’il existe encore majoritairement en France, ce n’est pas seulement se tromper de cible, c’est aider l’élevage industriel. Or, c’est AUSSI à cet élevage là que s’en prennent les végans. Dans mon texte, j’ai bien pris la peine de le souligner : je ne confonds pas les formes d’élevage et je condamne l’élevage industriel productiviste.

4°) Je suis entièrement d’accord avec vous : la consommation de viande ou de lait est excessive dans les pays riches et les pays émergeants prennent le même chemin par imitation et poussés par les mercantis occidentaux et leurs firmes qui œuvrent à l’uniformisation du monde. Combien révélatrice à ce sujet est la nouvelle mode de consommation du lait en Chine, dans un pays qui n’en consommait pas et où une grosse proportion de gens y est allergique.

5°) Je pense effectivement et il me semble évident d’un point de vue anatomique, physiologique et phylogénétique que nous sommes omnivores et que notre régime doit comprendre des produits d’origine animale : viande ou lait ou œufs (chacun séparément ou les trois) pour posséder tous les nutriments nécessaires et notamment ceux qui ne se trouvent pas, ou pas sous forme assimilable dans les végétaux et qu’un végan devra absorber de façon totalement artificielle sous forme d’ampoules, de comprimés ou de gélules. Il n’y a là nul biais de confirmation d'hypothèse : les preuves sont massives. Les végétariens ne sont donc pas directement concernés par mon texte.

6°) Vous dites «Le jour où la consommation de viande aura largement diminué, ce qui ne sera mauvais pour personne, et que les conditions de production et d'abattage auront retrouvé une éthique environnementale correcte, le végan et le végétarien se montrera moins intégriste » Le végétarien, je ne sais pas mais le végan restera « intégriste » qualificatif qu’il refuse d’ailleurs car dans l’optique végane, il est absolument condamnable moralement, injustifiable de tuer des animaux pour les manger (c’est un crime quasiment d’anthropophagie) ou de leur « prendre » leur lait, leurs œufs et pour les abeilles leur miel (c’est une cruelle exploitation, pire que de l’esclavagisme).

Cela dit, dans ce texte je n’examine pas les fondements philosophiques du véganisme comme tels. C’est pour des raisons philosophiques que Monod était végétarien. J’ai voulu montrer que les arguments écologiques invoqués en faveur du véganisme ne tiennent pas la route. Eux seuls sont en cause. Et le résultat de leur examen est sans appel, tout à fait convaincant SI L’ON NE RÉDUIT PAS TOUT ÉLEVAGE A L’ÉLEVAGE INDUSTRIEL comme le font les végans. Là aussi les preuves sont massives. Je suis déçu qu’après la lecture de ce texte vous puissiez continuer à affirmer «Les évidences en matière d'environnement sont malheureusement trop grandes et trop favorables au mode de vie végétarien » J’ai passé au crible tous ces prétendues évidences avancées pour le véganisme, et non pour le régime végétarien (les prairies perdurent ainsi que l’élevage si on adopte ce régime), elles ne tiennent pas. C’est un fait et toutes arguties du monde n’y changeront rien. Prenons garde aux approximations : l’élevage ne se réduit pas à l’élevage industriel ; le véganisme n’est pas le végétarisme. Entre les deux, il y a plus qu’une différence de degré comme voudrait nous le faire croire le végan.

Il est d’ailleurs consternant que les deux raisons qu’invoquent les gens pour NE PLUS manger de viande sont deux mauvaises raisons : la santé et la protection de l'environnement. S’il s’agit d’en manger MOINS, ce sont de bonnes raisons mais s’il s’agit de ne plus en manger du tout, ce sont de mauvaises raisons et les végans qui mettent en avant avec virulence ces deux raisons cherchent à ce que nous n’en mangions plus du tout. Si j’en juge par votre texte, il me semble que nous sommes d’accord au moins sur ce point.

Un dernier point relatif à une sorte de « déclaration d’intérêt » me concernant. Je n’ai aucun intérêt que ce soit dans l’élevage, ses institutions et bien entendu, je ne reçois aucun financement de la filière agricole. En outre, je n’aime pas spécialement la viande et je suis assez étonné devant la nécessité de recourir à des ersatz de viande pour rendre le régime végan supportable. En fait j’ai commencé à prendre conscience de l’inanité des arguments écologiques avancés par les végans en consultant les listes rouges des espèces de plantes et d’insectes (notamment papillons) menacés et j’ai commencé à en voir la nocivité en évaluant les changements dans la répartition de la végétation sur les volcans d’Auvergne qu’un tel mode de vie induirait s’il était généralisé.

Pour connaître ma position sur d’autres aspects des rapports entre homme/animal, y compris une critique de cette opposition, se référer à deux articles mis en ligne sur ce blog ici et ici, sur l'expérimentation animale . Il m'arrive aussi de défendre des "mal aimés" tels que les corbeaux ici. Sur ce blog je défend le loup contre les chasseurs et la filière bovine et je dénonce la chasse loisir.

1.Posté par BES le 13/01/2017 00:34
Je suis venu sur votre site pour voir un articule sur le prunellier. Superbe... Puis curieux de connaître un peu vos idées je suis tombé sur cet article, qui n'est d'ailleurs pas le seul à tailler un short aux végétariens.

Je crois que malheureusement vous vous trompez. Vos arguments sont des armes pour alimenter un mode de vie que vous ne voulez pas voir changer. Vous avez sans doute du dépenser beaucoup d'énergie à chercher tout cela, et ça se voit... Mais je crois que vous sombrez dans un piège tout aussi affectif que celui de l'empathique végétarien, celui du biais de confirmation d'hypothèse. Votre hypothèse, c'est que "l'humain a besoin de consommer de la viande, et la nature a besoin que l'homme continue à consommer de la viande", et vous allez rechercher tous les arguments et contre arguments qui vont défendre cette hypothèse.

Le véganisme est une réaction extrême, face à un mode de consommation extrême qui lui est réel. Le végétarisme prend peut être plus en compte les divers mutualismes qui existent entre l'humain et les autres espèces vivantes et acceptent mieux l'élevage. En revanche ce qui est certain, c'est que le capitalisme a totalement dénaturer l'approche éthique de l'abattage et de la consommation de viande. La viande est un produit qui se vend cher. On convertit des calories végétales peu chères, pour les valoriser avec des calories animales, sans prendre en compte les impacts environnementaux qui en découlent nécessairement. C'est cette logique mercantile qui est à remettre en cause.

Le véganisme et plus gentiment le végétarisme est une réaction allergique de certains membre de notre société à un mode de consommation malade. Le jour où la consommation de viande aura largement diminué, ce qui ne sera mauvais pour personne, et que les conditions de production et d'abattage auront retrouvé une éthique environnementale correcte, le végan et le végétarien se montrera moins intégriste (et s'il le reste, il faudra le recadrer). Les évidences en matière d'environnement sont malheureusement trop grandes et trop favorables au mode de vie végétarien. Et s'il y avait une pierre à jeter, je vous assure qu'elle ne serait pas à jeter sur un groupe d'individus qui tend à rétablir un équilibre face à un système consumériste détraqué...

Aussi, si vous parlez de Jean-Marie Pelt dans vos articles, ce dernier n'était absolument pas opposé au végétarisme comme vous l'êtes. De plus il portait en admiration un grand monsieur, Théodore Monod, qui était lui aussi végétarien. Je vous conseille de lire ce que cet homme à écrit.

Simplement, ne vous trompez pas d'adversaire, vous pourrez continuer à consommer de la viande. Les végétariens et vegans dans leur ensemble réagissent plus à la démesure de notre système capitaliste de production de viande, et qui tend plutôt à s'inspirer du modèle américain, qu'à la consommation hebdomadaire de viande issue des circuits courts dans nos campagnes. En matière d'environnement, on aura plus à gagner à donner du crédit au discours végétarien, qu'à appuyer un système déséquilibré.


EB

0.Posté par Turdus le 08/12/2016 08:37
Bonjour,

Je n'ai pas tout lu, c'est pléthorique, mais j'approuve, le véganisme est la nouvelle religion, l'homme ayant toujours eu besoin de maîtres à penser.

Personnellement je ne consomme aucune viande car je reconnais que je ne ferais pas l'acte de tuer l'animal, je ne demande donc pas à un autre de faire le sale boulot pour mon confort. Aussi par goût, la consommation de viande ne m'a jamais attiré

Mais le véganisme est absurde.
On peut rétorquer aux végans qu'il consomment du blé, en conséquence ils empêchent la plante de mettre en œuvre le tropisme qui l'a poussée à produire des graines, c'est à dire se reproduire, le végan tue les enfants de la pousse de blé!!! C'est digne d'un avortement forcé.

Jusqu'où ira le délire?

Le véganisme coupe encore un peu plus l'homme de l'univers, pour comprendre cela je vous conseille de lire Cosmos de Michel Onfray. Le véganisme y est disséqué, les atrocités faites au bêtes y sont décrites avec force compassion, mais il y démontre aussi vers quelles dérives psychopathiques certains philosophes se sont tournés en militant pour le véganisme, jusqu'à la zoophilie. D'ailleurs les végans se gardent bien de citer ces philosophes pour leurs slogans.

-1.Posté par Jean-François Dumas le 03/12/2016 21:20
Comme on peut en juger par ce commentaire être végan n'empêche pas de martyriser l'orthographe, d'être malpoli et agressif.

Si le véganisme devenait le mode de vie majoritaire, à Dieu ne plaise, cela serait malheureux surtout pour nos paysages, notre patrimoine et pour la Nature.

-2.Posté par figour le 03/12/2016 16:50
be vegan make peace

pour l auteur de l'article au sujet des vegans : il faudrait te renseigner petit père, l'agriculture vegane exsite deja en France et pas seulement pratiquée par des vegans, et non les vegans sont partout pas seulement des citadins, et cela ne va pas s'arreter malheureusement pour toi

CDLT

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